Coutras
Coutras (prononcer [kutʁa]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Coutras | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Cosnard 2020-2026 |
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Code postal | 33230 | ||||
Code commune | 33138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coutrasiens ou Coutrillons | ||||
Population municipale |
8 669 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 257 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
12 462 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 30″ nord, 0° 07′ 38″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 74 m |
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Superficie | 33,69 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Coutras (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Libourne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Libournais (bureau centralisateur) |
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Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.coutras.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Coutrassiens ou Coutrillons[1].
Dès les premières traces de civilisation sur le canton, Coutras occupe une position géographique stratégique, au carrefour des routes d’Angoulême ou Périgueux et Bordeaux.
Au cœur du pays du Libournais, dans une région de collines viticoles, la ville s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dronne.
La ville fut le lieu d'une bataille entre les protestants d’Henri de Navarre et les catholiques d’Anne de Joyeuse, le 20 octobre 1587.
Aujourd’hui, Coutras est une ville qui compte plus de 8 700 habitants. Elle est ainsi la deuxième commune de la communauté d'agglomération du Libournais.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située au confluent de l'Isle et de la Dronne en Pays Gabay. Accès par l'autoroute A89 sortie 11 Coutras et par la route nationale 674, ainsi que par la SNCF en gare de Coutras.
La gare SNCF de Coutras est située sur les lignes TER Bordeaux-Coutras, Bordeaux-Angoulême, Bordeaux-Périgueux, Bordeaux-Limoges ainsi que sur la ligne Intercités Bordeaux-Ussel (ex Bordeaux-Lyon puis Bordeaux-Clermont-Ferrand jusqu'à la fermeture du tronçon Laqueuille-Ussel).
Le climat est typique de la Gironde avec, en moyenne, 750 mm de précipitations annuelles[2].
Communes limitrophes
modifierCoutras est limitrophe de neuf autres communes.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,3 | 4,2 | 6,5 | 10,1 | 13,2 | 14,9 | 14,6 | 11,6 | 9,2 | 5,2 | 3 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 7 | 9,7 | 12,2 | 16 | 19,2 | 21,3 | 21,2 | 18 | 14,3 | 9,3 | 6,5 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 11,7 | 15,2 | 18 | 21,9 | 25,3 | 27,7 | 27,7 | 24,3 | 19,4 | 13,4 | 10,1 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,4 16.01.1985 |
−13 09.02.12 |
−11,4 07.03.1971 |
−4 04.04.1996 |
−1 11.05.1966 |
2,3 02.06.1975 |
5 11.07.1990 |
4,5 30.08.1986 |
0,8 21.09.1977 |
−5,7 30.10.1997 |
−9 18.11.07 |
−10 17.12.01 |
−18,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 05.01.1999 |
23,5 15.02.1998 |
28 20.03.05 |
32 30.04.05 |
35 30.05.01 |
40,1 27.06.11 |
39,2 19.07.16 |
41,4 04.08.03 |
37 03.09.05 |
31,4 02.10.11 |
25,5 08.11.15 |
20,5 14.12.1989 |
41,4 2003 |
Précipitations (mm) | 78 | 61,5 | 60,6 | 74,5 | 73,9 | 52,9 | 57,5 | 53,3 | 64,3 | 77,9 | 90,1 | 91,5 | 836 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Coutras est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coutras[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[12]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38 %), prairies (21,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (8,6 %), eaux continentales[Note 7] (5,8 %), terres arables (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Coutras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le ruisseau de Courbarieu, la Dronne et le Lary. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 539 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 539 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2012, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1998[16].
Risques technologiques
modifierLa commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[23]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].
Toponymie
modifierLes formes antiques sont Corterate et Corteratis (IVe siècle). Le toponyme s'analyse comme une formation *Corte-rate basée sur le gaulois rate, « forteresse »[25]. Le premier terme est vraisemblablement le latin vulgaire cortem, « ferme, domaine » (que l'on retrouve dans Corte)[26],[27] ce qui en fait une formation pléonastique, de sens général de « lieu fortifié ». Bénédicte Boyrie-Fénié est en accord avec ses prédécesseurs et précise que le nom actuel prolonge l'ablatif Corteratis[28] qui explique le -s final.
Le même auteur cite des formes du XIVe siècle : Cortrac, Corterac ; ce sont probablement des hypercorrections (extensions d'une règle au-delà de son champ d'application), intéressantes par ce qu'elles indiquent sur les usages graphiques de l'époque, la forme orale ayant été mal interprétée. Cette forme orale de l'époque est difficile à reconstituer, puisqu'elle peut être *Cort(e)rat ou bien *Cort(e)rats, la deuxième hypothèse étant plus en accord avec la forme écrite moderne. Dans le premier cas, a pu jouer l'analogie avec des noms en -ac, comme Fronsac, prononcé peut-être déjà Fronsat ; dans le second, le s, qu'il s'explique par l'héritage de l'ablatif latin ou par un pluriel, a pu être compris à l'image des nombreux noms en -ac devenus -ats (adaptation phonétique normale -cs > -ts), en étant utilisés comme collectifs : le nom de la paroisse accompagné de s désigne d'abord les habitants, puis il est pris pour son nom véritable[29].
Histoire
modifierDe multiples découvertes de silex, taillés ou polis, témoignent d'une implantation humaine préhistorique sur tout le territoire cantonal. Coutras, au confluent des rivières, doit aussi son développement à sa position stratégique au carrefour de chemins ancestraux : les routes d'Angoulême et de Périgueux à Bordeaux.
Peutinger fait figurer Corterate dans sa table du IIe siècle, rattachée par une voie romaine secondaire à Brossac qui conserve, encore de nos jours, quelques traces des constructions gallo-romaines d'un serae (relais à chevaux).
