coup de fusil

Composé de coup, de et fusil.

coup de fusil \ku də fy.zi\ masculin

1. Détonation produite par un fusil, lors d'un tir.
   • Mais la surface a beau paraître calme et indifférente, il y a, au fond, un travail caché très-curieux à étudier. Si les coups de fusil sont rares dans les rues, les intrigues dévorent les salons de la ville neuve et du quartier Saint-Marc. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
   • En tout cas, il fut très heureux que les agents, surpris par le coup de fusil de Rotzko, se trouvassent encore à une certaine distance, lorsque l’explosion ébranla le massif. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 192-195)
   • On ne tue pas une bête sauvage de cette façon ; il faut lui flanquer un bon coup de fusil dans les côtes : c’est plus humain ! — (Louis Pergaud, Les Rustiques)
   • Cet homme a été tué d’un coup de fusil tiré de loin !… d’un coup de fusil, car un revolver n’aurait certainement point permis de viser avec une aussi grande précision… d’un coup de fusil tiré de loin, car nul n’a vu le geste de l’assassin. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 1, page 942)
2. (Par extension) Bruit fort et soudain.
   • Bon j’étais là à méditer devant l’étang gelé quand soudain un bruit sourd et puissant a rompu le silence. Pas un coup de fusil, mais comme la déflagration qui s’ensuit résonnant pendant de longues secondes. — (Raphaël Helle, Vœux 2017, 1^er janvier 2017 → lire en ligne)
3. (Sens figuré) Prix excessif demandé par un restaurateur ou un hôtelier.
   • — Excellente idée, le snack-bar, c’est l’avenir. Moi, maintenant, quand je vais à Paris avec la Chevrolet, je ne déjeune plus qu’au snack-bar. Je fais l’essence en même temps. Pas de perte de temps, pas de coup de fusil… — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 210)

• faire le coup de fusil

• coup de feu