Saint-Loup-Terrier
Saint-Loup-Terrier est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Saint-Loup-Terrier | |
Village de Saint-Loup-Terrier, anciennement Saint-Loup-aux-Bois, avec l'église Saint-Loup. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Christian Belloy 2020-2026 |
Code postal | 08130 |
Code commune | 08387 |
Démographie | |
Population municipale |
182 hab. (2021 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 34′ 37″ nord, 4° 37′ 01″ est |
Superficie | 15,3 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierPrincipaux lieux-dits et écarts
modifier- le Terme (intégré au village)
- Terrier
- la Nau d'Huy
- la Cour des Rois
- les Normands
- le Préféré
- le Canivet
- Bartilleux
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Lambert, le cours d'eau 01 de la commune de Tourteron, un bras de Saint-Lambert, le Fossé 02 de la commune de Saint-Loup-Terrier et le Fossé 01 de la commune d'Ecordal[1],[Carte 1].
Le ruisseau de Saint-Lambert, d'une longueur de 21 km, prend sa source dans la commune de Baâlon et se jette dans l'Aisne à Attigny, après avoir traversé neuf communes[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Loup-Terrier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), prairies (37,7 %), forêts (16,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Lupus en 1239, Saint Leu en 1292[15].
Saint-Loup est un hagiotoponyme qui fait référence à Loup de Troyes, l'église de la commune lui est dédiée.
Terrier est un ancien hameau de la commune.
Histoire
modifierLa commune de Saint-Loup-Terrier est née de la fusion, en 1828, des deux communes de Saint-Loup-aux-Bois et de Terrier. Le village actuel est constitué des deux anciennes localités de l'ex-commune de Saint-Loup-aux-Bois ; le village éponyme ainsi que le hameau du Terme (localité qui est toujours indiquée par des panneaux de lieu-dit, apposés à ceux du nouveau village de Saint-Loup-Terrier). Terrier est, à présent, un hameau de la nouvelle commune.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en évolution de +2,82 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Loup, classée parmi les monuments historiques en 1984[24], possède notamment des fresques et une belle voûte lambrissée du XVIe siècle (inaccessible aux visiteurs), et de belles boiseries du XVIIIe siècle dans la sacristie.
-
L'église Saint-Loup vue du sud.
-
Porche d'entrée de l'église Saint-Loup.
-
La mairie de Saint-Loup-Terrier.
-
Entrée du village en venant de Guincourt.
-
Le rucher-école au hameau de la Cour des Rois.
Personnalités liées à la commune
modifier- Henri de Briquemault (mort le ), fut le seigneur de Saint-Loup-aux-Bois. Il était membre du conseil des modérateurs de l'académie de Sedan, lieutenant-général de la cavalerie de la sérénité électorale de Brandebourg. Il figure parmi les bienfaiteurs des colonies protestantes qui se fixèrent dans ce pays après la révocation de l'édit de Nantes en 1685[25].
- Louis de Monfrabeuf (1724-1792), ses parents s'y marièrent en 1723[26].
Héraldique
modifierLes armes de Saint-Loup-Terrier se blasonnent ainsi : |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Saint-Loup-Terrier » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Saint-Loup-Terrier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le ruisseau de Saint-Lambert »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Loup-Terrier et Launois-sur-Vence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Drozannée=1998, p. 1557.
- Almanach Matot-Braine, Reims, 1879, p292.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Elus signataires / Hervé Mariton », sur herve-mariton.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Loup », notice no PA00078501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie Ardennaise ou histoire des Ardennais, Paris, 1830, vol.1, p. 143 [1]
- Marie-Catherine-Zélie de Romance, née à Sery, mariée à l'église de Saint-Loup-aux-Bois, le 26 juillet 1723, et par contrat reçu au château de Terrier, à Charles de Monfrabeuf, chevalier, lieutenant au régiment de la Reine-Dragons, de la paroisse de Templeux-la-Fosse, à qui elle apporta les seigneuries de Thénorgues et de La Malmaison. (cf: La famille des Portes, dans Revue historique ardennaise, Paris : Alphonse Picard & fils, t.13, 1906, p. 31)
- « Saint-Loup-Terrier », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Histoire de Saint-Loup-Terrier (Ardennes), composée et imprimée par l'abbé L. Alexandre, curé de la paroisse, Saint-Loup-Terrier, 1894 — In-8°, cartonné par l'auteur, orné de vues de la mairie, de l'église et des châteaux de Saint-Loup et de Terrier. Tiré à 300 exemplaires.