Montfroc
Montfroc est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montfroc | |||||
Église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Pasero 2020-2026 |
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Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26200 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montfrocois | ||||
Population municipale |
92 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 10′ 33″ nord, 5° 38′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 732 m Max. 1 533 m |
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Superficie | 14,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierMontfroc est situé à l'extrême sud-est du département, à 11 km à l'est de Séderon et à 30 km à l'ouest de Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Relief et géologie
modifierSites particuliers : Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Col de Curel
- Col de Fontvielle
- Col de la Roche
- Col des Chaux
- Combe Maure
- Crête de Lure
- Crête des Blaches de Paillar
- Crête des Serres
- Montagne Nauturière
- Rocher de Roucard
- Sommet de Larran (1379 m)
- Vallon de la Vache
- Vallon Sourd
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par[1] :
- le Jabron, affluent de la Durance ;
- le Ravin de Chassenet ;
- le Ravin de Laugier ;
- le Ravin de Marceillas
- le Ravin de Paillar ;
- le Ravin Gonsaud.
La Clue de Montfroc est goulet d'étranglement des eaux de un kilomètre de large[réf. nécessaire].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 042 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Séderon à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierLa commune fait partie de la Drôme mais elle n'est accessible par la route que par le département voisin des Alpes-de-Haute-Provence[1].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montfroc est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Boucart
- Cagarelle
- Chatmort
- Cieller
- Claux du Gon
- Condamine
- Esplane
- Font Lucie
- Foucol
- Gaïsset
- Garnaud
- Grignon
- Isabelle
- la Bégüe
- Lapierre
- la Tuilière
- le Col du Chabau
- le Galant
- les Anières
- les Crottes
- les Granges
- les Ormes
- les Ricoux
- Lirette
- Notre-Dame
- Piedblacun
- Ribasse
- Serre Savournine
- Sevas
- Taillas
- Villevieille
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Andrets est une ferme attestée en 1891[13].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1246 : castrum de Monte Froco (cartulaire de Montélimar, 17).
- 1337 : castrum de Montefroco et territorium Montis Froci (Duchesne, Dauphins de Viennois, 18).
- 1705 : Saint-Gervais Montfroc (dénombr. du royaume).
- 1891 : Montfroc, commune du canton de Séderon.
Étymologie
modifierPlusieurs hypothèses[15] :
- Albert Dauzat : le froco vient du couvent[réf. nécessaire].
- J.-C. Bouvier : il s'agit d'un patronyme Froc d'origine germanique (Frodecus)[réf. nécessaire].
- Coston (Toponymie de la Drôme) : Frocus est traduit par « terre en friche »[réf. nécessaire].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierAu sud, de part et d'autre de la limite (Crête de Lure) entre la commune et celle de La Rochegiron (Alpes-de-Haute-Provence), quatre tumuli (ou cairns) sont présents, dont deux sur la commune[1].
Protohistoire
modifierLes Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron. Ils font partie de la fédération des Voconces[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains
modifierAprès la Guerre des Gaules, la fédération des Voconces fait partie de la province romaine de Gaule narbonnaise.
Au IIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[16].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[14] :
- Au point de vue féodal, Montfroc était une terre patrimoniale des barons de Mévouillon.
- 1247 : elle passe (par mariage) aux Adhémar (Adhémar de Grignan[réf. nécessaire]).
- 1337 : les Adhémar soumettent la terre au fief des dauphins.
- 1487 : elle passe (par mariage) aux Clermont-Montoison (ou : de 1498 à 1550 aux Clermont-Montoison[réf. nécessaire]).
- 1540 : vendue aux Dupuy (ou : 1550[réf. nécessaire]).
- 1577 : passe aux Béranger.
- 1667 : passe aux Pontevès.
- 1672 : la terre appartient aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
Avant 1790, Montfroc était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église était celle d'un prieuré de bénédictins (filiation de Cluny) dépendant de celui de Lagrand (Hautes-Alpes). Les dîmes appartenaient au prieur du lieu[14].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Montbrun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Séderon[14].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierIntercommunalité
modifierMontfroc a fait partie, de 2002 à 2017, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron. Depuis le , elle est dans la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance[réf. nécessaire].
Politique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 92 habitants[Note 1], en évolution de +19,48 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierFête : le 15 août[22].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : lavande, agriculture, élevage, apiculture (miel)[22].
Chaque année, le village accueille une foire biologique le premier week-end d'octobre[réf. nécessaire].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Ruines du château médiéval[22].
- La Tourette, maison forte des XVe et XVIe siècles, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles[réf. nécessaire].
- Le château : au début du XVIe siècle, la paix étant revenue, la position fortifiée de la colline Notre-Dame est abandonnée au profit d'une construction de plaisance à proximité du hameau naissant de la Bégüe.
- C'était un vaste bâtiment rectangulaire accueillant au rez-de-chaussée de grandes écuries en croisées d'ogives et, à l'étage, les appartements du châtelain et de sa famille. La construction s'appuyait contre les rochers de la Garenne et les pierres furent extraites de la carrière des Baumes.
- Au XVIIe siècle, l'édifice s'enrichit d'une aile s'ouvrant vers le levant et d'un colombier indépendant au midi. Les anciens logis sont progressivement relégués au rang d'écuries et de fénières.
- Entre 1753 et 1764, Charles de Latour du Pin-Gouvernet, marquis de Lachau et seigneur de Montfroc, de Curel et d'autres places, entreprend, avec son frère l'évêque de Riez, les grands travaux qui donneront au château sa configuration quasi définitive. Les maîtres-maçons Jean Jourdan de Saint-Vincent et Louis Guende de Curel se chargent des travaux. À l'est de l'aile du XVIIe siècle est élevé un corps de bâtiment en pierres taillées, rehaussé d'une corniche en encorbellement. La façade est percée de quinze fenêtres et portes, et, de part et d'autre, furent édifiés deux pavillons ou tours. L'ensemble était desservi par deux escaliers à rampe de noyer. Le colombier fut réuni à la construction nouvelle au moyen d'un porche qui fermait la basse cour. Le rez-de-chaussée, percé de pièces voûtées, était destiné à accueillir les caves, les écuries et la bergerie[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierBlason | D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois heaumes d'or tarés de profil[23]. |
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Détails | Armes de la famille de La Tour du Pin-Gouvernet. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montfroc et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Les Andrets).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 230 (Montfroc).
- Claude Martel, L'oronymie d’une montagne provençale dans Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. Les Alpes de Lumière, no 145-146, page 222, 2004, 320 p., (ISBN 2-906162-70-1).
- Brigitte Beaujard, Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s., Gallia 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montfroc.
- « 26200 Montfroc (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Montfroc sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.