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Ramatuelle

commune française du département du Var

Ramatuelle est une commune française du département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est située sur la presqu'île de Saint-Tropez. La plage de Pampelonne, le cap Taillat et le cap Camarat constituent sa façade maritime.

Ramatuelle
Ramatuelle
Vue du village.
Blason de Ramatuelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Roland Bruno
2020-2026
Code postal 83350
Code commune 83101
Démographie
Gentilé Ramatuellois
Population
municipale
1 963 hab. (2021 en évolution de −6,26 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 00″ nord, 6° 36′ 43″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 324 m
Superficie 35,57 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Tropez
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Tropez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maxime
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Ramatuelle
Géolocalisation sur la carte : France
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Ramatuelle
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Ramatuelle
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Ramatuelle
Liens
Site web ramatuelle.fr

Géographie

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Localisation

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La commune est à 10,1 km de Saint-Tropez et 39,5 de Fréjus[1].

Situé en Provence dans le département du Var, le territoire de Ramatuelle est séparé du reste du canton de Sainte-Maxime par un arc de collines boisées qui en font un bassin versant isolé. Ce territoire comprend deux plaines littorales, un rivage de plus de 16 kilomètres constitué de la vaste plage de Pampelonne, d'autres plages plus réduites, et des caps Camarat et Taillat (celui-ci pour moitié avec la commune voisine de La Croix-Valmer). Le village, typique des sites perchés défensifs, s'élève sur un contrefort de la colline de Paillas à une altitude d'environ 130 mètres au sud de Saint-Tropez. Il domine la baie de Pampelonne et la plaine viticole.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Gassin, La Croix-Valmer et Saint-Tropez.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géologie et relief

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La consultation de la carte géologique et de sa notice montrent :

Soubassement

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Le cap Taillat.

Les roches du substratum affleurant sur la commune de Ramatuelle, comme dans l'ensemble de la presqu'île de Saint-Tropez, appartiennent au « socle primaire »[2] provençal. Ce sont des roches christalophyliennes, constituants des massifs des Maures et de l'Esterel.

Situés à l'est d'une grande faille nord-sud ou « accident de Grimaud, Moulins de Paillas » les faciès observables sur les terrains de la commune sont essentiellement constitués de gneiss plus ou moins feldspathiques et de granite.

Les gneiss : ce sont des roches de faciès hétérogènes, parfois micashisteux toujours fortement feldspathiques. Très localement le faciès devient anatectique. Les phénoblastes de feldspaths, parfois abondant, donnent des gneiss œillés (Embréchites) bien visibles dans le secteur de Pampelonne. En bordure de mer, dans la zone du cap Pinet et du Capon s'observent des bancs et amygdales de pegmatites et des alternances de lits de quelques millimètres à quelques décimètres de gneiss fins et de micaschistes feldspathiques

La variabilité de ces faciès de gneiss peut-être interprétée comme le résultat d'une hétérogénéité des matériaux originels, car le degré de métamorphisme, assez poussé (mésozone), est par ailleurs sensiblement le même pour ces différentes roches.

Le granite de Camarat : Il affleure du cap Camarat à l'Escalet en un bande est-ouest. C'est un granite à grain moyen riche en quartz et micas (muscovite et biotite). Fortement diaclasé et discordant par rapport à la structure principale ce granite est intrusif dans les gneiss que l'on retrouve localement sous forme d'enclaves. Son âge n'est pas connu.

Formations récentes

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Dépôts marins actuels

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Sismicité

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Il existe trois zones de sismicité dans le Var : la zone 0 à risque négligeable (c'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var ; malgré tout, ces communes ne sont pas à l’abri d’un effet tsunami, lié à un séisme en mer) ; la zone 1a à risque très faible (concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel) ; la zone 1b à risque faible (ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne vingt-et-une communes du nord du département). La commune de Ramatuelle est en zone sismique de très faible risque 1a[3].

Hydrographie et eaux souterraines

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La commune est arrosée par plusieurs ruisseaux côtiers sans source ni alimentation permanente, ils jouent périodiquement un rôle important lors des orages. Les principaux sont du sud vers le nord[4] :

  • la Liquette[5] ;
  • le Gros Vallat, ruisseau le plus important de la commune ;
  • l'Oumède[6] ;
  • les Baraques ;
  • la Mattarane ;
  • le Beauqui[7] ;
  • le Pascati[8] ;
  • le Tahiti[9] ;
  • les Mares ;
  • la Rouillère ;
  • le Pinet.

