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Gare de Denderleeuw

gare ferroviaire belge

La gare de Denderleeuw (en néerlandais : station Denderleeuw) est une gare ferroviaire belge de la ligne 50, de Bruxelles à Gand via Alost, située à proximité du centre de la ville de Denderleeuw, dans la province de Flandre-Orientale en Région flamande.

Denderleeuw
Image illustrative de l’article Gare de Denderleeuw
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays Belgique
Commune Denderleeuw
Section Denderleeuw
Adresse Place de la Station
9470 Denderleeuw
Coordonnées géographiques 50° 53′ 29″ nord, 4° 04′ 21″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88958025
Services InterCity (IC)
(M)S3S4S6S8S10
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 50, Bruxelles à Gand, Bruxelles à Ostende
89, Denderleeuw à Y Zandberg
90, Denderleeuw à Jurbise
Voies 9 (+ voies de service)
Quais 5 (dont 4 centraux)
Altitude 16 m
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Suburbain (S) et Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire

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Établie à 16 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Denderleeuw est située au point kilométrique (PK) 23,80 de la ligne 50, Bruxelles à Gand, entre les gares ouvertes de Liedekerke et d'Erembodegem ; elle permet l'entrée et la sortie de la ligne 50A, de Bruxelles à Ostende ; elle est l'origine de la ligne 89, Denderleeuw à Y Zandberg (avant la gare de Welle) et de la ligne 90, de Denderleeuw à Jurbise (avant la gare d'Iddergem)[1].

Voies et quais 
Intérieur de la gare.

Histoire

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Genèse

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La gare de Denderleeuw tire son origine dans la Société anonyme du chemin de fer et du canal de la vallée de la Dendre, fondée en 1846 pour réaliser un canal navigable de Jemappes à l'Escaut et un chemin de fer, passant tous deux par la vallée de la Dendre avec un embranchement ferroviaire partant d'Alost dans la direction de Gand[2]. Le krach de 1847 entraine la déchéance de cette compagnie à capitaux anglais qui remet finalement sa concession à une nouvelle société en 1852 selon un projet amendé, approuvé par le gouvernement. Le canal est abandonné au profit du seul chemin de fer, qui reliera Ath à Lokeren et comportera un embranchement vers Gand et un second vers Bruxelles ; ces deux embranchements permettant de raccourcir de trajet entre Bruxelles, Gand et Ostende, empruntant alors l'itinéraire historique par Malines et Termonde.

Construit par la Compagnie du chemin de fer de Dendre-et-Waes et de Bruxelles vers Gand par Alost sur ses fonds propres, ce réseau sera exploité par les Chemins de fer de l’État belge contre versement d'une rente sur les recettes et du paiement de l'entièreté des dépenses d'exploitation. En outre, les stations des embranchements de Bruxelles et Gand sont considérées comme appartenant à l’État belge et sont à ce titre exemptées de la rente sur les bénéfices de l'exploitation.

Mise en service

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Le modeste village de Denderleeuw est choisi pour réaliser une bifurcation entre le chemin de fer venant d'Ath en suivant la Dendre et l'embranchement de Bruxelles. La section d'Alost à Grammont via Denderleeuw entre en service le et les embranchements de Bruxelles et de Gand sont livrés à l'exploitation le alors que la totalité du chemin de fer Dendre-et-Waes est en service depuis le mois de février[2]. L'arrivée du chemin de fer contribuera à la croissance du village[3].

La compagnie s'est adjoint les services de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar pour réaliser l'ensemble des stations d'origine de la ligne. Il choisit de s'inspirer des styles architecturaux de la Renaissance flamande pour l'ensemble des stations, lesquelles sont toutes différentes l'une de l'autre et comportent généralement une tour. À Denderleeuw, le bâtiment d'origine s'articule autour d'une large tour octogonale de deux étages avec sur sa gauche une aile à étage de deux travées prolongée par une avancée côté rue et sur sa droite une aile plus basse complétée côté quai par un auvent. Face à la tour, une aile perpendiculaire à la place de la gare se termine par un pignon[4]. Ce bâtiment, ainsi que celui plus vaste qui le complète la fin du siècle, et les autres maisons du quartier seront victimes de l'explosion de wagons de munitions à cause d'un bombardement en 1918[3].

