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Georges Izambard

professeur de rhétorique français

Georges Izambard, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un professeur de rhétorique, qui devint l'ami d'Arthur Rimbaud, son élève à Charleville. Il quitta ensuite l'enseignement pour devenir journaliste.

Georges Izambard
Georges Izambard, photo d'auteur inconnu.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alphonse Georges Fleury Izambard
Nationalité
Activité
Enfant
Pierre Izambard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Le départ pour la promenade - ou - La famille de l'artiste, par Auguste Renoir. Marie Izambard est debout à droite, vêtue de rouge et portant un chapeau de paille.

Georges Izambard fut nommé, en janvier 1870, professeur de rhétorique au collège de Charleville, où il ne tarda pas à remarquer parmi ses 25 élèves un certain Arthur Rimbaud, dont il deviendra l'ami. Il fut un des premiers qui le guida sur la voie de la littérature, et ce malgré la désapprobation de sa mère, Vitalie Rimbaud[2].

Izambard avait épousé en premières noces la fille du sculpteur René Fache, marié à l'une des quatre sœurs Gindre, et qui avait fait de lui un buste alors qu'il était encore enfant. Les trois autres sœurs sont connues dans l'histoire de la littérature sous le nom des demoiselles Gindre pour avoir hébergé Arthur Rimbaud à Douai.

Plus tard, remarié, il résida à l'extrême fin du XIXe siècle dans les communs du château des Brouillards[3] sur le versant nord de la butte Montmartre à Paris, où il fut voisin d'Auguste Renoir.

C'est la fille de Georges Izambard, Marie, qui figure sur le tableau de Renoir intitulé La Famille de l'artiste[4].

 
Lettre de Rimbaud à Izambard du

Son fils, Pierre, comme lui professeur, fut le gendre du peintre Adolphe Gumery qui l'a, ainsi que lui-même, portraituré. Pierre Izambard a coécrit au moins un article sur Rimbaud, au Mercure de France[5].

C'est certainement à la chartreuse de Neuville[6] près de Montreuil, où était alors installée l'association La Clairière qui y offrait un hébergement de vacances aux artistes et à leurs familles, qu'en 1912 les Izambard rencontrèrent les Gumery.

Atteint de surdité, il ne peut poursuivre une longue carrière dans l'enseignement. Il s'oriente vers le journalisme et meurt en 1931, devenu hémiplégique[7]. Il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine[8].

Œuvres

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  • À Douai et à Charleville. Lettres et écrits inédits [d'Arthur Rimbaud] commentés par Georges Izambard, Paris, Kra, 1927.
  • Rimbaud tel que je l'ai connu, Paris, Le Mercure de France, 1947[9].
  • J'ai toujours su qu'il était prodige[réf. nécessaire]

Liens externes

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Notes et références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Neuilly-sur-Seine, n° 132, vue 17/102.
  2. Serge Bédère, « Georges Izambard, témoin tranquille mais actif du passage à l'écriture de Rimbaud », Adolescence, vol. 242, no 2,‎ , p. 507–517 (ISSN 0751-7696, DOI 10.3917/ado.056.0507, lire en ligne, consulté le )
  3. Le château sur le site Structurae
  4. rimbaudivre.blogspot
  5. Henri de Bouillane de Lacoste & Pierre Izambard, « Notes et Documents littéraires. Sur le sonnet des Voyelles de Rimbaud », sur gallica.bnf.fr, Mercure de France, (consulté le ), p. 180-189.
  6. La Chartreuse sur la Base Mérimée
  7. Bédère Serge, « Georges Izambard, témoin tranquille mais actif du passage à l'écriture de Rimbaud. », Revue Adolescence, N°56, février 2006.
  8. Cimetière de Neuilly sur le site landrucimetieres.fr.
  9. Georges Izambard, Rimbaud tel que je l'ai connu, La Part commune, dl 2008 (ISBN 978-2-84418-138-1 et 2-84418-138-4, OCLC 494544141, lire en ligne)