Rue Sainte-Anastase
La rue Sainte-Anastase est une rue du 3e arrondissement de Paris.
3e arrt Rue Sainte-Anastase
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Archives | ||
Début | Rue de Turenne | ||
Fin | Rue de Thorigny | ||
Morphologie | |||
Longueur | 108 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1620 | ||
Dénomination | 1620 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9020 | ||
DGI | 8531 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle est située dans l'est du Marais à mi-chemin entre la place de la République et la place des Vosges.
Ce site est desservi par la station de métro Saint-Sébastien - Froissart.
Origine du nom
modifierCe nom lui vient des religieuses hospitalières de Sainte-Anastase, également appelées hospitalières de Saint-Gervais. Le mot « Anastase » provient du grec Anastasis, qui signifie « résurrection ».
Historique
modifierCette rue du Marais fut ouverte comme ses voisines en 1620, sous sa dénomination actuelle, au travers des propriétés de la couture Saint-Gervais, appartenant aux religieuses hospitalières Saint-Gervais, dites aussi de Sainte-Anastase[1].
Elle est citée sous le nom de « rue Saint Anastaze » dans un manuscrit de 1636.
Une décision ministérielle du 13 fructidor an VII fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. En vertu d'une ordonnance royale du , cette largeur est portée à 10 m[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Au no 1, la maison a appartenu au père de Libéral Bruant, puis à Nicolas Rollot et enfin à Jacques Dupille.
- Au no 3, la maison fut habitée par Henri Darracq, résistant communiste fusillé par les Allemands en 1941.
- Au no 10, maison habitée par Georges Dudach, fusillé au Mont-Valérien en 1942.
- Au no 12, Juliette Drouet vécut de 1845 à 1848 dans un appartement de cet immeuble où elle disposait d'un petit jardin
- Au no 14, Louis de Coulanges y mourut en 1675. Juliette Drouet y habita de à avant de déménager au no 12[3]
- Le no 22, François Couperin en aurait été propriétaire.
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Plaque au no 3.
Sources et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 490.
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (1re éd. 1844) (BNF 32357628, lire en ligne), p. 11.
- Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 638 p. (ISBN 2-84096-188-1), p. 572-573