Liévin de Trèves
Saint Liévin, né vers 660 et mort le 29 septembre 722 à Reims fut de 697 à 718 évêque de Trèves et de Laon.
Saint Liévin | |
Archevêque de Trèves Evêque de Laon | |
---|---|
Naissance | 660 |
Décès | 29 septembre 722 Reims |
Nom de naissance | Liutwin |
Nationalité | Franc |
Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît |
Fête | 23 septembre |
modifier |
En tant que saint patron de la paroisse de Mettlach, ses reliques sont portées à travers la ville en procession lors de la célébration annuelle de la Pentecôte.
Depuis le concile Vatican II, il est fêté le 23 septembre au lieu du 29 septembre, anniversaire de sa mort.
Ascendance
modifierFils de Saint Warin, comte de Poitiers et de Paris et de Gunza de Trèves, Saint Liévin appartient à la dynastie des Widonides.
Il est le neveu de son prédécesseur Saint Bazin, évêque de Trèves[1].
Mariage
modifierIl épouse, vers 685, Willligard de Bavière. De cette union sont issus au moins trois enfants[2] :
- Milon, comte de Trèves ;
- Wido, comte de Hornbach ;
- Peut être Rotrude de Trèves, qui épousa Charles Martel et devint duchesse d'Austrasie.
Carrière ecclésiastique
modifierSelon la légende, l'abbaye de Mettlach a été fondée après que Liévin soit allé chasser près de la Sarre. Il se lassa et s'endormit à l'ombre d'un arbre. Pendant qu'il dormait, le soleil a changé de position, l'exposant à ses rayons chauds, mais un aigle a balayé et s'est assis sur Liévin avec ses ailes déployées. Lorsque Liévin se réveilla, son serviteur lui raconta comment l'aigle l'avait protégé des brûlures du soleil. Par coïncidence, Liévin se trouvait être en train de faire la sieste sur le site de l'Aigle Miracle près de la chapelle Saint-Denis de Paris. Liévin a vu cela comme un signe envoyé par Dieu pour établir un monastère bénédictin sur ce site, et il est rapidement devenu un centre missionnaire chrétien. À l'emplacement de la chapelle originale de Denys se dresse aujourd'hui l'église paroissiale de St. Gangolf à Mettlach.
Lorsque Liévin est devenu veuf, il a rejoint le monastère qu'il a fondé à Mettlach en tant que simple moine.
Le 4 mars 705, à la mort de son oncle saint Bazin, Liévin lui succéda en tant qu'archevêque de Trèves[1]. Il devint également évêque de Laon peu de temps après[1].
Mort
modifierSaint Liévin est mort le 29 septembre 722 à Reims.
Son fils, Milo, lui succéda à la charge d'archevêque de Trèves.
Il fut inhumé dans l'abbaye de Mettlach. En 1247, ses reliques furent transférées dans la chapelle Saint Liévin (Liutwinuskapelle).
Postérité
modifierSaint Liévin était fêté le 29 septembre, anniversaire de sa mort jusqu'au Concile Vatican II, au cours duquel il fut décidé que le 29 septembre serait consacré à Saint Michel et que Saint Liévin serait fêté le 23 septembre en même temps que son oncle Saint Bazin.
Il existe plusieurs mosaïques représentant Saint Liévin dans la chapelle Saint Liévin de Mettlach.
-
Liévin fait construire le monastère de Mettlach
-
Entrée du monastère
-
Liévin entre à Reims.
-
Mort de saint Liévin
-
Transfert de son cercueil
Notes et Références
modifier- Martin Persch, « Heiliger Liutwin, Erzbischof von Trier », sur Biographiisch-Bibliographisches Kirchenlexicon, Verlag Traugott Bautz (consulté le ).
- « St. Ludwin », sur Catholic Online, Saints & Angels, Catholic.org (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Constantin von Briesen : Urkundliche Geschichte des Kreises Merzig-Wadern. Franz Stein, Saarlouis 1863.
- Georg Gresser : Geschichte des Bistums Speyer bis zum Ende des 11. Jahrhunderts. Quellen und Abhandlungen zur Mittelrheinischen Kirchengeschichte Band 89. Mainz 1998.
- Georg Gresser: Liutwin. In: Lexikon für Theologie und Kirche. 3. Auflage. Band 6. Freiburg 1997, Sp. 1009.
- (de) Andreas Heinz, « Liutwin », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 14, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 725 (original numérisé).
- Andreas Heinz : Heilige im Saarland. 2. Auflage. Saarbrücker Druck und Verlag, Saarbrücken 1991, (ISBN 3-925036-44-X).
- Roman Koll: Mettlach in seinen Heiligtümern aus alter und neuer Zeit, 2. erweiterte Auflage der Ausgabe von 1923, Mettlach 1948.
- (de) Franz Xaver Kraus, « Ludwin », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 19, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 616-617.
- (de) Martin Persch, « Liutwin (Ludwin, Leodewinus) », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 5, Herzberg, (ISBN 3-88309-043-3, lire en ligne), colonne 143 .
- Friedrich Schneider: Die Trinkschale des Heiligen Lutwinus zu Mettlach. Von Zabern, Mainz 1905 ().