Nœud ferroviaire de Denderleeuw

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Le trafic des voyageurs et des marchandises augmente rapidement et la section de Denderleeuw à Alost se retrouve à la croisée de la ligne de Bruxelles à Gand et de celle de Dendre-et-Waes dont les débouchés sont multiples et lucratifs.

En 1863, cherchant à nouveau à mieux relier les grandes villes desservies par le réseau historique de l’État belge en faisant recours à l'industrie privée, le gouvernement consent à une concession ferroviaire de Courtrai à Denderleeuw et de Grammont à Nieuport comprenant la ligne reliant Courtrai à Denderleeuw via Audenarde et Zottegem[5]. La Société des chemins de fer de l'Ouest de la Belgique est créée pour construire et exploiter ces lignes ferroviaires mais confie ce dernier privilège à la Société anonyme d'exploitation de chemins de fer, qui commence la construction du réseau puis cède ses droits à la Société belge de chemins de fer, une entité chargée de construire des chemins de fer en Belgique et à l'étranger pour le compte de compagnies privées ne disposant pas des capitaux nécessaires. Le volet exploitation entre dans le giron de la Société générale d'exploitation de chemins de fer laquelle, en regroupant des concessionnaires privés qui conservaient leur existence propre, était sur papier le second plus important réseau ferroviaire belge mais comptait nombre de lignes dont la construction n'avait pas encore débuté. C'est dans ce contexte qu'entre en service le la ligne de Denderleeuw à Courtrai.

En 1870, la SGE à la tête de laquelle se trouve Simon Philippart négocie le rachat à vil prix de 601 km de lignes concédées (déjà construites ou non) par l’État belge. Le réseau de la Société de l'Ouest de la Belgique en fait partie. En 1876, l’État belge rachète à son tour la société du Dendre-et-Waes, devenant ainsi le seul propriétaire des lignes passant par Denderleeuw.

À la fin du XIXe siècle, un long bâtiment bas de style fonctionnelle se substitue à la gare "château" de Cluysenaar. Les Chemins de fer de l’État en profitent pour changer l'emplacement de la gare des voyageurs qui recule vers le nord-ouest[4].

À cette époque, la ligne de Bruxelles à Gand est de plus en plus encombrée et la cohabitation entre les trains de voyageurs express et ceux de marchandises ou provenant des lignes tributaires devient de plus en plus difficile. Décision est prise de réaliser une ligne entièrement nouvelle entre ces deux villes qui aboutira à la nouvelle gare de Gand-Saint-Pierre et partira non plus de Bruxelles-Nord mais de la gare du Midi ; la jonction entre ces deux villes n'existe pas encore mais est elle aussi planifiée. La nouvelle ligne contourne Denderleeuw en passant à près de 500 m au nord-est de la gare et ne comporte aucun croisement à niveau. Pour desservir Denderleeuw et les lignes afférentes, une double bifurcation avec l'ancienne ligne Bruxelles-Gand doit être réalisée à l'est de la gare ainsi qu'à l'ouest, près de Liedekerke. Déjà bien avancés en 1914, les travaux sont stoppés net. Il faut attendre le pour que soit inaugurée la section de Gand-Saint-Pierre à Denderleeuw et le pour la finalisation de la ligne vers Bruxelles-Midi. Denderleeuw se retrouve ainsi dans sa configuration définitive.

Modernisations successives

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La gare de Denderleeuw est électrifiée le en même temps que la section entre Alost et les bifurcations avec la ligne 50A, sous tension depuis le mois de février. Le reste de la ligne 50 est électrifiée en 1956[6]. Il faut attendre pour que débute l'électrification de la ligne 89, complétée en 1986, tandis que la ligne 90 est électrifiée en 1986-1988.

Détruits par les Allemands en 1918, les bâtiments de la gare sont remplacés par une nouvelle construction basse de 13 travées laquelle est remplacée en 1962[3] par un édifice de style moderniste. Les installations pour les marchandises, la signalisation et la maintenance des voies ont également été agrandies.

Le site face à la gare était utilisé pour le service des Trains auto-couchettes vers l'Italie et le midi de la France[7]. La desserte prend fin en 2003.