Les ruisseaux de la Rouillère et les Mares se prolongent sur la commune de Gassin. La Liquette se jette dans le Gros-Vallat. Les autres ruisseaux ont leurs embouchures réparties le long de la plage de Pampelonne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ramatuelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Tropez[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Tropez, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 13,4 % 470
Vignobles 27,6 % 967
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 5,1 % 179
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,5 % 193
Forêts de feuillus 4,9 % 170
Forêts de conifères 10,0 % 352
Forêts mélangées 26,9 % 944
Pelouses et pâturages naturels 0,2 % 8
Végétation sclérophylle 2,1 % 75
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,9 % 32
Plages, dunes et sable 0,8 % 29
Zones incendiées 2,2 % 77
Mers et océans 0,4 % 13
Source : Corine Land Cover[23]

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Pampelone et Bonne Terrasse.

Ramatuelle compte plusieurs lieux-dits et hameaux :

  • Pampelonne et sa célèbre plage ;
  • Salagrue ;
  • l'Oumède ;
  • Bonne Terrasse ;
  • Val de Pons ;
  • le Pébriet ;
  • les Combes-Jauffret.

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Le village de Ramatuelle est accessible par la route départementale RD 61 depuis Gassin, et la route départementale RD 93 depuis La Croix-Valmer et Saint-Tropez. Cette dernière dessert une grande partie des plages de la commune. La sortie de l'autoroute A8 la plus proche est la Sortie  36 Le Muy, via la route départementale RD 25 jusqu'à Sainte-Maxime et la route départementale RD 559, jusqu'à Gassin.

Voies ferroviaires

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Les gares TGV les plus proches sont :

Transports aériens

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Les aéroports les plus proches sont :

Ramatuelle est la commune de la Presqu'île de Saint Tropez qui comprend le nombre d'hélisurfaces (plateforme destinée à recevoir occasionnellement des hélicoptères, en dehors des aérodromes[24]) le plus élevé[25]. En quelques années, la Presqu'île de Saint Tropez serait devenue pendant la saison estivale, le plus important héliport d'Europe[26].

Transports en commun

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Quatre lignes de bus sont disponibles : trois lignes scolaires reliant la commune aux différentes écoles de Ramatuelle et Gassin ; une ligne régulière entre Ramatuelle, Gassin et Saint-Tropez[27].

Toponymie

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Certains ouvrages du XVIIIe siècle, donc obsolètes pour l'essentiel en ce qui concerne la toponymie, attribuent le nom de Ramatuelle aux Camatulliques[28] (Camatullici[29]) peuple du territoire de Toulon jusqu'au golfe de Grimaud qui aurait été mentionné par Pline sous le nom de regio Camatullicorum[30] et dont Ramatuelle aurait gardé le nom. Cependant le passage de C- initial à R- initial fait difficulté. En outre, Pline parle également de regio Camactulicorum[31]. Une autre hypothèse du XVIIIe siècle fait de Ramatuelle soit une formation toponymique latine basée sur rama « rame » ou grecque, sur cama « travail pénible, labeur forcé, peine »[32]. En ce cas, il manque l'explication de l'élément -tuelle qui est inanalysable. En outre, le terme latin qui désigne la rame est remus[33] et non *rama. Évariste Lévi-Provençal fait procéder le toponyme Ramatuelle de l'arabe Rahmat-ûllah « miséricorde divine »[34]. En effet, Ramatuelle et toute la péninsule de Saint-Tropez fut sous domination arabo-musulmane de 890 à 972. Les Arabes connaissent deux lieux de la région sous les noms de Jabal al-Qilâl « montagne des cimes »[35] et de Farakhshinit, forme arabisée du bas latin FRAXINETU « frênaie », à mettre en relation avec le second élément de la Garde-Freinet[36].

En revanche, les toponymistes (Albert Dauzat, Charles Rostaing, Ernest Nègre, etc.) n'ont pas analysé l'origine du nom de Ramatuelle[37],[38], ce qui signifie implicitement qu'ils rejettent les hypothèses précédentes et ne disposent pas d'assez d'éléments pour pouvoir proposer une explication pertinente. Pourtant, Ernest Nègre écrit : « [Les Arabes] ont aussi tenu des repaires sur la côte provençale comme la Garde-Freinet, il est donc possible de leur attribuer la dénomination de quelques noms de lieux. Mais la plupart des hypothèses faites dans ce sens manquent de sérieux. »[39]. C'est la raison pour laquelle il ne reprend pas l'hypothèse formulée par Évariste Lévi-Provençal.

