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Charles Dumonchau

pianiste et compositeur français

Charles-François Dumonchau (Strasbourg, -Lyon, ), est un pianiste et compositeur français.

Charles Dumonchau
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Charles-François DumonchauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Biographie

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Charles-François Dumonchau naît le à Strasbourg[1],[2],[3].

Il étudie la musique avec son père, Charles-Joseph Dumonchau, violoncelliste et directeur du Théâtre de la réunion des arts à Strasbourg, et travaille le piano auprès de Baumeyer[1],[2].

Employé dans l'administration des vivres de l'armée, les événements de l'Histoire l'amène vers 1800 à Paris, où il se lie d'amitié avec Rodolphe Kreutzer. Dans la capitale, Dumonchau entre au Conservatoire de Paris en classe d'harmonie de Charles-Simon Catel (1801-1802) et étudie avec le pianiste viennois Joseph Woelfl — arrivé en 1801 à Paris[1],[2].

Comme compositeur, il fait ses débuts en 1803 au Théâtre de la Porte-Saint-Martin en écrivant la musique avec Louis Gianella d'un opéra-comique, L'Officier cosaque, créé le , qui obtient un bon succès[1],[2].

Charles Dumonchau est aussi l'auteur d'une symphonie concertante pour flûte, hautbois, basson et orchestre, restée manuscrite selon Fétis[4], jouée à Paris par Besozzi, Gilles et Gebauer le aux Concerts de la rue de Grenelle[2].

En 1805, Dumonchau retourne à Strasbourg, où il se consacre à l'enseignement, avant de s'installer à compter de 1808 à Lyon, où il connaît une bonne réputation de pianiste et compositeur[1],[2].

Comme compositeur, on lui doit notamment, outre son ouvrage lyrique et quelques romances (dont Les Fables de La Fontaine, op. 10)[1], trente-trois sonates pour piano et vingt-quatre sonates pour piano et violon ou flûte[5],[4]. L'un de ses frères, Sylvain Dumonchau, a également composé pour le piano[2].

Selon Fétis, la musique de Charles Dumonchau est rapidement tombée dans l'oubli à cause de son manque d'invention, bien que le compositeur « se distingue par un style élégant et pur »[4],[1].

Il meurt le à Lyon[1],[2].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Audéon 2003, p. 408.
  2. a b c d e f g et h Grove 2001.
  3. Fétis 1862, p. 77.
  4. a b et c Fétis 1862, p. 78.
  5. Enciclopedia Espasa, vol.18, 1905, p. 2461

Bibliographie

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Liens externes

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