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Étymologie

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(Date à préciser)[1] En ancien français mespriser (« moins priser, ne pas accorder de prix à »), dérivé de priser, avec le préfixe més-[1][2], apparenté[2] à menospreciar en espagnol, menosprezar en portugais, mespresar en occitan.

mépriser \me.pʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Considérer quelqu’un comme indigne d’estime.
    • Si les esprits les plus distingués sont accessibles à la vanité, comment ne pas absoudre l’enfant qui pleure de se voir méprisé, goguenardé ? — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
    • Vous me méprisez, n’est-ce pas ? — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 82)
    • Elle se dit qu’il fallait montrer aujourd’hui tout son courage, être comme ces femmes de la ville, ces grandes dames qui savent mépriser les hommes peu fidèles et regarder avec hauteur leur légèreté oublieuse. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
  2. (Par extension) Dédaigner.
    • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
    • Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.

Synonymes

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Antonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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