aide-maçon
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
aide-maçon | aide-maçons aides-maçons |
\ɛd.ma.sɔ̃\ |
aide-maçon \ɛd.ma.sɔ̃\ masculin
- Ouvrier ou ouvrière qui aide et sert le maçon
Les aides-maçons gagnent aujourd'hui, par jour, de 3o à 32 sous, ou de 1.5 à 1.6 franc.
— (Mémoires de l’institut national des sciences et arts pour l’an IV de la République, Volume 1, 1798)Un enfant, âgé de onze ans, aide-maçon ou manœuvre, pâle, faible, maigre, privé d’une nourriture suffisante, et faisant un travail au-dessus de ses forces, se plaignait, depuis plusieurs années, d’étouffemens et de lassitudes.
— (Essai sur la maladie tachetée hémorragique de Werlhof, 1811)Le métier d’aide-maçons passait pour l’un des plus pénibles.
— (Commentaire et notes de : François Villon, Oeuvres, A. Picard, 1923)Nous étions au moins une bonne trentaine d’Italiens de diverses contrées à travailler soit comme aide-maçon, carreleur, contremaître, chef de chantier. Généralement on entrait dans l’entreprise par connaissance d’un ami qui y travaillait depuis quelques années.
— (Edmond Galasso, Italiens d’hier et d’aujourd'hui: L’histoire d’un peuple d’émigrants, une communauté, une culture, une tradition, 1986)Pour construire le mur au cordeau, il y avait en général un maçon et une jeune comme aide-maçon. Quelques femmes faisaient le travail d’un maçon, mais elles ne se considéraient pas comme telles.
— (Véronique Bonnet, Conflits de mémoire, 2004)Il débuta à cette date ses journées d’aide-maçon. Il n’avait pas encore d’outils. Ses journées passèrent à brasser des brouettées de sable, de cailloux, à empiler des moellons. Pour varier on lui faisait remonter des murs.
— (Claude-Alain Saby, 1834-1899 L’itinéraire d’un maçon auvergnat, 2018)
Quasi-synonymes
modifierTraductions
modifier