Jean-Marie Brandt
Jean-Marie Brandt, né le à Genève, est un écrivain, poète, et enseignant.
Biographie
modifierOrigines, enfance et famille
modifierJean-Marie Brandt naît le [1] à Genève de parents neuchâtelois. Il passe les six premières années de sa vie dans une ferme de Tolochenaz, dans le canton de Vaud[2]. Il devient orphelin de père à l'âge de 15 ans[2].
Il est marié[2] et père de deux enfants[3].
Études
modifierAu terme de ses études secondaires au Collège Champittet[1], conclues en 1966 par une maturité gymnasiale à Genève[3], il étudie le droit et rédige une thèse de doctorat en sciences économiques sur l'Europe[1].
Il obtient en 1990 un doctorat ès sciences économiques pour sa thèse intitulée L'Obligation de réciprocité, pour une position stratégique de la Suisse face à l'Europe de 1992.
Il soutient encore en 2009 une thèse en théologie à l'Université de Lausanne sur l'obsolescence de l'offre religieuse[4],[5].
Parcours professionnel
modifierIl exerce la profession de banquier, notamment à la Société de banque suisse[3]. Après avoir siégé au comité de direction du Crédit foncier vaudois, il rejoint la Banque cantonale vaudoise (BCV) en 1995 à la suite de la fusion des deux établissements[6]. Il y est responsable du réseau des succursales et de la clientèle privée[6].
Il devient en 1999[1] directeur de l'Administration cantonale des impôts du canton de Vaud, où il a la charge de redresser les finances publiques[6],[7] et mène une réorganisation du service[8]. Il démissionne de ce dernier poste en 2003, à la suite de poursuites judiciaires engagées contre d'anciens dirigeants de la BCV[9], et prend une retraite anticipée en 2005[10].
Parcours littéraire
modifierIl écrit son premier roman, Le Chat[11], sous le pseudonyme de Jean-Marie Rémy[10].
En 2007, Jean-Marie Brandt publie aux Éditions Slatkine Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, premier tome d'une suite romanesque en plusieurs volumes[3].
Autres activités
modifierIl préside la fédération des paroisses catholiques du canton de Vaud[10] de 2001 à 2009[12].
Il donne des cours à l'Université populaire de Lausanne[13].
Publications
modifier- Le Fondateur du Rotary (traduction de l'œuvre de James P. Walsh, The Fonder of the Rotary, (ISBN 0-906360-02-1) Scan Books, Grande-Bretagne), Éditions Fima SA, 1982
- L'Obligation de réciprocité, Pour une position stratégique de la Suisse face à l'Europe de 1992, thèse de doctorat ès sciences économiques, faculté de droit, Université de Neuchâtel (Suisse), Montreux, Imprimerie Corbaz SA, Montreux, 1990
- Les Atouts de la Suisse face à l'Europe, Lausanne, Éditions Favre SA, 1990[14]
- Le Chat, (sous le pseudonyme de Jean-Marie Rémy), Vevey, L'Aire, 2002[11]
- Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 1, Le Grand-Saint-Bernard des ténèbres, Genève, Éditions Slatkine, 2007[10]
- Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 2 Le Vatican des ténèbres, Genève, Éditions Slatkine, 2009[15],[16]
- L'Obsolescence de l'offre religieuse (thèse de doctorat en théologie), Genève, Éditions Slatkine, 2010
- La Crise ? Quelle Crise ?, Genève, Éditions Slatkine, 2015[17]
- Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 3, suite et fin : le Procès du Vatican, Éditions Slatkine, Genève 2022
- Revue sillages : de nombreux poèmes
- C'est l'emploi qu'on assassine, contre la finance-casino, pour une économie au service de l'homme, Saint-Maurice, Éditions Saint-Augustin, 2019[18]
Notes et références
modifier- « Jean-Marie Brandt », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
- Gilbert Salem, « Le patron du fisc vaudois a une fibre de poète », 24 heures, , p. 30 (lire en ligne)
- Gilbert Salem, « La jubilation d'élever les paroles en débat » , 24 heures, (consulté le )
- Philippe Dumartheray, « Pour l'ex-grand patron vaudois, l'économie se substitue à la religion » (avec photo), 24 heures, , p. 33 (lire en ligne)
- Agence de presse internationale catholique, « L’ancien président de la FEDEC-VD devient docteur en théologie », sur cath.ch, (consulté le )
- Yelmarc Roulet, « Un manager nommé à la tête du fisc vaudois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Michel Zendali, « Le fisc vaudois est malade, il se soigne » (avec photo), L'Hebdo, , p. 29 à 32 (lire en ligne)
- Yelmarc Roulet, « Questions à Jean-Marie Brandt, patron du fisc vaudois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Michel Pont, « Le chef des impôts sacrifié », 24 heures, , p. 3 (lire en ligne)
- Gilbert Salem, « Jean-Marie Brandt plonge dans l'antre du Grand-Saint-Bernard », 24 heures, , p. 26 (lire en ligne)
- Gilbert Salem, « Ce redoutable félin antique », 24 heures, , p. 14 (lire en ligne)
- Philippe Dumartheray, « Les catholiques cherchent un président », 24 heures, , p. 23 (lire en ligne)
- « Le scandale du Crédit Suisse, une leçon de choses pour tous », sur Université populaire de Lausanne (consulté le )
- Pierre Veya et Xavier Pellegrini, « La fin des privilèges », L'Hebdo, , p. 41 et 43 (lire en ligne)
- Jean-Marc Theytaz, « La religion dans un roman-fiction », Le Nouvelliste, , p. 34 (lire en ligne)
- Juliette David, « Lu pour vous », Suisse magazine, nos 261-262, (lire en ligne)
- « Progression imposée de la norme américaine », sur agefi.com, (consulté le )
- Anne-Sylvie Sprenger, « Face à la crise, l’Église doit jouer son rôle d’éclaireur », sur www.reformes.ch, (consulté le )
Liens externes
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- (de) A D S - Autorinnen und Autoren der Schweiz - Autrices et Auteurs de Suisse - Autrici ed Autori della Svizzera.
- Anne-Sylvie Sprenger, « « L’absence de l’Église dans le débat actuel nous choque » », Le Courrier, (lire en ligne )