Maurice Couyba
poète et militant radical français
(Redirigé depuis Maurice Boukay)
Charles-Maurice Couyba, né le à Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône)[1] et mort le à Paris (14e)[2], est un homme politique français. Sous le pseudonyme de Maurice Boukay, il fut également poète et chansonnier[3].
Maurice Couyba
Maurice Couyba photographié par Georges Devred, agence Rol.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Pseudonyme |
Boukay |
Nationalité | |
Formation |
Faculté des lettres de Lyon (d) |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Partenaire | |
Distinctions |
Georges Brassens a interprété sa chanson Tu t'en iras les pieds devant (musique de Marcel Legay ; lire en ligne (Wikisource)). En 1913, un de ses poèmes, Des pas dans l'allée, est mis en musique par Camille Saint-Saëns.
Du point de vue politique il interpelle en 1919, le ministre des finances Louis-Lucien Klotz pour connaître ses intentions en ce qui concerne la répudiation des emprunts russes[4].
Mandats politiques
modifier- Député de la Haute-Saône de 1897 à 1907
- Sénateur de la Haute-Saône de 1907 à 1920
- Ministre du Commerce et de l'Industrie du au dans le gouvernement Joseph Caillaux
- Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale du au dans le gouvernement René Viviani (1)
Publications
modifier- L'Escholier et l'Étudiant, saynète infernale, avec Gabriel Montoya, représentée à la fête de l'Association générale des étudiants de Lyon, Casino des arts,
- Chansons d'amour, préface de Paul Verlaine, 1893
- Nouvelles chansons : rêves, joies, regrets, préface de Sully Prudhomme, 1895 Texte en ligne
- Chansons rouges (Wikisource), musique de Marcel Legay, illustrations de Steinlen, 1897
- Classiques et modernes. La réforme de l'enseignement secondaire, 1901 Texte en ligne
- L'Art et la démocratie : les écoles, les théâtres, les manufactures, les musées, les monuments, 1902 Texte en ligne
- Les Beaux-Arts et la nation, 1908 Texte en ligne
- La Chanson des mois pour la jeunesse, musique de Marcel Legay, 1913
- Panurge, haulte farce musicale en 3 actes, d'après Rabelais, avec Georges Spitzmuller, musique de Jules Massenet, Paris, Théâtre lyrique municipal,
- Françoise, drame lyrique en 4 actes, avec Édouard Francklin, musique de Charles Pons, Lyon, Grand Théâtre,
- Le Parlement français, 1914
- La Revue Nocturne, mélodie de Georges Hesse chantée pour la première fois par Mr Noté, de l'opéra, le au grand gala militaire de "L'Automobile aux armées", présidé par Mr Clemenceau (œuvre dédiée au Maréchal Joffre), Paris, éditions Louis Rouhier.
Sources
modifier- « Maurice Couyba », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
modifier- Son acte de naissance (n°1) dans le registre des naissances de Dampierre-sur-Salon pour l'année 1866.
- Son acte de décès (n°5765) dans les registres de décès du 14e arrondissement de Paris pour l'année 1931.
- « Evocation », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- (en) Kim Oosterlinck, Hope Springs Eternal. French Bondholders and the Repudiation of Russian Sovereign Debt,, Yale University Press, , 264 p., p. 132
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative aux beaux-arts :