Ainsi, l'élément toponymique -Freinet (de Fraxineto vers 993) est directement issu du terme roman[40], variante contractée de fraissinet qui signifie « frênaie » en occitan[Note 5].

La finale provençale -ella (équivalente au français -elle) s'analyse a priori comme le suffixe diminutif féminin gallo-roman -ELLA, d'origine latine. Le radical Ramatu- est obscur et s'explique peut-être par le substrat ligure, langue fort mal connue, mais qui est probablement à l'origine d'une certaine spécificité de la toponymie provençale par rapport à celle du reste de la Gaule (par exemple Manosque, Venasque, Branoux, Cimiez, etc.)[41]. Dans ce cas, cette terminaison pourrait représenter un suffixe -élu confondu par analogie avec le suffixe diminutif latin -ellu(m). On pense reconnaître -élu dans le nom de Cimiez (grec Kemenelon, latin Cemenelum), et Charles Rostaing précise qu'il n'est attesté sûrement que dans ce dernier[41].

Histoire

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Préhistoire

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Un des dolmens du Var les plus proches du bord de mer se trouve sur la commune de Ramatuelle dans la baie de la Briande. Le dolmen de la Briande est situé sur la partie ouest de la presqu'île du cap Taillat à deux ou trois mètres au-dessus du niveau de la mer. Datant de la fin du Néolithique il est constitué de dalles de schistes plantées dans le sol, seules vestiges de la chambre funéraire, la porte et le couloir ayant été détruits. Fouillé en 1939 et en 1958 le site a livré de l'outillage : pointes de flèches, haches polies etc. Les débris de poteries y sont abondants. On y a aussi trouvé des pendeloques en quartz, des perles de roches vertes et des débris humains. Les archéologues en ont déduit que le cap Taillat était à cette époque lointaine habité par des pêcheurs[42].

Antiquité

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La zone est peuplée par une tribu celto-ligure nommée Camatullique, avant d'être colonisée par les Romains. Ils installent deux fermes près de la plage de Pampelonne, la ferme des Baraques et celle des Salettes, qui possèdent toujours des éléments architecturaux romains. La mer s'engouffrait à cette époque jusqu'à cette petite colonie[43],[44].

Moyen Âge

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Au IXe siècle, la région est occupée par les Sarrasins durant quatre-vingt deux ans. Ils laissent peu de traces architecturales, mais on leur doit peut-être quelques toponymes comme le nom de Ramatuelle (voir la rubrique Toponymie). Les Sarrasins sont chassés par le comte Guillaume de Provence dit le Libérateur et en 1056, le territoire de Ramatuelle est cédé à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille qui entreprend la reconstruction du village. Les restes de muraille actuellement visibles datent de cette période[43].

La guerre de l'Union d'Aix est une période de troubles pour le village où de 1389 à 1399, la région connaît ravages et pillages de la part des troupes de Raimond de Turenne, connu sous le nom de Fléau de Provence[43].

 
Plan du village concentrique.

Au XVe siècle, les habitants de la région, effrayés par les incursions barbaresques, se retranchent sur les hauteurs de manière à se protéger des attaques pirates et afin de scruter au loin les bateaux qui s’approchent des côtes[43].

Renaissance

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Au cours des guerres de Religion, Ramatuelle est une place-forte de la ligue catholique du comte de Carcès qui s'oppose à la légitimité du roi « protestant » Henri IV. Le village est assiégé en 1592 par la milice de Saint-Tropez qui rase le village. On rapporte que les villageois à court de munitions, lancèrent des ruches d'abeilles aux assaillants fidèles au roi[44].

En 1620, le village est entièrement reconstruit, seuls quelques éléments de la muraille, dont la porte sarrasine et le clocher de l'église qui est une ancienne tour-de-guet, datent d'avant la reconstruction[45],[43].

Période moderne

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Jusqu'en 1855, la structure du village semble inchangée depuis deux siècles, construit de manière concentrique sur les hauteurs et densément peuplé, tandis que la plaine reste quasiment vierge de construction, à l'exception de quelques granges. Ensuite le village se développe par des infrastructures publiques (mairie, lotissements, école, routes...). Dès le début du XXe siècle, de profonds changements socio-culturels ont lieu. La polyculture fait place à la culture intensive de la vigne et le tourisme se développe[46].

