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Ménaka

commune malienne

Ménaka (en berbère : ⵎⵏⴾⴰ) est une ville et une commune urbaine malienne, dans le chef-lieu du cercle de Ménaka et de la région de Ménaka[2].

Ménaka
Ménaka
Vue générale de Ménaka en octobre 2007
Administration
Pays Drapeau du Mali Mali
Région Ménaka
(chef-lieu)
Cercle Ménaka
(chef-lieu)
Maire Bayes Ag Mohamed (Adéma-Pasj)
Code 10010104
Démographie
Gentilé Ménais, Ménaise
Population 48 083 hab. (2024)
Densité 22 hab./km2
Population précédent recensement 14 781 hab.
Géographie
Coordonnées 15° 55′ 00″ nord, 2° 24′ 00″ est
Superficie 218 500 ha = 2 185 km2 [1]
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Mali
Voir sur la carte topographique du Mali
Ménaka
Géolocalisation sur la carte : Mali
Voir sur la carte administrative du Mali
Ménaka
Liens
Site web Ménaka.Mab

Géographie

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La localité de Ménaka est située sur la route nationale RN 20 à 1 507 km à l'est de la capitale Bamako[3]. La commune est bordée à l’est par la commune d’Inékar, au nord par celle de Tidermène, à l’ouest par le cercle d'Ansongo et au sud par la ville d'Ouallam en République du Niger.

Communes limitrophes de Ménaka (2009)
Talataye Tidermène Alata
Tin-Hama Ménaka (2009)  Andéramboukane
Ouattagouna Drapeau du Niger  Niger

Histoire

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La porte de la ville de Ménaka.

Au xixe siècle, la localité de Ménaka a été la « capitale » des Touaregs Iwilimiden.

La commune de Ménaka est créée en 1999[4].

Lors de l'insurrection de 2012, la ville est la première à tomber sous le contrôle d'un groupe rebelle touareg, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le [5]. Le MNLA est rapidement supplanté par des mouvements islamistes comme Ansar Dine, et surtout le MUJAO qui prennent le contrôle de la ville et y instaurent la charia. À la suite de l'engagement militaire de la France en janvier 2013 dans le cadre de l'opération Serval, l'armée française, appuyée par celle du Mali, reprend progressivement la boucle du Niger et notamment Gao le 26 et . De manière coordonnée, le même jour un contingent de soldats tchadiens et nigériens, venus du Niger, reprend Ménaka ainsi qu'Andéramboukane aux islamistes[6]. Durant les mois qui suivent, les troupes nigériennes sont chargées par la MINUSMA, avec des éléments français, de sécuriser la ville[7].

Au cours du mois de , la ville connaît un important afflux de déplacés (plus de 2 500 personnes) fuyant « d'abord les violences de l'État islamique, mais aussi les bombardements de l'armée malienne »[8]. L'émir du JNIM (qui a succédé à Ansar Dine), Iyad Ag Ghali, évoque « une période [...] sanglante où les gens se trouvent entre l'enclume des extrémistes et le marteau de l'armée de l'apostasie et des mercenaires de Wagner »[9],[10].

Population

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Carte communale (2009)

La population de la localité de Ménaka atteint 9 138 habitants en 2009[11].

Villages

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La commune s'étend sur 21 localités relevées lors du recensement général de 2009[12]. Les villages les plus peuplés sont :

  • Ménaka (9 138 habitants)
  • Zambouritène (1 600 habitants)
  • Ibogolitène (1 478 habitants)

Administration

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Année Maire élu Parti politique
2004 Bayes ag Mohamed Adéma-Pasj
2009 Bayes ag Mohamed Adéma-Pasj

Aux dernières élections communales du 26 avril 2009, la liste de l'ADEMA a recueilli 19 sièges, les 4 autres se répartissant équitablement entre le RPM et l'URD[13]. Il y a eu 16 910 suffrages exprimés pour 27 811 inscrits.

Jumelage

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Notes et références

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  1. [PDF] Document officiel
  2. « http://www.primature.gov.ml/index.php?option=com_content&view=article&id=8129:communique-du-conseil-des-ministres-du-14-decembre-2011&catid=79:les-communiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Distances, coordonnées sont mesurées à l'aide de Openstreetmap
  4. Promulgation de la loi no 96-059 le 4 novembre 1996
  5. Ménaka, triste symbole de la rébellion armée, un 17 janvier… par Mame Diarra Diop dans Le Journal du Mali le 17 janvier 2013.
  6. Les islamistes perdent encore du terrain dans 20 Minutes (édition suisse) le 28 janvier 2013.
  7. Trois minutes pour comprendre les enjeux de l'élection au Mali dans Libération du 26 juillet 2013.
  8. David Baché, « Mali: « Cri du cœur » pour les déplacés de Ménaka », RFI, (consulté le ).
  9. Wassim Nasr, « Sahel : apparition vidéo du chef d'Al-Qaïda et l’EI contrôle une base de l’armée malienne », France 24, (consulté le ).
  10. Elisabeth Pierson, « «La Russie sera vaincue» : le chef d'al-Qaida au Mali pointe Wagner dans une nouvelle vidéo », Le Figaro, (consulté le ).
  11. Instat Mali, 4e RGPH 2009, Répertoire des villages, p.289, mars 2013
  12. Instat Mali, 4e RGPH 2009, Répertoire des villages, p.290, mars 2013
  13. « Résultats détaillés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)le Mali en proie à une catastrophe alimentaire : le PAM appelle à un soutien urgent pour sauver des vies.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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