Coutras viendrait du gaulois Corterat qui signifie « petite forteresse » (Corte = petite, courte et Rate = forteresse). Son nom latin était Corteratis.
Les premiers seigneurs de Coutras s'établirent sur la Motte-de-Mont, dominant le confluent des rivières et contrôlant les passages à gué du réseau routier. La seigneurie dépendait de la vicomté de Fronsac, créée en 769 par Charlemagne et intégrée au comté d'Angoulême avant d'être rattachée à celui du Périgord au IXe siècle. Le plus ancien seigneur connu est Étienne de Mont, qui donna par une charte l'église de Coutras à l'abbaye de Guîtres au début du XIe siècle.
En 1555, le comté de Fronsac devint un marquisat et la seigneurie de Coutras, où siégeait un sénéchal, fut élevée au rang de comté qui, pendant les guerres de Religion, formait un important centre de protestantisme.
Le , Coutras fut le lieu d'une bataille entre les protestants d'Henri de Navarre (futur Henri IV, dont Antoine de Chandieu fut le maître de camp) et les Catholiques d'Anne de Joyeuse. Le duc de Joyeuse fut battu et tué d'un coup de pistolet. Deux mille catholiques périrent également, dont le jeune frère d'Anne, Claude de Joyeuse, seigneur de Saint-Sauveur.
Un château médiéval, démoli par Odet de Foix (1485-1528), alors vicomte de Fronsac, aurait précédé celui Renaissance que le Maréchal Duc de Richelieu démantèle en 1737. À cette époque, la seigneurie comprenait les paroisses d'Abzac, Chamadelle, Coutras, le Chalaure, Le Fieu, Les Églisottes, Les Peintures, Porchères, Saint-Antoine, Saint-Christophe-de-Double, Bayas, et Lagorce.
Le , le roi Louis XIV et la cour de France couchent dans la ville.
À la Révolution, la nouvelle organisation territoriale désigne Coutras comme chef-lieu d'un canton regroupant les paroisses de la seigneurie, sauf Bayas et Lagorce, accru des trois paroisses au sud de l'Isle.
En 1988, la COGEMA étudie l'exploitation d'un gisement potentiel de 20 000 tonnes d'uranium[30],[31], soit 0,5 % du total mondial, mais le site s'avère à l'époque non rentable.
Héraldique
modifierLes armes de Coutras se blasonnent ainsi : De gueules au puits Henri IV d'argent[32].
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Devise
modifierNodos virtute resolvo
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierLa liste incomplète des maires de la ville est la suivante :
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2021, la commune comptait 8 669 habitants[Note 9], en évolution de +1,45 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population à Coutras est en perpétuelle augmentation du fait notamment de la proximité de l'agglomération bordelaise (trente minutes en train, une heure en voiture), beaucoup de rurbains y résident et font le trajet chaque jour (migrations pendulaires).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 950 hommes pour 4 632 femmes, soit un taux de 53,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
modifier- Vestiges préhistoriques
- Restes de la villa gallo-romaine de Corterate et d'un camp militaire
- Puits Henri IV en mémoire du roi Henri IV, XVIIe siècle, classé monument historique en 1911[40]
- Église Saint-Jean-Baptiste de style gothique reconstruite au XVe siècle avec abside romane du XIIe siècle et coupole sur la croisée, inscrite aux monuments historiques en 1925[41]
-
Le puits Henri IV. -
L'église Saint-Jean-Baptiste. -
La chaire. -
La nef. -
Le vitrail au-dessus du portail.
Jumelages
modifierLa commune entretient des accords de coopération[42] avec :
- Blaenavon (Grande-Bretagne) depuis 1986 ;
- Dornstadt (Allemagne) depuis 1989.
- Valpaços (Portugal) depuis 2023.
- Hollókő (Hongrie) depuis 2024
- Condom (Gers) (France) depuis le
- Maillé (Vendée) (France)
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre de Luze (1734-1800), homme politique né et mort à Coutras, député aux États généraux de 1789
- Élie Leymarie de Laroche (1758-1794), prieur de Coutras, déporté sur les Deux-Associés (ponton amarré près de Rochefort). Béatifié.
- François Vidal (1812-1872), homme politique, député.
- Jean-Baptiste Lalanne (1827–1884), né à Coutras, homme politique.
- Alcide Ducos du Hauron (1830-1909), né à Coutras, magistrat, écrivain, poète, frère de Louis Ducos du Hauron, l'un des inventeurs de la photographie en couleurs.
- Justin Luquot (1881–1944), homme politique, mort à Coutras.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de la Gironde
- Communauté d'agglomération du Libournais
- Ligne Coutras - Tulle
- Ligne Paris - Bordeaux
- Ligne Lyon - Bordeaux
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la communauté de communes du Pays de Coutras
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Coutras », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Coutras sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Coutras, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Nom des habitants de Coutras sur habitants.fr, consulté le 18 décembre 2011.
- Source : Wolfram Alpha
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 33138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Coutras », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Coutras ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Libourne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Coutras », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Coutras », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 3085..
- Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)..
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
- Miquèu Audoièr, Ua solucion unica a un problèma doble : lo grop -ts, revue País Gascons n° 269, novembre-décembre 2013
- http://sigminesfrance.brgm.fr/telechargement/substances/U.pdf
- http://sigminesfrance.brgm.fr/fiche_gite.asp?id=FRA-00161
- La Banque du blason - 33138.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coutras (33138) », (consulté le ).
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- « Inscription de l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 18 décembre 2011.
- « Jumelages de Coutras », sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du Ministère des Affaires étrangères.