Période contemporaine

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Avion de la RAF sur la base provisoire de Ramatuelle en 1944.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la région est occupée successivement par les Italiens puis les Allemands. Un groupe de résistants ramatuellois se distingue notamment en assurant l'exfiltration d'agents spéciaux débarqués du submersible Casabianca provenant d'Alger. La plage de Pampelonne est au cœur du débarquement de Provence, l'arrière-pays est profondément ravagé pour permettre l'installation d'une base militaire, comprenant une piste d'atterrissage. Après-guerre, il faudra plusieurs années pour déminer la plage, restaurer les routes et reconstituer les vignobles[43].

Dans la seconde moitié du XXe siècle, l'urbanisation de la plaine explose, notamment par la construction de maisons secondaires[47].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Jean Mouret[49] PCF Cultivateur
Henri Battini    
Henri Marques    
Gustave Étienne    
Albert Raphaël PS Conseiller général du canton de Saint-Tropez (1973 → 1985)
en cours Roland Bruno PS Ingénieur informaticien retraité
10e vice-président de la CC du Golfe de Saint-Tropez

Tendances politiques

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Intercommunalité

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Depuis le , la commune de Ramatuelle fait partie de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez.

Finances communales

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L'imposition des ménages et des entreprises à Ramatuelle en 2009[50]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 6,95 % 0,00 % 6,15 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 6,74 % 0,00 % 7,43 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 23,66 % 0,00 % 23,44 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 6,74 %* 0,00 % 8,55 % 3,84 %

Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :

  • total des produits de fonctionnement : 13 170 000 , soit 6 224  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 9 282 000 , soit 4 386  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 10 163 000 , soit 4 803  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 8 742 000 , soit 4 131  par habitant ;
  • endettement : 9 346 000 , soit 4 417  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,72 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,10 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 170 [52].

Jumelages

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Équipements et services publics

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Enseignement

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171 élèves sont scolarisés à Ramatuelle, qui dispose de deux établissements[53] : une école maternelle (deux classes) et une école élémentaire (cinq classes).

Les collégiens se rendent à Saint-Tropez et les lycéens se rendent à Gassin.

Deux médecins, une pharmacie et une infirmière sont installés sur la commune.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

En 2021, la commune comptait 1 963 habitants[Note 6], en évolution de −6,26 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600381485568620647640585602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
616615640665684781825771775
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
800803774781872803769762848
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9901 2531 2091 7621 9452 1312 2712 1272 077
2021 - - - - - - - -
1 963--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,5 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).

En 2018, la commune comptait 1 012 hommes pour 1 067 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,7 
9,7 
75-89 ans
11,2 
24,0 
60-74 ans
26,9 
22,5 
45-59 ans
23,4 
17,9 
30-44 ans
16,6 
12,0 
15-29 ans
9,3 
12,7 
0-14 ans
10,9 
Pyramide des âges du département du Var en 2021 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
10,1 
75-89 ans
12,6 
19,7 
60-74 ans
21 
20 
45-59 ans
19,9 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,4 
15-29 ans
13,2 
16,4 
0-14 ans
14,3 

Manifestations culturelles et festivités

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Depuis 1985, un festival de théâtre est organisé, sous l'initiative de Jean-Claude Brialy[59]. Deux autres festivals d'été sont organisés sur la commune[60] : un festival de jazz et un festival de musique classique.

Sports et loisirs

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La commune compte de nombreuses associations sportives, les plus importantes étant le Football Club de Ramatuelle (FCR) et le Tennis Club de Ramatuelle (TCR).

La paroisse Notre-Dame de l'Assomption, de confession catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Saint-Tropez.

Économie

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L'économie de Ramatuelle est essentiellement centrée sur deux activités : le tourisme et l'agriculture[61].

Tourisme

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Le tourisme à Ramatuelle s'est développé grâce à ses attraits naturels, aux possibilités de loisirs et d’animations et à une offre culturelle[62], la notoriété de la plage de Pampelonne, y contribuant, propulsant la commune dans les premières places du palmarès des villes les plus surfréquentées par rapport à leur population[63]. Comme dans d'autres communes du Golfe de Saint-Tropez où le Conservatoire du littoral, propriétaire des espaces remarquables s'est inquiété, Roland Bruno, maire de Ramatuelle pour que des accès à la nature comme le sentier du littoral soient mieux piétonnisés[64].

La capacité d'accueil de la commune[65] est importante, avec 376 chambres, dans 14 hôtels et 2635 emplacements, dans 7 campings, complétant la principale source d'hébergements l'été: environ 75 % des 3490 logements de la commune sont des résidences secondaires.

