Norodom Monissara
Norodom Monissara (né à Phnom-Penh le et mort en ) est un haut fonctionnaire et diplomate cambodgien[1].
Naissance |
Phnom-Penh |
---|---|
Décès | (à 52 ans) |
Nationalité | cambodgien |
Pays de résidence | Cambodge |
Activité principale |
haut fonctionnaire et diplomate |
Il est le fils du prince Norodom Phanuvong[2] (1871 - 1934), Premier Ministre sous le Roi Sisowath[3] et de la princesse Sisowath Bophasy [4](1901-1957), sœur aînée du prince Sisowath Youtevong. Il est donc le neveu du Prince Sisowath Youtevong et le cousin germain du Roi Norodom Suramarit.
Biographie
modifierNorodom Monissara a commencé ses études à Phnom Penh à l'école François Baudoin, puis au lycée Norodom. À la fin de ses études, il entre pour trois mois au monastère de Vatt Nuon Moniram, appelé aussi Vatt Than (car fondé par Khun Than, favorite du roi Norodom), pour parfaire ses connaissances en sanscrit et pâli. Il est ensuite envoyé en France, à Paris, au début des années 1950 pour un stage au Quai d'Orsay. À son retour à Phnom Penh, il entame une carrière au Ministère des affaires étrangères tout en étant le secrétaire particulier de Son Excellence Samdech Son Sann[5].
À partir de 1955, il est Directeur du Protocole au ministère des affaires étrangères, avant d'être nommé chargé d'affaires à l'ambassade royale du Cambodge à Bangkok (1961-1963), puis à Manille (1963-1965)[6]. Il revient ensuite reprendre ses fonctions de Directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères, qui n'est autre que son demi-frère, le prince Norodom Phurissara[7]. À la fin des années 1960, il est nommé Secrétaire Général du ministère des affaires étrangères[8]. Lors de la visite du Général de Gaulle au Cambodge en , le prince Norodom Monissara est le Directeur du Protocole officiel de toute la visite d'État. En 1968, il est ambassadeur du Cambodge à Canberra[9]. De mars à , il est mis aux arrêts par la République Khmère. Il sera assassiné avec la plupart de ses enfants et petits-enfants peu de temps après la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges en 1975.
Vie privée
modifierLe prince Norodom Monissara a eu quatre épouses et douze enfants[10]:
- de son union avec Neak Moneang Khek Samreth :
- le prince Norodom Chantaravouth (-1975)
- la princesse Norodom Ponnarangsey (-)
- le prince Norodom Nubbhivan (-1975)
- de son union avec Neak Moneang Chan Yonn (parente de la Reine Ang Mey) :
- la princesse Norodom Daravadey (-)
- la princesse Norodom Botum Bopha (-1975)
- le prince Norodom Vuthamoni (-1975)
- la princesse Norodom Makharasi (-1975)
- la princesse Norodom Suvann Neary ()
- la princesse Norodom Bophavadey (-1975)
- la princesse Norodom Monidara (-1975)
- de son union avec Neak Moneang San Saem :
- la princesse Norodom Saorot (-1975)
- de son union avec Neak Moneang Su Mut :
- la princesse Norodom Sutamuni (-1975)
Notes et références
modifier- Jeldres, Julio A. The Royal House of Cambodia, Monument Books, Phnom Penh, 2003 (ISBN 974-90881-0-8) édité erroné
- LAMANT Pierre Lucien, L'affaire Yukanthor, autopsie d'un scandale colonial,. 1989, 243 p., ph., (ISBN 2-85970-012-9)
- Voyage de sa majesté Sisowath, roi du Cambodge, en France, en l'année ... Michel Rethy Antelme, Olivier de Bernon, Éditions de la Bibliothèque Nationale du Cambodge, 2006. (ISBN 9995083523 et 9789995083526)
- Nepote, Jacques & Sisowath, Ravivaddhana Monipong, État présent de la Maison Royale du Cambodge, Institut de la Maison Royale du Cambodge, Paris, 1994
- « members.iinet.net.au/~royalty/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- The Straits Times - 7 juil. 1963
- http://unesdoc.unesco.org/images/0015/001554/155420mb.pdf
- Prisonnier des Khmers rouges, Norodom Sihanouk, (ISBN 2010121848 et 978-2010121845)
- The Sydney Morning Herald - 7 avr. 1968
- "État nominatif des Membres de la Famille Royale du Cambodge", Registre du Palais Royal, Phnom Penh, 1967