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Ports-sur-Vienne

commune française du département d'Indre-et-Loire

Ports-sur-Vienne, officiellement dénommée par décret du Premier ministre en date du [1] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Ports-sur-Vienne
Ports-sur-Vienne
Ports-sur-Vienne, vallée, coteau et plateau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Daniel Poujaud
2020-2026
Code postal 37800
Code commune 37187
Démographie
Gentilé Portais
Population
municipale
359 hab. (2021 en évolution de +2,57 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 58″ nord, 0° 33′ 17″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 123 m
Superficie 11,01 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Sainte-Maure-de-Touraine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ports-sur-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
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Ports-sur-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Ports-sur-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Ports-sur-Vienne
Liens
Site web ports-37.com/

Géographie

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Communes limitrophes de Ports-sur-Vienne
Marcilly-sur-Vienne
Luzé Ports-sur-Vienne  Nouâtre
Marigny-Marmande Pussigny Port-de-Piles
Vienne

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Ports.

La commune est bordée par la Vienne (sur 3,635 km) sur son flanc est. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,63 km, comprend également sept petits cours d'eau dont la Veude (1,518 km)[2],[3].

La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[4]. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 m3/s au mois d'août à 355 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 2 480 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 8,61 m le [5],[6]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Veude de Grisay à l'A10 » et « la vallée de la Veude de Ponçay à Grisay »[8],[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Courcoué à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 688,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ports-sur-Vienne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[17]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (10,8 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), eaux continentales[Note 2] (2,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[20].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Gaëtane Baranger    
mars 2014 En cours Daniel Poujaud   Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 359 habitants[Note 3], en évolution de +2,57 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
340325299339345402365405414
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
369364391404432407439408396
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
394398385451397415390414445
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
458437406345343347354356356
2018 2021 - - - - - - -
363359-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Toponymie

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Par un décret du , publié au Journal Officiel du , la commune de "Ports" prend officiellement le nom de Ports-sur-Vienne[1].

Histoire

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin de Ports.
  • Église paroissiale Saint-Martin

Les fours à tuiles, à briques et à chaux furent les premières usines qui apportèrent dans la région des possibilités de travail autres que la terre et les métiers attenants. C'est à Ports-sur-Vienne au XVIIIe siècle au lieu-dit les Tuileries que furent construits les premiers fours. En 1864, construction d'un, puis de trois fours à chaux au Vieux Port. En 1868, au lieu-dit le Coteau de Noyers au Vieux Port, construction d'une grand fabrique de sept fours à chaux à feu continu et flamme courte, mais le l'écroulement du coteau sur 140 m de long et 60 m de profondeur détruisit complètement l'usine. Cette catastrophe fit 25 morts et 8 blessés. En 1882, toujours à Ports au lieu-dit les Caves, deux fours à chaux avec hangar furent construits pour un fabricant d'Antogny-le-Tillac, monsieur Albert Tissier. En 1933, une SARL Chaux et gisement de Touraine Ancien Et. Tissier est constituée, et elle tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 1952, la fabrique sera partiellement détruite.

Logis défensif rectangulaire datant des XIVe et XVe siècles, ce château est resté durant trois siècles la propriété des familles Gillier et Périon, par le jeux d'alliances sur plusieurs générations. La famille Périon s’étant ruinée progressivement, Jean de Périon se vit saisir le château de Ports en très mauvais état en 1708[26]. Au Sud et perpendiculairement au logis existait une aile qui a été détruite et le mur d'enceinte a presque totalement disparu. Le château est flanqué de plusieurs tours carrées : celle au Nord est percée d'une meurtrière, et des deux tours sur la façade Ouest, la plus haute abrite un escalier à vis. A droite de l'entrée, bien qu'arasée, une tour circulaire défensive et à fonction de pigeonnier subsiste. Elle serait plus tardive et datée du XVIème siècle[27].

Le château de Ports est parfois appelé Haute Clair ou Hauteclaire, à ne pas confondre avec le lieu-dit de Haute-Claire, ancienne ferme seigneuriale située sur les hauteurs de Razines, ayant appartenu aux seigneurs de Razines et destinée à alimenter leur château de Chargé. En effet, plusieurs générations de seigneurs de Ports furent également seigneurs de Marmande et de Faye-la-Vineuse, terres attenantes à Razines. En 1565, Marie Gaudin, dame de La Bourdaisière et veuve de Philibert Babou, surintendant des finances de François 1er, achète le fief mouvant de Chargé-Artigny, se rapprochant de sa fille Marie Babou (1524-?), dame de Ports par son mariage en 1542 avec Bonaventure Gillier (1514-1584), maître d’hôtel du roi, seigneur des fiefs de Faye-la-Vineuse, de Marmande et de Ports. Peut-être existe-t-il dans cette association familiale entre les terres de Ports et de Chargé où se trouve la ferme seigneuriale de Haute-Claire, une analogie à l'homonymie quelquefois donnée au château de Ports. D'après des sources locales, ce surnom fut donné au château dans la seconde moitié du XXe siècle en référence à Hauteclaire : l'épée mythique du chevalier Olivier dans la chanson de Roland. Un jeu de mots à propos car la demeure est, de fait, haute et claire, de par la couleur blanche du tuffeau, la pierre crayeuse typique de la Touraine.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
  2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  3. « Carte hydrologique de Ports », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche Sandre - la Vienne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  5. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Station hydrométrique L7000610, la Vienne à Nouâtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  8. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  9. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Ports-sur-Vienne et Courcoué », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Courcoué », sur la commune de Courcoué - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Courcoué », sur la commune de Courcoué - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Ports-sur-Vienne ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Pierre Marie Danquigny, « Ports-sur-Vienne : Histoire de la commune », sur litteratur.fr, (mise à jour 2020 par la municipalité) (consulté le ).
  27. « Ports-sur-Vienne », sur tourainissime.blogspot.com (consulté le ).