Agriculture

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Les premières traces de cultures de la vigne à Ramatuelle remonte à l'Antiquité, avec des implantations grecques[66]. Partiellement détruit durant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du débarquement de Provence, le vignoble a été remanié, vers l'obtention de l'AOC en 1946. La commune compte aujourd'hui une cave coopérative et cinq domaines viticoles.

Industrie

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Culture locale et patrimoine

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Patrimoine civil

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La commune compte de nombreux éléments patrimoniaux[67] :

  • Le dolmen du cap Taillat, datant de 2000 av. J.-C.[68],
  • Le menhir de Les Buis[69],
  • Bourg castral de Pampelonne (?)[70]
  • Une porte dite à tort « Sarrasine », puisqu'elle est du XVIIIe siècle[71],
  • Le phare du cap Camarat,
  • La caserne des douanes au pied du cap Taillat[72], datant du XIXe siècle,
  • Village de vacances du Merlier[73], sur le Cap Tallat Classé au titre de la Loi 1930 sur les paysages, route du phare de Camarat (1959-1965) par les architectes de l'Atelier de Montrouge en collaboration avec Louis Arretche : 35 maisons de villégiature,
  • Les moulins de Paillas et de Pampelonne[74],
  • Le château Volterra,
  • Le château de Saint-Amé,
  • et une demeure seigneuriale au centre du village[75],
  • Les ruelles et les maisons du centre-ville sont très belles et très pittoresques. Plusieurs scènes de la série du Gendarme de Saint-Tropez ont été tournées sur la commune de Ramatuelle[76].
  • Mémorial des résistants des Services spéciaux de la Défense Nationale, morts pour la France.

Patrimoine religieux

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Ramatuelle possède de beaux monuments dont :

Patrimoine environnemental

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La commune compte de nombreuses plages dont celle, connue, de Pampelonne. Le site du cap Camarat et du cap Taillat, protégé par le conservatoire du littoral pour la richesse de sa flore est aussi sur la commune de Ramatuelle.

En collaboration avec la mairie de Ramatuelle, le conseil général du Var et le conseil régional PACA, l'observatoire marin du SIVOM du littoral des Maures est créé en 1996[84]. Installé dans la commune voisine de Cavalaire-sur-Mer, il a pour objectif la gestion et l'observation des milieux marins et leur littoral.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Ramatuelle.

Les armoiries de Ramatuelle se blasonnent ainsi :

