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Rio Tinto Alcan

branche aluminium du groupe minier Rio Tinto

Rio Tinto Alcan Inc. représente la branche aluminium du groupe minier Rio Tinto. Né du rachat d'Alcan par Rio Tinto en 2007 qui l'a intégré à Rio Tinto Aluminium, il est depuis sa création le numéro un mondial du secteur[réf. nécessaire]. L'entreprise a annoncé en que le nom d'Alcan disparaîtrait graduellement de ses enseignes pour ne conserver que l'appellation Rio Tinto[2].

Rio Tinto Alcan
logo de Rio Tinto Alcan
Logo de Rio Tinto Alcan

Création 2007
Forme juridique FilialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Action Bourse de TokyoVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Montréal
Drapeau du Canada Canada
Actionnaires Rio TintoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie de l'aluminium (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits bauxite, alumine, aluminium (lingot, papier, produits d'emballage, câbles)
Société mère Rio Tinto (100 %)
Effectif 24 000 (avril 2009)[1]
Site web http://www.riotintoalcan.com/

Capitalisation non cotée
Chiffre d'affaires 24 milliards USD (2008)

Société précédente Alcan

Histoire

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L'entreprise Alcan est créée en 1902[réf. nécessaire]. Elle est rachetée en 2007 par Rio Tinto et devient Rio Tinto Alcan Inc en 2008.

En , Rio Tinto annonce un investissement de 2,7 milliards US$ pour rendre moderne les installations à Kitimat en Colombie-Britannique[3].

En , Rio Tinto et Alcoa annoncent la création de la coentreprise Elysis destinée à produire en 2024 de l'aluminium via une technologie réduisant les émissions de gaz à effet de serre lors de la procédure de fusion du métal, avec l'aide de l'entreprise Apple[4].

Activités

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Usine Rio Tinto Alcan à Alma au Québec.

Comme ses principaux concurrents, Alcoa et Rusal, Rio Tinto réalise trois activités principales : l'extraction de la bauxite, le raffinage de l'alumine à partir de la bauxite, et la production de l'aluminium à partir de l'alumine. En , il possède six mines de bauxite, dix raffineries d'alumine et 23 alumineries. Plus de la moitié de sa production de bauxite et d'alumine est à l'époque faite en Australie.

Énergie hydroélectrique

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Avec une puissance installée de 924 MW, la centrale de Shipshaw est la plus importante du réseau de RTA.

Rio Tinto Alcan est le plus important producteur privé d'électricité au Québec et deuxième en importance, derrière Hydro-Québec. L'entreprise possède six centrales hydroélectriques installées sur les rivières Saguenay et Péribonka, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. La puissance installée combinée de ces installations s'établissait à 2 919 MW en 2008.

Liste des centrales hydroélectriques de Rio Tinto Alcan au Québec (2008)
Centrale Mise en service Hauteur de chute (m) Débit maximal (m2/s) Nombre d'ouvrages Superficie du réservoir (km2) Nombre de groupes Puissance installée (MW)
Rivière Saguenay
Isle-Maligne[5] 1926 33.5 1525 9 1 053 12 448
Chute-à-Caron[6] 1931 48.8 585 1 32 4 222
Shipshaw[7] 1943 64 1 645 6 32.5 12 947
Rivière Péribonka
Chute-des-Passes[8] 1959 195.1 570 4 316 5 833
Chute-du-Diable[9] 1952 33.5 850 2 47 5 224
Chute-à-la-Savane[10] 1953 33.5 810 1 18.5 5 245

En plus d'être propriétaire de ces centrales, qui fournissent 90 % des besoins en énergie de ses alumineries au Québec, le reste étant alimenté par Hydro-Québec[11], les installations de l'entreprise jouent aussi un rôle régulateur d'un bassin versant de 73 800 km2. Les bassins versants s'étendent sur une distance de 550 km du nord au sud et de 200 km d'est en ouest[12].

Trois plans d'eau sont utilisés pour stocker les apports naturels. Le lac Saint-Jean reçoit le ruissellement de ses quatre affluents majeurs, les rivières Péribonka, Ashuapmushuan, Mistassini-Mistassibi et Métabetchouane, ce qui représente 75 % des apports du bassin versant. Pour le reste, l'entreprise dispose également de deux réservoirs pour réguler les bassins versants de lac Manouane et de Passes-Dangeureuses, dans la partie amont dh bassin versant de la rivière Péribonka[13].

Notes et références

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  1. Compte non tenu des salariés des activités en instance de cession
  2. « Abandon du nom Alcan : le gouvernement Couillard hausse les épaules », sur lesaffaires.com (consulté le ).
  3. La Presse canadienne, « Rio Tinto investit 2,7 milliards en Colombie-Britannique », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Apple paves the way for breakthrough carbon-free aluminum smelting method », sur Apple Newsroom (consulté le ).
  5. Rio Tinto Alcan, « Centrale de l'Isle-Maligne (1926) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  6. Rio Tinto Alcan, « Chute-à-Caron (1931) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  7. Rio Tinto Alcan, « Centrale de Shipshaw (1943) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  8. Rio Tinto Alcan, « Centrale de Chute-des-Passes (1959) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  9. Rio Tinto Alcan, « Centrale de Chute-du-Diable (1952) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  10. Rio Tinto Alcan, « Centrale de Chute-à-la-Savane (1953) », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  11. Rio Tinto Alcan, « Qui sommes-nous? », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  12. Rio Tinto Alcan, « Les bassins hydrographiques », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )
  13. Rio Tinto Alcan, « Les réservoirs et le lac Saint-Jean », sur Énergie électrique, Rio Tinto Alcan, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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