[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/

Gare de Châteauroux

gare ferroviaire française

La gare de Châteauroux est une gare ferroviaire française des lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Joué-lès-Tours à Châteauroux, située sur le territoire de la commune de Châteauroux[1], dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Châteauroux
Image illustrative de l’article Gare de Châteauroux
Le bâtiment voyageurs et le parvis.
Localisation
Pays France
Commune Châteauroux
Quartier La Gare
Adresse Rue Bourdillon
36000 Châteauroux
Coordonnées géographiques 46° 48′ 35″ nord, 1° 41′ 59″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87597005
Site Internet La gare de Châteauroux, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services Intercités
TER Centre-Val de Loire
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Les Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon
Joué-lès-Tours à Châteauroux
Châteauroux à La Ville-Gozet
Voies 3 (+ voies de service)
Quais 2
Transit annuel 733 059 voyageurs (2022)
Altitude 154 m
Historique
Mise en service (bâtiment provisoire)
1852 (nouveau bâtiment)
Correspondances
Horizon 1, 2, 3, 4, 6, 10, A, B, F1, F2, F3
Rémi A, B, D, F, I, N, Q, S, V
Autocars TER Centre-Val de Loire 1.3, 2.4, 4.2, 4.3

Carte

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par les trains des réseaux Intercités et TER Centre-Val de Loire.

Situation ferroviaire

modifier

Établie à 154 mètres d'altitude, la gare de Châteauroux est située au point kilométrique (PK) 264,064[2] de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre les gares ouvertes de Neuvy-Pailloux et de Luant. Elle est séparée de Neuvy-Pailloux par la gare de Montierchaume aujourd'hui ouverte uniquement au trafic fret et par la gare fermée de Déols.

Gare de bifurcation, elle est aussi le terminus au PK 353,981[2] de la ligne de Joué-lès-Tours à Châteauroux, après la gare de Saint-Maur, utilisées toutes les deux uniquement pour le trafic fret. Elle est également l'origine de la ligne de Châteauroux à La Ville-Gozet, au PK 262,334[2], ligne non exploitée sur la partie subsistante de Châteauroux à La Châtre.

Histoire

modifier

La section de Vierzon à Châteauroux de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon fut inaugurée le .

Pour accélérer sa mise en exploitation, des bâtiments provisoires en planches constituèrent la première gare, de même qu'à Reuilly et Issoudun. Les bâtiments définitifs furent ensuite rapidement réalisés. la gare fut construite en 1852, de même que les ouvrages ferroviaires nécessaires au fonctionnement technique et à la sécurité.

Avec la réalisation de la ligne de Tours à Montluçon, entre 1878 et 1884, Châteauroux développa son importance ferroviaire et ses installations : dépôt, triage, aiguillages…

En 1888, la recette de la gare est de 939 346 francs[3].

Le [4], un train de marchandises a heurté un bœuf entre la gare de Châteauroux et le « pont de Bryas », ce qui le fera dérailler. Malheureusement, le train rapide (voyageurs) no 67, circulant à proximité, entra en collision avec le train de marchandises. Cet accident a fait 19 morts. Un jeune stagiaire de 25 ans, qui faisait fonction de sous-chef de gare, est inculpé pour « blessures et homicides par imprudence ».

Témoignage[4] d'un journaliste de l'époque à La Dépêche du Centre :

« Quel horrible spectacle ! On ne sait quels mots employer pour décrire les scènes qui se déroulent sous nos yeux. La paroi gauche du wagon de 3e classe a été arrachée sur toute sa longueur et rejetée sur le ballast et sous les roues du wagon métallique. On ne distingue plus que couvertures, bras, jambes, enchevêtrés parmi les ressorts et le crin des banquettes ». Il y a aussi des miraculés, comme cette femme, blessée. « La malheureuse, qui avait conservé toute sa présence d'esprit, était étendue parmi trois ou quatre cadavres, dont celui de son mari. Elle marque une défaillance, car voilà déjà plus d'une heure qu'elle est dans cette position. On lui fait absorber une nouvelle rasade de rhum. »

La gare de Châteauroux fut bombardée le par l'aviation anglo-canadienne. Un jeune fut tué et la gare subit des dégâts importants, incluant notamment la destruction de la marquise qui abritait les quais[5].

La gare routière a été construite en 1958. Des améliorations ont été apportées à la gare au cours des années. Il apparut toutefois nécessaire, dans les années 1980, d'engager des travaux importants de modernisation.

En 1985, un poste à commande automatisée a été mis en service. Le [6], la gare entièrement rénovée (en particulier dans sa partie la plus visible par le public, l'accueil voyageurs) est inaugurée.

Châteauroux fut desservie par des TGV, du au , qui circulaient entre Brive-la-Gaillarde et Lille.

Fréquentation

modifier

Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare figure dans le tableau ci-dessous[7].

