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Saint-Sauveur-la-Pommeraye

commune française du département de la Manche

Saint-Sauveur-la-Pommeraye [seɪnt soʊˈvɜr lə ˈpɒməreɪ] est une commune française, située dans le sud du département de la Manche en région Normandie, peuplée de 404 habitants[Note 1].

Saint-Sauveur-la-Pommeraye
Saint-Sauveur-la-Pommeraye
L'église Saint-Sauveur.
Blason de Saint-Sauveur-la-Pommeraye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Violaine Lion
2020-2026
Code postal 50510
Code commune 50549
Démographie
Gentilé Pommérien
Population
municipale
404 hab. (2021 en évolution de +16,76 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 46″ nord, 1° 26′ 42″ ouest
Altitude Min. 64 m
Max. 131 m
Superficie 5,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bréhal
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur-la-Pommeraye
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sauveur-la-Pommeraye
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Saint-Sauveur-la-Pommeraye

Géographie

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L'altitude moyenne de Saint-Sauveur-la-Pommeraye est de 100 mètres environ. Sa superficie est de 5,27 km2. Sa latitude est de 48.836 degrés Nord et sa longitude de 1.417 degrés Ouest. Les villes et villages proches de Saint-Sauveur-la-Pommeraye sont : Folligny à 1,24 km, La Meurdraquière à 1,77 km, Équilly à 2,04 km, Hocquigny à 2,34 km, Saint-Jean-des-Champs à 3,60 km.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Normandie (Cotentin, Orne) » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 977 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Sauveur-la-Pommeraye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,3 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Pomaria en 1162 (cartulaire de la Luzerne), Pomeria en 1210, Sancti Salvatoris de Pomeria en 1211[13], Saint Sauveur la Pommeraye en 1793[14].

L'hagiotoponyme Saint-Sauveur désigne le Christ.

Le toponyme est issu de l'oïl pomeroie (« pommeraie »), « verger de pommiers »[réf. nécessaire],[Note 3].

Le gentilé est Pommérien.

Histoire

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Héraldique

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Blason de Saint-Sauveur-la-Pommeraye  Blason
Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à la pomme de gueules, aux 2 et 3 d'or plain ; à la croix de gueules brochant sur la partition chargé d'un léopard d'or.
Détails
Le léopard d'or rappelle les armes de la Normandie.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1995 mars 2001 Michel Mondon SE  
mars 2001 mars 2014 Michel Aumont SE  
mars 2014[17] En cours Violaine Lion SE Restauratrice de tissus retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 404 habitants[Note 4], en évolution de +16,76 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
532528611730629598547554530
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
534514517468439482473439524
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
476441430334364350353359342
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
335306241247272272308313314
2017 2021 - - - - - - -
376404-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Deux commerces sont présents dans ce petit village.

  • La Lune Rousse est un bar, un restaurant et un tabac qui dispose d'une scène ouverte et qui accueille régulièrement des artistes pour des concerts [1].
  • Graine de Rêves propose des chambres d'hôtes [2]

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Sauveur des XIIe, XVIIe – XVIIIe siècles. L'édifice abrite une chaire à prêcher du XVIIIe, un maître-autel, tombeau du XVIIIe, un retable et contre-retable en bois, des autels latéraux du XVIIIe, une Vierge à l'Enfant du XVIIe, une statue de saint Laurent du XIXe, un tableau Jésus sur la croix (1937) de Félix Rose (1867-1968)[16].
Au XIIe siècle, Guillaume de Saint-Jean, seigneur de la Pommeraie, donna l'église à l'abbaye de La Lucerne. En 1221, Hugues de Morville la transmit à l'Hôtel-Dieu de Coutances[16].
La dîme était partagée entre le prieur de l'Hôtel-Dieu, le curé du village, les abbayes du Mont-Saint-Michel et de La Lucerne[15].
L'église dépend de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[21].
  • Ancien presbytère aménagé en maison.
  • Oratoire et petite chapelle Notre-Dame de Bonsecours à l'Aumondière du XIXe siècle. Au-dessus de la porte de la chapelle, peinture (1921) de Félix Rose.
  • Grotte à la Vierge (1936) route du Tournebride.
  • Croix XIXe siècle et if funéraire du cimetière.
  • Croix de chemin (XVIIe et XIXe siècles) route de l'École et D 924.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 226.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 604.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Daniel et Emmanuel Delattre y voient le nom d'une ancienne famille seigneuriale du nom de Pomeroys qui participa à la conquête de l'Angleterre et posséda plus de cinquante fief dans ce pays[15]. Gautier, serait du même avis[16].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  4. « Orthodromie entre Saint-Sauveur-la-Pommeraye et Longueville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur-la-Pommeraye ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Granville », sur Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, (lire en ligne), p. 1524.
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. a et b Delattre, 2002, p. 226.
  16. a b et c Gautier 2014, p. 604.
  17. « Saint-Sauveur-la-Pommeraye (50510) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site du diocèse.