Crasville (Manche)
Crasville (prononcé [kʁavil][1]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 224 habitants[Note 1].
Crasville | |
Le pavillon de Grenneville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Bruno Lepley 2020-2026 |
Code postal | 50630 |
Code commune | 50150 |
Démographie | |
Gentilé | Crasvillais |
Population municipale |
224 hab. (2021 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 33′ 07″ nord, 1° 20′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 87 m |
Superficie | 7,18 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-de-Saire |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLa commune est littorale, sa plage est exposée à l'est.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Crasville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), terres arables (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,8 %), zones humides côtières (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Crasville en 1159 et 1180 et Crasvilla vers 1280[17].
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Cras- représente un anthroponyme[18],[19],[17] ou un adjectif[20],[1].
L'analyse du premier élément Cras- divise les toponymistes. La première hypothèse, tenant compte de la localisation des Crasville qui semble exclusive à la Normandie, l'explique par le nom de personne norrois Krakr[18], comprendre Krákr (vieux danois krak), surnom qui signifie « corneille »[21]. À l'appui de cette hypothèse : de très nombreux toponymes en -ville sont formés à partir d'un anthroponyme scandinave ; un Crabec (à 16 km, peut-être ancien nom du ruisseau Cliquempoix) ; un hameau de Craque-Mesnil à Brix (situé à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau) et le caractère relativement tardif des premières attestations du type Crasville (la plus ancienne concernant apparemment Crasville-la-Mallet, Crasvilla 1060), l'absence du -s à Cra- dans des mentions anciennes (Crasville [Eure, Cravilla 1207 ; Crasville-la-Roquefort [Seine-Maritime, Cravilla vers 1126]), de sorte que l'évolution du premier élément pourrait être analogue au type Crosville (Manche, Seine-Maritime, Eure, Calvados), dont la forme la plus ancienne est celle de Crosville-sur-Scie (Seine-Maritime, Crocvilla 1025) et qui représente selon les spécialistes le nom de personne norrois Krokr[22] (comprendre Krókr ou KrókR > vieux danois Krok). En outre, le -s après voyelle note souvent la fermeture de la voyelle qui précède, et est une ancienne graphie correspondant à l’accent circonflexe, dans ce cas à â et ô, dans la mesure où le /a/ de Krakr et le /o/ de krokr sont des voyelles longues.
D'autres hypothèses envisagent un recours au nom de personne germanique Chramn[19] (on devrait avoir *Cranville dans ce cas) ou un hypocoristique de Crassmarus, à savoir *Crasso[17] qui convient bien phonétiquement, mais dont la principale faiblesse réside dans le fait qu'il n'est pas attesté.
Enfin le recours à un adjectif cras « gras, riche »[22], d'où « fertile » pour une terre, ainsi que celui de « gros, important », tous deux attestés par des dérivés, est suggéré. Cependant cet adjectif ne semble pas épicène et sa forme féminine est crasse « grasse », ville étant féminin, on devrait avoir *Crasseville[23].
Le gentilé est Crasvillais.
Histoire
modifierEn 1278, c'est un certain Adam de Port qui est patron et seigneur de Grenneville. La seigneurie possession de la famille de Port passera aux Meurdrac et ensuite aux Pierrepont[24].
En 1818, Crasville (460 habitants en 1806[25]) absorbe Grenneville (121 habitants[26]) à l'est de son territoire.
Politique et administration
modifierLe conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[30].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 224 habitants[Note 2], en évolution de −15,79 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Crasville a compté jusqu'à 661 habitants en 1821.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Notre-Dame de Grenneville des XIIIe – XVIIIe siècles, rattachée depuis 1817 à Crasville, dépend aujourd'hui de la paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire du doyenné de Valognes-Val-de-Saire. Le lieu de culte, qui serait l'un des plus anciens du Cotentin, est situé sur une hauteur dominant le rivage. Placé sous le triple patronage de saint Antoine l'Hermite (fin XIVe début XVe siècle)[Note 3] en robe de bure, visible sur une sculpture enclavée dans le mur extérieur, de saint Lubin et de Notre-Dame, son église a été reconstruite aux XVe et XVIe siècles[35]. La nef est séparée du chœur par un arc triomphal aux petites colonnes dégagées ornées de chapiteaux décorés de motifs floraux qui pourraient dater du XIVe siècle.
- En 1964, fut mis au jour des sarcophages, laissant supposer à la présence sous le cimetière actuel, d'une nécropole mérovingienne du VIIe ou VIIIe siècle[36],[37].
- Elle abrite un christ en croix du XVe siècle classé au titre objet aux monuments historiques[38], un maître-autel et autels latéraux du XVIIIe[24], des fonts baptismaux de la fin du XVIe début du XVIIe siècle.
- L'église Sainte-Colombe de Crasville des XVIe – XVIIIe siècles,[39], d'origine XIIe, date pour l'essentiel sous son aspect actuelle du XVIIe siècle. Le clocher en bâtière a été rebâti vers 1930[37]. L'enduit extérieur, orné de motifs naïfs en piquetage réalisés par les maçons, date de 1770[40],[37].
- L'église abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[41]. Parmi son mobilier de l'époque Louis XV, réalisé par Guillaume Godefroy (Morsalines, 1720 - 1795), un menuisier sculpteur de Morsalines[37], à la demande de l'abbé Georges Gallois qui en a assuré le financement, un ensemble de trois autels, une chaire, un lutrin, des stalles et deux confessionnaux, exécutés entre 1753 et 1773. Quant à la statuaire, l'église conserve une Vierge à l'Enfant, très cambrée, en pierre polychromée du XIVe siècle, seule statue médiévale que renferme l'édifice et qui orne le retable de l'autel latéral sud, une statue en terre cuite de sainte Catherine qui orne le retable de l'autel latéral nord, les statues de sainte Colombe[Note 4] et de saint Sylvestre pape[Note 5] en terres cuites polychromées réalisées par les potiers de Saussemesnil[42] placées de part et d'autre de l'autel principal[37], ainsi que des fonts baptismaux du XVIIIe en pierre calcaire, avec une cuve ovale à deux alvéoles — réserve d'eau et piscine percée d'un trou — supportée par un pied décoré de quatre volutes portant sur un socle mouluré en doucine et une verrière du XXe de Mazuet[24]. La poutre de gloire en bois peint qui supporte un grand christ en croix est datée de 1767.
- Motte et basse-cour[43] de Grenneville, au nord et à peu de distance du château actuel dit pavillon de Grenneville, sur le coteau, englobé dans le fort[44], et à quelques centaines de mètres à l'ouest de la mer. La motte en tronc de cône, qui relevait du fief de La Haye, occupe le sommet d'une imposante colline, au bord de la route, à gauche en allant vers Quettehou, ce qui en fait le site le plus important du Cotentin. La délimitation entre la motte et la colline est déterminée par un fossé en « Y » bordé d'un bourrelet de terre du côté de l'aval. Son sommet est très difficile d'accès tant les parois sont abruptes. De forme ovale, entièrement recouverte de broussailles et totalement impraticable, elle mesure à peu près dix mètres de haut, avec un diamètre au sommet d'environ quinze mètres, et trente mètres d'ouest en est et du nord au sud à sa base. Côté ouest, un talus assez visible borde son sommet. Sur la plateforme sommitale existait encore au XVIIIe siècle un puits, aujourd'hui rebouché, appelé la fontaine de la fée et faisant l'objet de légendes[45].
- Pavillon de Grenneville des XVe, XVIIe – XVIIIe siècles avec son escalier à vis, inscrit au titre des monuments historiques depuis le [46].
- Manoir de Carnanville du XVIIIe siècle, au hameau Viel, avec son porche et ses trois entrées aux arcades en plein cintre ; la principale flanquée de deux portes piétonnières[Note 6], et sa cour d'honneur[24]. Cette ancienne maison forte a conservé plusieurs bâtiments de son passé[48]. François Dursus (fl. au XVIIIe siècle), propriétaire du manoir, retiré à Valognes pendant la Révolution, sera arrêté, emprisonné et libéré après avoir versé 1 362 livres[24].
- La Cour de Crasville.
- Manoir de Tilly du XVIe siècle. Cette ancienne maison seigneuriale, sur les hauteurs, agrémentée d'une pièce d'eau[48] aurait abrité une sorte d'esprit frappeur, le bonhomme Tapotin[24],[47].
- Croix de chemin dite de la Picoterie du XVIIIe siècle, la Belle Croix du XVIIe siècle, croix du village des Monts du XIXe siècle, calvaire du XXe siècle, croix de cimetière de Grenneville du XVIIe siècle, croix de cimetière de Crasville du XVIIe siècle[24].
- Batterie allemande de Crasville composée de quatre pièces de 105 mm, qui n'avait pas de vue directe sur la mer, fonctionnait en liaison avec le poste de direction de tir de Morsalines. La batterie bien qu'armée, n'était pas achevée au moment du Débarquement[49].
- Pour mémoire
- Chapelle Saint-Germain, disparue au XVIIIe siècle. Elle se situait sur le havre face à la baie de Saint-Vaast-la-Hougue[50].
- Ancien fort de Grenneville, aménagé par le génie français pour remplacer les redoutes et batteries côtières déclassées dans les dernières décennies du XIXe siècle, et qui servit probablement de logement aux officiers allemands de la batterie de Morsalines[49].
Personnalités liées à la commune
modifier- La famille Halley est originaire de Crasville, par Jean-Nicolas Halley, fils d'agriculteurs locaux à la fin du XIXe siècle.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à une aigle d'argent surmontée de deux fleurs de lys d'or[51]. |
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Détails | Création de Christian Caen adoptée le . |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 69.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 173.
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 47-50.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Crasville sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Saint Antoine passe pour être l'un des plus anciens saints du Cotentin[34]
- La statue cachée pendant la Révolution dans le jardin d'un particulier avait été brisée et il fallut en remodeler le tronc. La tête, qui en est la meilleure partie, n'avait pas été endommagée[40].
- Et non saint Grégoire comme on peut parfois le lire[40].
- L'entrée n'est pas sans rappeler celle du manoir du Haut Lieu au Vicel[47].
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 103.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee, (consulté le ).
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- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 107.
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- Gautier 2014, p. 173.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 113.
- Église de Grenneville.
- Thin 2009, p. 50.
- Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 60.
- « Statue : Christ en croix », notice no PM50000332.
- Marcel Lelégard, « L'église de Crasville », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 162-177.
- Thin 2009, p. 48.
- Œuvres mobilières dans l'église paroissiale Sainte-Colombe à Crasville sur la base Palissy.
- Girard et Lecœur 2005, p. 217.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 495 (cf. Greneville [sic]).
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 194.
- Delacampagne 1982, p. 195.
- « Pavillon de Grenneville », notice no PA00132895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Thin 2009, p. 47.
- Lecœur 2009, p. 61.
- Thin 2009, p. 23.
- Julien Deshayes, « Querqueville chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3, octobre-novembre-décembre 2012, p. 28 (ISSN 0224-7992).
- « 50150 Crasville (Manche) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).