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de voyageurs 784 797 784 887 751 042 787 944 728 454 805 216 560 045

Service des voyageurs

modifier

Accueil

modifier

Gare[8] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichet, de distributeurs automatiques de titres de transport régionaux, d'un espace d'attente en gare chauffé avec places assises, d'un espace d'attente sur les quais avec places assises abritées, de toilettes, de cabine téléphonique, de boîte aux lettres et du Wi-Fi[9] en gare.

Elle est équipée :

  • d'un quai latéral (quai 1) qui mesure 510 m de long et qui encadre la voie A ;
  • d'un quai central (quai 2) qui mesure 470 m de long et qui encadre les voies 1 et 2 ;
  • d'un quai central (quai 3) qui mesure 470 m de long (voie 1) et 325 m de long (voie D)[10].

Le changement de quai se fait par un passage souterrain[11].

La gare dispose de voies de service[12].

Desserte

modifier
 
Une rame ZGC du TER Centre-Val de Loire.

Châteauroux est desservie par des trains Intercités[13], qui circulent entre Paris, Limoges et Toulouse. Pour cette desserte, le type de matériel utilisés sont des locomotives électriques BB 26000, tirant des voitures Intercités.

Au niveau régional, Châteauroux est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire[8], qui circulent entre Orléans, Vierzon, Châteauroux et Limoges.

Intermodalité

modifier

La gare est desservie par les lignes 1, 2, 3, 4, 6, 10, A, B, F1, F2 et F3 du réseau de bus Horizon[14], les lignes A, B, D, F, I, N, Q, S et V du Réseau de mobilité interurbaine[15] et par les lignes 1.3, 2.4, 4.2 et 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[8].

Un parc de stationnement pour les véhicules motorisés (100 places) et les vélos y est aménagé[8].

Service des marchandises

modifier

Cette gare est ouverte au service du fret ; elle dessert quatre embranchements particuliers[16] (ITE)

Dans l'ordre du nord au sud il y a:

  1. La ligne de Châteauroux à Argy (via Buzançais) desservie par des trains de céréales.
  2. La ligne de Châteauroux à Ardentes, qui desservait les usines de l'est de Châteauroux, ainsi que le silo d'Ardentes. L'embranchement est aujourd'hui condamné.
  3. L'embranchement de la Malterie (ZI + Aéroport). L'embranchement est aujourd'hui condamné, la caténaire auparavant présente à été retirée.
     
    Sortie de l'embranchement de la Malterie.
  4. L'embranchement de la Martinerie, desservi par des trains Millet entre Châteauroux et la Martinerie, la caténaire auparavant présente à été retirée.
     
    Entrée de l'embranchement de la Martinerie.

Notes et références

modifier
  1. « Gare de Châteauroux » sur Géoportail (consulté le 13 janvier 2020).
  2. a b et c Selon Open data SNCF (consulté le 23 février 2020).
  3. Conseil général de l'Indre, « Chapitre VIII - Trafic », Rapports et délibérations,‎ , p. 212-213 (lire en ligne).
  4. a et b Xavier Benoit, « 1939 : dix-neuf morts dans le Paris - Toulouse », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Il y a 75 ans, la gare de Châteauroux était bombardée », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Pierre Bélier, La vie à Châteauroux 1940-1944 (lire en ligne).
  7. « Fréquentation en gares - Châteauroux », sur SNCF Open Data (consulté le ).
  8. a b c et d « Gare Châteauroux », sur le site SNCF TER Centre-Val de Loire (consulté le ).
  9. « Gares équipées du wifi : Châteauroux », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).
  10. « Liste des quais : ligne 590000 », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).
  11. « Liste des passages souterrains : ligne 590000 », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).
  12. « DRR 2020 - Annexe 8.2 - Localisation des voies de service » [PDF], sur le site SNCF SNCF Réseau (consulté le ), p. 10/43.
  13. « Destination : Paris - Orléans - Limoges - Toulouse », sur le site SNCF Intercités (consulté le ).
  14. « Plans », sur le site de Horizon (consulté le ).
  15. « Horaires des cars Rémi : Rémi 36 », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine (consulté le ).
  16. « Liste des installations terminales embranchées : ligne 590000 », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier
Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Toulouse-Matabiau Limoges-Bénédictins
ou La Souterraine
Intercités Vierzon-Ville
ou Les Aubrais
Paris-Austerlitz
Cahors
ou Brive-la-Gaillarde
ou Limoges-Bénédictins
Limoges-Bénédictins
ou La Souterraine
ou Argenton-sur-Creuse
Intercités Issoudun
ou Vierzon-Ville
ou Paris-Austerlitz
Paris-Austerlitz
Limoges-Bénédictins
ou La Souterraine
ou Argenton-sur-Creuse
ou Terminus
Argenton-sur-Creuse
ou Luant
ou Terminus
TER Centre-Val de Loire Neuvy-Pailloux Vierzon-Ville
ou Orléans
Limoges-Bénédictins Argenton-sur-Creuse TER Nouvelle-Aquitaine Terminus
ou Issoudun
Terminus
ou Vierzon-Ville