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Lise Sarfati

photographe française travaillant aux États-Unis

Lise Sarfati, née à Oran (Algérie française), est une photographe et artiste française. Elle est connue pour ses photographies de personnages insaisissables et souvent jeunes, rétifs à toute tentative de fixation. Son travail explore notamment l'instabilité de l'identité féminine. Plus récemment, les photographies de Sarfati se sont concentrées sur la relation entre les individus et le paysage urbain. Elle a travaillé pendant des longues périodes en Russie et aux États-Unis.

Lise Sarfati
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
Oran (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions

Biographie

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Sarfati est né à Oran, Algérie en 1958. Elle est diplômée d'une maîtrise en études russes de l'université Paris-Nanterre en 1979. En 1986, elle devient photographe officielle de l'Académie des beaux-arts. De 1989 à 1998, elle vit en Russie et photographie le pays en pleine période de transition. Ses images de ruines urbaines et de jeunes dans des espaces clos sont l’objet de sa première œuvre majeure, Acta Est (2000) publiée par Phaidon. L’approche poétique de la série s’éloigne du photojournalisme, évoquant un monde riche à l’intersection entre la réalité et la fiction[1].

En 2003, elle voyage à travers les États-Unis et photographie des adolescents dans les villes d’Austin (TX) Asheville (NC), Portland (OR), La Nouvelle-Orléans (LO), Berkeley, Oakland et Los Angeles (CA). Le titre de cette série La Vie Nouvelle (2005) est inspiré par La vita nova de Dante Alighieri[2]. Le livre est publié par Twin Palms Publishers. Cette série affirme son intérêt pour des personnages jeunes. Ses projets suivants Austin, Texas (2008), On Hollywood (2010) et She (2012) ont exploré ses intérêts pour la psychogéographie, l'identité féminine et le quotidien.

Avec Oh Man (2017), une série de photo-tableaux richement détaillés représentant des hommes seuls marchant dans le centre-ville de Los Angeles, Sarfati quitte son format habituel de 35 mm, optant pour une chambre 4x5[3]. Les tirages de grand-format de cette série élargissent l’espace de contemplation du spectateur. L'une des photographies de cette série a été sélectionnée comme visuel officiel de Paris Photo 2017[4].

Le journaliste Sean O'Hagan, dans un article The Guardian, a écrit: "Les photographies de Sarfati, bien que d'une simplicité trompeuse au premier regard, ont une qualité mystérieuse qui tient en partie à sa combinaison de portraits, d'instantanés et de photo-tableaux arrangés"[5].

Sarfati a reçu le Prix Niépce[6] (1996) et le ICP Infinity Award[7] (1996). Entre 1996 et 2011, Sarfati a été membre de Magnum Photos.

Sarfati est actuellement représentée par Rose Gallery à Los Angeles[8].

Influence

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Le cinématographe Sam Levy a cité le travail de Sarfati comme source d'inspiration pour l’esthétique du film de Greta Gerwig nommé aux Oscars Lady Bird (2017)[9].

Expositions

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Monographies

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Collections

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Notes et références

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  1. (en-US) « Somewhere Magazine » (consulté le )
  2. (en-US) « American Suburb X », (consulté le )
  3. (en-US) « David Campany », (consulté le )
  4. (en) « Paris Photo », sur www.parisphoto.com, (consulté le )
  5. (en-GB) Sean O'Hagan, « Lise Sarfati – review », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Libération », (consulté le )
  7. (en) « International Center of Photography », (consulté le )
  8. (en-US) « Rose Gallery » (consulté le )
  9. (en) « Vanity Fair », sur Vanity Fair (consulté le )
  10. « Galerie Particulière » (consulté le )
  11. (it) « Camera » (consulté le )
  12. « Yossi Milo Gallery », sur www.yossimilo.com (consulté le )
  13. (en) « FOAM » (consulté le )
  14. (en-US) « Rencontres d'Arles », (consulté le )
  15. « Domus Artium Centro del Arte » (consulté le )
  16. « Maison Européenne de la Photographie » (consulté le )

Liens externes

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