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Henri Gourdeaux

personnalité politique française

Henri Gourdeaux, né le , à Épiry (Nièvre) et mort le à Paris (15e), est un syndicaliste français des PTT, où il fut un militant de premier plan durant 60 ans. Personnalité du Parti socialiste dès avant 1914, il fut un des dirigeants nationaux du Parti communiste français. Il a été également conseiller général de la Seine entre 1935 et 1940, puis de 1945 à 1959.

Biographie

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Militant politique

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Fils d'un chef de gare[1], il entre en 1902 aux PTT, comme surnuméraire puis commis. À la suite de sa participation le , il est déplacé de Paris à Avignon. Il reste neuf ans dans le Vaucluse, où il devient un des dirigeants de la Fédération socialiste; il est candidat député en 1910 et 1914. En 1915 il est de retour à Paris. Il est un des fondateurs du Parti communiste français, en 1920, lors du congrès de Tours.

En 1921 il entre au comité directeur de ce parti. Cet organisme prend le nom de comité central en 1924. Henri Gourdeaux en sera membre, jusqu'en 1947. En 1924, il est emprisonné trois mois pour « attentat contre la sureté extérieure et intérieure de l’État », après avoir dénoncé l'occupation de la Ruhr ordonnée par le gouvernement de Raymond Poincaré afin de contraindre l’Allemagne à accélérer les paiements[2].

Syndicaliste

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Avant 1914, il est membre de l'Association générale des agents des PTT. Cette « AG » se transforme en Syndicat national des agents des PTT en 1918. Il y anime la fraction qui quitte la CGT en 1921, pour la CGTU.

En 1925, il est élu secrétaire général de la fédération des PTT de la CGTU, fonction qu'il détient jusqu'à la réunification syndicale de 1936. Antoinette Gilles le tient informé des mouvements de la CGT[3]. Membre du bureau confédéral de la CGTU en 1933, il est élu en 1936 secrétaire-adjoint de la fédération postale CGT réunifiée, dont Albert Perrot est le secrétaire général. Il n'est pas réélu à ce poste en 1938. De 1940 à 1944, il est l'un des dirigeants clandestins du syndicalisme postier, en même temps qu'il occupe des responsabilités dans le PCF. Il avait, à ce titre, été condamné à mort par contumace

Élu politique

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Sources

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Notes et références

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  1. Justinien Raymond, Jean Maitron, Yves Lequin, François Roux, Notice « GOURDEAUX Henri », Le Maitron en ligne.
  2. Bruno Fuligni, La France rouge. Un siècle d’histoire dans les archives du PCF, Les Arènes,
  3. Jean Maitron et Claude Pennetier, « GILLES Antoinette », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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