coup de poignard
Étymologie
modifier- → voir coup et poignard. Expression en rapport avec l'assassinat de Jules César, entre autres par son fils adoptif Brutus. Elle fait référence à la trahison de quelqu'un de proche et de la surprise désagréable que provoque ce genre de révélation. D’autres événements de l’histoire de France, tels que l’assassinat d'Henri III ou d’Henri IV, ont renforcé le sens de cette expression.
Locution nominale
modifierSingulier | Pluriel |
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coup de poignard | coups de poignard |
\ku.də.pwa.ŋaʁ\ |
coup de poignard \ku.də.pwa.ŋaʁ\ masculin
- (Sens figuré) (Vieilli) Surprise, douleur que cause un événement extrêmement fâcheux.
Ces éloges sont autant de coups de poignard qu’elle me donne dans le cœur.
— (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)Cette révélation avait été un coup de poignard pour le landgrave ; depuis longtemps, grâce à Godefroy, il suspectait la pureté des relations d’Emma et d’Albert ; […]
— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839, chapitre II)
- (En général) Ce qui peut blesser ou offenser vivement quelqu’un.
C’est un double coup de poignard porté, mercredi 5 septembre, à la Maison Blanche. D’abord, parce qu’il vient de l’intérieur – un membre de haut rang de l’administration du président. Ensuite, parce qu’il est porté anonymement, sous la forme d’une tribune publiée mercredi 5 septembre par la bête noire du chef de l’Etat américain, le New York Times.
— (Le Monde, Le « New York Times » publie une tribune anonyme explosive pour la Maison Blanche, Le Monde. Mis en ligne le 5 septembre 2018)
- (Sens propre) Coup infligé avec la lame d'un poignard.
Dérivés
modifierTraductions
modifierSurprise, douleur que cause un événement extrêmement fâcheux.
- Italien : coltellata (it) féminin
Ce qui peut blesser ou offenser vivement quelqu’un