Dans le cadre du projet de réseau express régional bruxellois, la ligne 50A est mise à quatre voies entre Bruxelles et la bifurcation de Liederkerke[8], la ligne étant déjà à quatre voies entre Liedekerke et Denderleeuw[Depuis quand ?]. Les installations et la place de la gare sont en cours de reconstruction, pour un budget total de 27 millions d'euros afin d'améliorer l'intermodalité et l'accueil des voyageurs[9].

Service des voyageurs

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Bâtiment de la gare.

Accueil

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Gare[10] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite. Un buffet est installé en gare.

Des souterrains permettent la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte

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Denderleeuw desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains[11] (S3, S4, S6, S8 et S10) et Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur les lignes commerciales : 50 (Bruxelles - Gand), 89 (Denderleeuw - Courtrai) et 90 (Grammont - Alost) (voir brochures SNCB[12]).

En semaine, la desserte comprend dix relations cadencées à l'heure :

  • des trains IC-13 entre Courtrai et Schaerbeek ;
  • des trains IC-20 entre Gand-Saint-Pierre et Hasselt ou Tongres ;
  • des trains IC-23 entre Brussels-Airport-Zaventem et Courtrai continuant vers Bruges et Ostende ;
  • des trains IC-29 entre Gand-Saint-Pierre et Landen ;
  • des trains S3 entre Zottegem et Termonde, renforcés aux heures de pointe par un train supplémentaire entre Zottegem et Schaerbeek (le matin vers Bruxelles et l’après-midi vers Alost) ;
  • des trains S4 entre Vilvorde ou Bruxelles-Luxembourg et Alost ;
  • des trains S6 entre Schaerbeek et Denderleeuw via Grammont ;
  • des trains S8 entre Zottegem et Louvain-la-Neuve via Etterbeek ;
  • des trains S10 entre Bruxelles-Midi et Alost, renforcés aux heures de pointe par un train supplémentaire (le matin vers Bruxelles et l’après-midi vers Alost).

Aux heures de pointe, s'ajoutent :

  • des trains P ou S6 entre Denderleeuw et Grammont ;
  • des trains P directs entre Denderleeuw et Grammont ;
  • un train P entre Ostende et Schaerbeek ;
  • des trains P entre Courtrai et Schaerbeek ;
  • des trains P entre Gand-Saint-Pierre et Schaerbeek ;
  • des trains P entre Grammont et Gand-Saint-Pierre.

Les week-ends et jours fériés, il existe :

  • des trains IC-29 entre La Panne et Landen ;
  • des trains IC-23 de Brussels-Airport à Courtrai et Ostende ;
  • des trains IC-20 entre Gand-Saint-Pierre et Lokeren ;
  • des trains S3 (Zottegem - Schaerbeek), S6 (Denderleeuw - Schaerbeek) et S10 (Alost - Bruxelles-Midi).

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[10].

Comptage voyageurs

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Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[13].

Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Denderleeuw
Semaine Samedi Dimanche
1977 14 339 2 475 2 085
1978 14 310 2 648 2 236
1979 13 831 2 566 2 264
1980 14 284 2 667 2 853
1981 14 442 2 793 2 562
1982 15 804 2 670 2 374
1983 15 108 2 503 2 154
1984 14 748 2 047 1 656
1985 14 931 2 393 2 187
1986 12 353 1 711 1 243
1987 12 711 1 806 1 498
1988 13 174 1 641 1 386
1989 11 895 1 499 1 252
1990 10 629 1 603 1 071
1991 12 849 1 311 1 209
1992 12 390 1 394 1 039
1993 10 714 1 183 1 066
1994 10 772 1 376 1 195
1995 10 603 1 182 1 062
1996 11 707 1 549 1 060
1997 12 105 1 445 1 092
1998 11 430 1 538 1 337
1999 10 733 1 313 1 271
2000 10 316 5 053 4 996
2001 10 981 1 982 1 602
2002 11 064 2 007 2 015
2003 9 066 1 966 1 542
2004 9 988 2 281 2 039
2005 9 038 1 986 1 740
2006 8 942 1 727 1 566
2007 10 991 2 486 2 316
2008 - - -
2009 9 309 2 001 1 689
2010 - - -
2011 - - -
2012 8 813 1 993 1 700
2013 9 058 3 176 2 807
2014 8 748 1 759 1 603
2015 9 494 2 247 2 156
2016 9 728 1 716 1 518
2017 9 753 2 356 1 775
2018 9 770 1 781 1 618
2019 11 196 2 076 1 843
2020 4 483 1 539 1 380
2021 - - -
2022 10 060 3 355 2 885
2023 9 766 3 533 3 117

Patrimoine ferroviaire

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Les bâtiments de gare anciens ont été détruits par faits de guerre ou démolis après 1962. Une construction en briques attenante à la nouvelle gare a disparu dans les années 2010.

