Chuck Close
Charles Thomas « Chuck » Close est un peintre et photographe américain né le à Monroe dans l'État de Washington et mort le à Oceanside[1].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Charles Thomas Close |
Pseudonyme |
Close, Charles Thomas |
Nationalité | |
Formation |
Université de Washington Everett High School University of Washington School of Art + Art History + Design (en) Université Yale Yale School of Art Université du Massachusetts à Amherst Everett Community College (en) |
Activités | |
Conjoint |
Sienna Shields (en) (à partir de ) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Mouvement | |
Représenté par |
White Cube, Pace Gallery (en) |
Genres artistiques | |
Site web |
(en) chuckclose.com |
Distinctions |
Subway Portraits (d) |
C'est l'un des principaux représentants du courant hyperréaliste.
Son thème de prédilection est le portrait, qu'il peint souvent au moyen d'une gigantesque échelle (son premier tableau majeur, Big Nude, mesure 3 mètres de haut sur 6,5 de large).
Son œuvre vise dans un premier temps à la reproduction photoréaliste des visages, puis elle évolue avec des recherches sur la pixellisation.
Célébré comme l'un des peintres figuratifs américains les plus influents, Chuck Close se consacre exclusivement au portrait depuis les années 1960, étudiant toutes les techniques possibles : la peinture, la photographie, la sérigraphie, la lithographie, la gravure, le collage, sculpture, etc.
Biographie
modifierChuck Close peint en 1969 la toile Phil, portrait du compositeur Philip Glass, qui tient du courant artistique hyperréaliste[2].
En tant que photographe, Chuck Close est lauréat du World Press Photo 2008, 2e prix, catégorie “Portraits singles”[3].
Atteint de prosopagnosie dès son plus jeune âge, il explique n'être capable de mémoriser que les visages en deux dimensions[4].
En 1988, à l'âge de 48 ans, il est victime d'un infarctus de la moelle épinière qui lui enlève l'usage des membres inférieurs[4].
Technique
modifierIl utilise la technique du quadrillage pour reproduire sa photo en grand : préalablement quadrillé, le portrait est reproduit carré après carré pour obtenir des images gigantesques et incroyablement détaillées qui, vues à distance, sont d’une grande fidélité photographique, mais qui, de près, ne laissent voir qu’une multitude de taches colorées abstraites, de sorte que les surfaces apparaissent comme des sortes d’écrans pixelisés.
Le visage humain est traité comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante, cherchant à ne pas privilégier un élément plutôt qu’un autre.
Ce souci du détail l'amène à utiliser des formats d’appareils photographiques de plus en plus grands. Ainsi il travaille avec un appareil Polaroid de très grand format (50x60 cm) lui permettant de capturer les détails les plus infimes et les moindres défauts des visages de ses sujets, produisant ainsi des images sans concession.
Notes et références
modifier- AFP, « Mort du peintre américain Chuck Close, figure de l’hyperréalisme », www.lematin.ch, (lire en ligne).
- (en) « Chuck Close | Phil », sur whitney.org (consulté le ).
- (en) World Press Photo, « 2008 Chuck Close PO2 », sur worldpressphoto.org (consulté le ).
- (en) « Noted photographer Chuck Close transcends his face blindness », sur Tampa Bay Times (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- (en) Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Art Institute of Chicago
- Bridgeman Art Library
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée national centre d'art Reina Sofía
- Musée national du Victoria
- Musée Städel
- Museum of Modern Art
- MutualArt
- National Gallery of Art
- National Portrait Gallery
- RKDartists
- Smithsonian American Art Museum
- Tate
- Union List of Artist Names
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :