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Henry Drucker[1], né vers 1850 et mort le [2], est un chansonnier et auteur dramatique français actif de la fin des années 1870 au début des années 1900.

Henry Drucker
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Biographie
Décès
Nationalité
Activités

Biographie

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Malgré une œuvre importante jouée et interprétée sur une période de plus de trente ans de 1877 à 1909, on ne sait pratiquement rien d'Henry Drucker sinon qu'il était d'origine alsacienne[3] et qu'il a été membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de 1895[4] à sa mort.

On lui doit les paroles de plus de quatre cents chansons de la fin des années 1870 au début des années 1900 sur des musiques, entre autres, de Gustave Goublier, Tony Rieffler, Léopold Gangloff, Paul Fauchey, Gaston Maquis, Lucien Collin ou Henri Rosès.

Il est également l'auteur des livrets d'une douzaine d'opérettes et de vaudevilles comme Comme on fait son lit..., pièce en un acte jouée au Théâtre d'Application le .

Carrière

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comme chansonnier
  • 1879 : Dans ma nacelle, barcarolle, musique d'Abel Queille[5]
  • 1879 : Te souviens-tu ma belle, rêverie-barcarolle, musique d'Abel Queille
  • 1880 : Le Rhin, mazurka chantée, musique d'Olivier Métra
  • 1880 : La Marguerite, mazurka chantée, musique d'Olivier Métra
  • 1880 : Ballade arabe, musique de Louis Gregh
  • 1880 : Fatma, réponse à la ballade arabe, musique de Louis Gregh
  • 1880 : Voici les beaux jours, polka chantée, musique de Tony Rieffler
  • 1880 : A ton bras, polka chantée, musique de Tony Rieffler
  • 1880 : Seule, mazurka chantée, musique de Tony Rieffler
  • 1881 : Les bois reverdissent, chanson, musique d'Abel Queille[6]
  • 1881 : C'est égal !, chansonnette, musique d'Abel Queille[7]
  • 1882 : Le Bonnet de Marguerite, chanson, musique d'Abel Queille[8]
  • 1883 : C'est le secret de Polichinelle, chansonnette, musique d'Abel Queille[6]
  • 1883 : Nina, ma belle, barcarolle, musique d'Abel Queille
  • 1883 : Mignonne, donne-moi ta bouche fraîche, mélodie, musique d'Albert Petit
  • 1884 : C'est pas ma faute, j'suis grise !, chansonnette, musique d'Abel Queille[9]
  • 1886 : Les blés sont fauchés, villanelle, musique de Jules Javelot[10]
  • 1886 : Cette fois, ça y est, chansonnette, avec Albert Fontana, musique de Lucien Collin
  • 1886 : Le Chemin du ciel, chansonnette, avec Albert Fontana, musique d'Henri Chatau
  • 1886 : Zut !, chansonnette, avec Albert Fontana, musique de Tac-Coen
  • 1886 : Baisers, envolez-vous !, chansonnette valse, avec Albert Fontana, musique de Germain Laurens
  • 1886 : La Fête de mon mari, chansonnette, avec Albert Fontana, musique de Félix Chaudoir
  • 1886 : Comment on se quitte, chanson, musique de Tac-Coen. Mention honorable au concours de chansons de l'Éden-Théâtre[11]
  • 1886 : L'Honneur du soldat, chanson patriotique, avec Albert Fontana, musique de Tac-Coen[12]
  • 1888 : La Bouquetière, chansonnette, musique de Gaston Maquis
  • 1888 : Un baptême, chansonnette, musique de Gaston Maquis
  • 1888 : Sous les toits, chanson, musique de Gaston Maquis[13]
  • 1888 : Baisers volés, romance, musique de François Wohanka
  • 1888 : Dans les tambours, marche, musique de Gaston Maquis
  • 1891 : Salut aux hirondelles, musique de Gaston Maquis
  • 1891 : Retour au nid, romance, musique de Gaston Maquis[14]
  • 1891 : Les Petites Marionnettes, avec Alexandre Trébitsch, musique de Gustave Goublier[15], chanson créée par Paula Brébion à la Scala.
  • 1891 : Je t'aime !, romance, musique de Gustave Goublier
  • 1891 : Bonjour, petite Thérèse, idylle, musique de Gustave Goublier
  • 1892 : C'était un rêve, romance, musique de Gaston Maquis. Interprétée par Émile Mercadier en 1925 (disque Pathé n° 4760).
  • 1892 : Lettre à Mme ***, mélodie, musique d'Albert Corbin
  • 1896 : Adieu baisers (Nous n'irons plus au bois), avec Auguste Ménard, musique de Gustave Goublier[16]
  • 1901 : Pourquoi m'aimer ?, musique de Gustave Goublier
  • 1907 : A tes beaux yeux, valse lente, musique de Gustave Goublier[17]
  • 1908 : L'Espiègle !, chansonnette enfantine, musique de Gustave Goublier[18]
  • 1909 : Le Clou, mazurka, avec Auguste Ménard, musique de Gustave Goublier[19]
  • 1909 : Histoire d'omnibus, démangeaison en 3 couplets, avec Auguste Ménard, musique de Gustave Goublier[20]
  • 1909 : Il faut en passer à la femme, avec Raoul Benoit, musique de Gustave Goublier[21].
comme auteur dramatique

Discographie

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  • 1925 : C'était un rêve, paroles d'Henry Drucker, musique de Gaston Maquis (1892), romance interprétée par Émile Mercadier de l'Eldorado, disque Pathé double face n° 1760[30].

Notes et références

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  1. Également orthographié Henri Drucker dans la presse de l'époque.
  2. D'après la notice d'autorité de la BnF qui ne précise pas le lieu du décès. Le nom d'Henry Drucker ne figure pas sur les tables décennales de décès 1903-1912 de l'état-civil en ligne de la Ville de Paris.
  3. Les tombes d'Alsace-Lorraine. Le XIXe siècle, 24 octobre 1886, p. 1, à lire en ligne sur Gallica.
  4. Liste générale alphabétique des membres stagiaires au 31 décembre 1895. Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, exercice 1895-1896, p. 247, à lire en ligne sur Gallica.
  5. Abel Queille. Le Grillon, 25 juillet 1887; p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  6. a et b Partition à lire en ligne sur Gallica.
  7. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  8. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  9. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  10. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  11. Courrier des théâtres. Le Figaro, 25 mai 1886, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  12. Échos des théâtres, La Justice, du 6 août 1886, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  13. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  14. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  15. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  16. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  17. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  18. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  19. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  20. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  21. Partition à lire en ligne sur Gallica
  22. Armand-Jean-Marie Laffrique (Paris 1858-Hanoï 1911) mena parallèlement à une carrière de journaliste, chansonnier, librettiste et auteur dramatique, une carrière de haut fonctionnaire qui le conduisit du cabinet du ministre de l'Agriculture aux postes de vice-résident au Annam et au Tonkin puis d'administrateur des services civils en Indochine.
  23. Faits divers. Le Monde artistique, 2 mars 1878, p. 7, à lire en ligne sur Gallica.
  24. Faits divers. Le Monde artistique, 4 mai 1878, p. 7, à lire en ligne sur Gallica.
  25. Revue des théâtres. Le Petit Journal, 28 mars 1879, p. 6, à lire en ligne sur Gallica.
  26. Théâtres. La Liberté, 10 juin 1879, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  27. Théâtres. La Liberté, 20 avril 1880, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  28. Joseph Schiffer dit Torin (1860-1907) acteur et auteur dramatique.
  29. A Paris; Revue des concerts de Paris. L'Art lyrique et le music-hall, janvier 1898, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
  30. Mercadier, de l'Eldorado. Répertoire des disques Pathé, année 1925, p. 225, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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