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Étymologie

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(XVIIe siècle) Déjà signalé en 1640 par Antoine Oudin[1] sous la forme « prendre le chemin de Niort », cette expression repose sur la parenté phonétique entre le nom de la ville et le verbe nier[2] [3]. Pierre Guiraud[4] relève l’expression actuelle en 1718.

Locution verbale

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Des voitures allant à Niort, littéralement.

aller à Niort \a.le a njɔʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de aller)

  1. (Argot) (Rare) Nier, prétendre ignorer.
    • « Un suage à maquiller la sorgue dans la tolle du ratichon du pacquelin, on peut enquiller par la venterne de la cambriolle de la larbine qui n’y pionce quelpoique, elle roupille dans le pieu du raze, on peut les pésigner et les tourtouser en leur bonnissant qu’ils seront escarpés s’il y a du criblage, on peut aussi leur faire remoucher les bayafes : alors le taffetas les fera dévider et tortiller la planque où est le carle ; le vioque a des flaculs pleins de bille ; s’il va à Niort, il faut lui riffauder les paturons.» — (Eugène-François Vidocq, Les Voleurs, 1837, p. xv)
    • Mon voisin de paje porte plainte qu’on y avait fauché son morlingue ; on m’accuse. Je vais à Niort. Pas de preuves. — (Jean Galtier-Boissière, Loin de la rifflette, éditions G. Crès et Cie, 1921)

Variantes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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  1. Curiosités françoises, pour servir de complément aux dictionnaires, ou recueil de plusieurs belles propriétés, avec une infinité de proverbes et de quolibets pour l'explication de toutes sortes de livres
  2. Gilles Henry, Petit dictionnaire des expressions nées de l'Histoire, Tallandier,1992
  3. Alain Rey, Dictionnaire Historique de la langue française, Le Robert, édition 2010
  4. L’Argot, Que sais-je ? P.U.F., 1956