D'or à l'arbre arraché de sinople surmonté d'une étoile du même.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Tropez comprend deux villes-centres (Gassin et Saint-Tropez) et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Qu'il existe un nom arabe pour la péninsule de Saint-Tropez ou pour la Garde-Freinet ne signifie pas que ce toponyme soit issu de l'arabe, pas plus que Londres, nom français de London, ou Mayence, nom français de Mainz, n'impliquent une origine française pour ces deux noms de lieux européens. De même Rouen, par exemple, appelée Rudhûm par Ibrahim ibn Ya'qub, marchand arabe, et Ruðuborg par les Vikings, toponyme dont l'étymologie celtique ne doit évidemment rien aux langues arabe et norroise.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Site de l'Insee
Autres références
  1. Itinéraires
  2. (Fig. 1, Gouvernet et al. 1971, p. 7).
  3. Sismicité du Var sur le site de la préfecture, consulté le 22 avril 2011.
  4. Voir par exemple l'« analyse paysagère » du rapport de présentation du PLU : http://www.ramatuelle.fr/IMG/pdf/Rapport_presentation_plu.pdf.
  5. La Liquette sur le site du SANDRE.
  6. l'Oumède sur le site du SANDRE.
  7. le Beauqui sur le site du SANDRE.
  8. le Pascati sur le site du SANDRE.
  9. le Tahiti sur le site du SANDRE.
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Ramatuelle et Cogolin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Saint-Tropez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Tropez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  24. « Les survols d'hélicoptères de Saint-Tropez et ses environs fortement réduits par la préfecture », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  25. « Hélicoptères : Actions pour une régulation urgente des mouvements d'hélicoptères », sur Ramatuelle (consulté le ).
  26. « Sur la Riviera, le bruit des hélicos sème la discorde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. réseau de bus.
  28. Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1777, p. 10.
  29. Encyclopédie méthodique, Géographie ancienne, tome I, volume 20, 1787, p. 384.
  30. Notice de l'ancienne Gaule, 1760, p. 194.
  31. Michel Christol, « Pline l’Ancien et la formula de la province de Narbonnaise » in Ségolène Demougin, La Mémoire perdue, éditions de la Sorbonne, collection : Histoire ancienne et médiévale, Paris, 1994 (lire en ligne) [1]
  32. Histoire naturelle de Pline, vol. 2, 1771, p. 70.
  33. https://fr.wiktionary.org/wiki/remus.
  34. Histoire de l'Islam et des Musulmans en France, page 64 ; citant Evariste Lévi-Provençal, Histoire de l'Espagne Musulmane, tome II (1950).
  35. Histoire de l'Islam et des Musulmans en France, page 59.
  36. Histoire de l'Islam et des Musulmans en France, pages 56 et 60.
  37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet); le nom n'y est pas cité.
  38. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, t. II et III, 1991; même chose.
  39. Ibid., chapitre : Apport oriental, p. 289, § 3 : l'arabe, no 4527.
  40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 301.
  41. a et b Charles Rostaing, Les noms de lieux, Collection Que sais-je ?, Presses universitaires de France, 10e édition 1985, pp. 30-31 Chapitre II, Les Ligures.
  42. (Guide des sites préhistorique 2006, p. 111).
  43. a b c d e et f Rapport communal, p.12
  44. a et b E;Garcin, Dictionnaire historique & topographique de la Provence ancienne & moderne, p.320 [2]
  45. Site officiel de la commune
  46. Rapport communal, p.12-13
  47. Rapport communal, p.14
  48. La fiche biographique de BERNARD Joseph, Eugène sur le Maitron en ligne
  49. La fiche biographique de MOURET Jean sur le Maitron en ligne
  50. « Impôts locaux à Ramatuelle », taxes.com.
  51. Les comptes de la commune
  52. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  53. écoles à Ramatuelle.
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Var (83) », (consulté le ).
  59. site du festival de théâtre de Ramatuelle.
  60. festivals à Ramatuelle.
  61. l'économie à Ramatuelle.
  62. Tourisme à Ramatuelle.
  63. "Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans 20 Minutes, avec les grandes agences de presse [3]
  64. "Surfréquentation: où en est le Golfe de Saint-Tropez... et où se situe la limite?", article dans Var Matin le 15 juillet 2023 [4]
  65. [5].
  66. Viticulture à Ramatuelle.
  67. patrimoine de Ramatuelle.
  68. Dolmen du cap Taillat
  69. « Menhir de Les Buis », notice no ARR93_20098300100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  70. « Bourg castral de Pampelonne (?) », notice no IA83001194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  71. La Porte Médiévale dite Porte Sarrasine
  72. La Maison des Douanes au Cap Taillat
  73. Village de vacances Le Merlier
  74. Les moulins de Paillas et de Pampelonne
  75. Sur les traces des Sarrazins
  76. « lieux de tournage du Gendarme à Ramatuelle », sur autourdelouisdefunes.fr, 2007-2012 (consulté le ).
  77. « Eglise paroissiale Notre-Dame de l'Assomption », notice no MHR93_03834497ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  78. l'église Notre-Dame, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  79. Notice no PM83000432, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche
  80. Soutien à sa restauration par la Fondation du patrimoine
  81. Chapelle Sainte-Anne
  82. Chapelle Sainte-Anne
  83. Monument aux morts
  84. « Observatoire Marin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  85. landrucimetieres
  86. Juliette Gréco : visitez la maison de Juliette Gréco, Côté Maison, 28 août 2008.
  87. Diaporama, Côté Maison, 28 août 2008.
  88. Natalie Fischer, Saint-Tropez : Kaleidoskop der Region | Kaléidoscope de la région, MONS Verlag, , 240 p. (ISBN 978-3-946368-14-4), p. 168
  89. Olivier Ubertalli, « Baignez-vous sans peur avec Requin Chagrin », sur Le Point, (consulté le ).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Patrimoine de Ramatuelle, sur www.pop.culture.gouv.fr/
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
    Ramatuelle p. 443 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'Azur, B.38.688.87
  • Claude Gouvernet, Gérard Guieu et Claude Rousset, Guides géologiques régionaux, Provence, Paris, Masson et Cie, éditeurs, , 230 p. (ISBN 978-2-225-62810-8)
  • Carte géologique de la France à 1/50000, St.-Tropez cap Lardier, avec notice 12 p., Paris, Edition BRGM
  • Frédéric Boyer, Yves Coppens et al., Guide des sites préhistoriques, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Paris, Mémoires millénaires Éditions, , 232 p. (ISBN 2-9526647-0-6)

Articles connexes

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Liens externes

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