Louise Brimbeuf
Louise Brimbeuf, née Lefèvre, est une enseignante et résistante française, née le à Braye-en-Thiérache (Aisne) et décédé en déportation en février 1945 à Ravensbrück.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Louise Marguerite Lefèvre |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Lieu de détention | |
---|---|
Distinction |
Biographie
modifierLouise Marguerite Lefèvre est née le à Braye-en-Thiérache, petite commune de la Thiérache, dans une famille où le père est bourrelier et sa mère lingère[1]. Après avoir passé son certificat d'études primaires, elle rentre à l'école normale primaire pour devenir institutrice.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, elle est en poste à Dolignon en 1919 comme institutrice. Elle se marie en octobre 1919 avec Amand Brimbeuf, agent général en assurance dans sa commune natale[1].
Le couple s'installe d'abord à La Capelle en décembre 1919, puis à Erloy en 1921 et définitivement à Vervins en 1922[1].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, son époux, Amand Brimbeuf, est rappelé brièvement à l'activité militaire en , mais il est réformé le mois suivant par la commission militaire de Laon[1].
Avec l'occupation allemande de la région de Vervins, Louise Brimbeuf décide de s'engager dans la résistante avec son mari Amand Brimbeuf[1]. Elle est ainsi membre d'un réseau de résistance et participe conjointement avec Amand à ses activités de résistant[1]. Quelques jours avant un nouveau parachutage britannique, Amand Brimbeuf est capturé par les Allemands le . Le jour-même, elle est également interpellée par les Allemands à son domicile. Le , son époux est retrouvé mort dans sa cellule[1].
Louise Brimbeuf est envoyée d'abord dans un camp d'internement de la région parisienne où elle est déportée par le convoi l 212 parti de Paris vers Ravensbrück en mai 1944[1]. Elle est morte en déportation en février 1945, selon un jugement du tribunal civil de Vervins du [1].
Hommages
modifierLa ville de Vervins lui rend hommage en apposant une plaque commémorative, pour elle et son époux, à leur domicile. La rue où elle résidait, la rue des Prêtres est rebaptisée en rue Amand-Brimbeuf[1]. Son nom est donné à l'une des écoles primaires de la commune et elle est inscrit sur le monument aux morts communal[1]. Son nom est également apposé sur le monument des Instituteurs de Laon[1].
Décorations
modifier- Médaille de la Résistance française (décret du à titre posthume)[2].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Frédéric Stévenot, « Notice LEFÈVRE Louise Marguerite (épouse BRIMBEUF) », sur maitron.fr, Le Maitron, (consulté le ).
Notes et références
modifier- Frédéric Stévenot, « Notice LEFÈVRE Louise Marguerite (épouse BRIMBEUF) », sur maitron.fr, Le Maitron, (consulté le ).
- « Décret du 3 janvier 1946 portant attribution de la médaille de la Résistance française », Journal officiel de la République française, no 11, , p. 338-340 (lire en ligne, consulté le ).