En 1925, les chemins de fer de l’État belge érigent un haut château d'eau en béton et en briques doté d'un réservoir Intze à la bifurcation des lignes de Bruxelles et d'Ath. Inutilisé, il est envisagé en 2020 par la commune de le restaurer comme monument[14]. Le projet n'est toutefois pas réalisé et un permis de démolition est délivré en [15].

Notes et références

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  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. a et b Auguste De Laveleye, Histoire des vingt-cinq premières années des chemins de fer belges : Chemins de Dendre-et-Waes et de Bruxelles à Gand par Alost, Bruxelles, A. Decq, (lire en ligne), p. 95-102
  3. a b et c (nl) « Geschiedenis van Denderleeuw », sur denderleeuw.be (consulté le ).
  4. a et b (nl) « Station Denderleeuw », sur SpoorwegknooppuntFGRA (consulté le )
  5. Pasinomie, Collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Bruylant, 1863, pp. 569-578 intégral (consulté le 26 août 2023).
  6. « Belgische Spoorlijnen - 41-50 », sur sites.google.com (consulté le )
  7. (nl) « Verkeer autotrein in drie jaar tijd met helft gegroeid », sur De Standaard, (consulté le )
  8. « Une nouvelle voie de chemin de fer désormais disponible entre Bruxelles et Denderleeuw », sur RTBF (consulté le )
  9. (nl) « 27 miljoen euro voor nieuw station Denderleeuw én gezellig, verkeersvrij stationsplein », sur Het Laatste Nieuws (consulté le )
  10. a et b « SNCB - Denderleeuw », sur www.belgianrail.be (consulté le ).
  11. « Brochure Trains S », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).
  12. « Brochures de ligne », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).
  13. SNCB, « Aantal instappende reizigers per station in $ / Nombre de voyageurs montés par gare en $ (en cherchant "Reizigerstellingen" dans la barre de recherche) », (consulté le ).
  14. (nl) « Gemeente bekijkt restauratie vervallen watertoren: “Renoveren als lichtbaken en historisch monument” », sur Het Laatste Nieuws, (consulté le )
  15. (nl) « Einde nadert voor bijna honderdjarige watertoren: “De sloopvergunning is afgeleverd” », sur Het Nieuwsblad, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Gand-Saint-Pierre Erembodegem IC
(en semaine)
Liedekerke Landen
Gand-Saint-Pierre Alost IC
(en semaine)
Liedekerke Hasselt
ou Tongres
Ostende
ou Courtrai
Zottegem
ou Haaltert
IC Bruxelles-Midi Bruxelles-Aéroport-Zaventem
Gand-Saint-Pierre Alost IC
(week-ends et fériés)
Liedekerke Lokeren
La Panne
ou Gand-Saint-Pierre
Erembodegem IC
(week-ends et fériés)
Liedekerke Landen
Gand-Saint-Pierre Erembodegem
ou Alost
P
(en semaine)
Liedekerke Schaerbeek
Courtrai
ou Ostende
Burst
ou Haaltert
P
(en semaine)
Liedekerke
ou Bruxelles-Midi
Schaerbeek
Gand-Saint-Pierre
ou Terminus
Erembodegem
ou Terminus
P
(en semaine)
Iddergem
ou Ninove
Grammont
Zottegem Welle (M)  S3

Liedekerke
ou Anderlecht
Schaerbeek
ou Termonde
Bruxelles-Luxembourg
ou Malines
Liedekerke (M)  S4
(en semaine)
Erembodegem Alost
Schaerbeek Iddergem (M)  S6

Terminus Terminus
Louvain-la-Neuve Anderlecht (M)  S8
(en semaine)
Welle Zottegem
Bruxelles-Midi Liedekerke (M)  S10

Erembodegem Alost