[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/

Carlus

commune française du département du Tarn

Carlus est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Carlus
Carlus
Mairie de Carlus
Blason de Carlus
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
Éric Guillaumin
2020-2026
Code postal 81990
Code commune 81059
Démographie
Gentilé Carlusiens ou Carlussois
Population
municipale
661 hab. (2021 en évolution de −2,36 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 19″ nord, 2° 06′ 33″ est
Altitude 245 m
Min. 164 m
Max. 282 m
Superficie 10,6 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albi-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Carlus
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Carlus
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Carlus
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Carlus
Liens
Site web Site officiel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ruisseau de Carrofoul, le ruisseau Rieumas et par divers autres petits cours d'eau.

Carlus est une commune rurale qui compte 661 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Carlusiens ou Carlusiennes.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Commune de l'aire urbaine d'Albi située au sud-ouest d'Albi dans l'Albigeois.

Communes limitrophes

modifier

Carlus est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Le Sequestre, Albi, Lamillarié, Poulan-Pouzols, Rouffiac et Saliès.

Communes limitrophes de Carlus[1]
Albi Le Sequestre Albi
Rouffiac Carlus  Saliès
Poulan-Pouzols Lamillarié

Transports

modifier

Accès par la D 84 et le réseau Albibus.

Hydrographie

modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de Carrofoul, le ruisseau Rieumas, l'Amadenque et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le ruisseau de Carrofoul, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Puygouzon et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelnau-de-Lévis, après avoir traversé 8 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseaux hydrographique et routier de Carlus.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Carlus est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (33,3 %), prairies (5,8 %), forêts (1,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Carlus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Carrofoul. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 1994[19],[16].

Carlus est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Carlus.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 308 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 308 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Toponymie

modifier

Le nom de la commune, Carluç en occitan, adapté en Carlus en français, provient du mot « castellucium » qui est un dérivé de « castellum » et qui se traduit en latin par « château ». En effet, un château fort avait été construit au XIIIe siècle par le roi de France Louis VIII pour surveiller la région ce qui, par la même occasion, donna naissance au village[25].

Histoire

modifier

La naissance du village date de 1226 avec la construction, par le roi de France Louis VIII, d'un château fort pour surveiller la région[26].

En 1236, la présence d’une église sur la commune est attestée dans une bulle pontificale. Elle se nomme alors l'église Saint-Pierre et Saint-Claude et elle appartient aux chanoines de la cathédrale Sainte-Cécile à Albi.

Au XIVe siècle, Carlus, comme globalement toute la région albigeoise, développe la culture du pastel dans le but de préparer des colorants et des teintures. En effet, à cette époque, l'activité artisanale principale de la commune est la draperie et les divers tisserands fournissent alors des étoffes à Albi. Cet essor de la culture du pastel se prolonge le long du XVe siècle.

Concernant le château de Carlus, celui-ci souffrent des agissements de grandes compagnies de mercenaires, que l'on appelle les routiers, et le mercenaire Jean Salazar y aurait résidé en 1443[27]. Des troupes anglaises auraient également occupé le château. Au cours du XVIe siècle, durant les guerres de religion, le fort est pris par les ligueurs. Par la suite au XVIIe siècle, le château a été totalement démantelé sur ordre de Richelieu alors ministre de Louis XIII.

La commune de Carlus est restée la possession des chanoines de la cathédrale Sainte-Cécile jusqu'en 1789[27].

Au XIXe siècle, l'église du village est reconstruite. En effet, la première pierre y est apposée en 1853 et prend le nom d'église Saint-Claude de Carlus. Elle adopte alors un style néo-roman.

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton d'Albi-2 (avant le redécoupage départemental de 2014, Carlus faisait partie de l'ex-canton d'Albi-Sud).

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Thierry Ginestet    
mars 2014 2020 Éric Guillaumin[30] DVD puis Horizons[31] Retraité de l'armée
Conseiller départemental (2015-2021)
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 661 habitants[Note 4], en évolution de −2,36 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
483545548607620565555596595
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
557529512492492481451443404
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
379360353323304322319299294
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
340334319584580547616641667
2014 2019 2021 - - - - - -
677669661------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
Rang de la commune dans le département 186 156 84 100 105 105 106 105
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Enseignement

modifier

L'enseignement sur la commune est assuré par une école maternelle et élémentaire faisant partie de l'académie de Toulouse.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 282 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 662 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 810 [I 5] (20 400  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,7 % 4,7 % 7,6 %
Département[I 8] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 371 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (71,5 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 42 emplois en 2018, contre 48 en 2013 et 61 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 269, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 11].

Sur ces 269 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

modifier

35 établissements[Note 7] sont implantés à Carlus au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 35 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 8,6 % (13 %)
Construction 7 20 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 22,9 % (26,7 %)
Information et communication 2 5,7 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 5,7 % (3,3 %)
Activités immobilières 1 2,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 20 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 8,6 % (15,5 %)
Autres activités de services 2 5,7 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 35 entreprises implantées à Carlus), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

modifier

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 30 21 14 19
SAU[Note 10] (ha) 756 672 577 819

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 21 en 2000 puis à 14 en 2010[42] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 756 ha en 1988 à 819 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 43 ha[42].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Église Saint-Claude de Carlus.

Personnalités liées à la commune

modifier

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Carlus » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Carlus ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Carlus » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Carlus » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Carlus » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Carlus » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Carlus », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « le ruisseau de Carrofoul »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Carlus et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Carlus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Carlus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune de Carlus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Carlus », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Carlus », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  25. Jean-Claude Souyri, Le Canton d'Albi à la Belle époque : Avec historique des 17 communes, Albi, Des Presses Midi-Pyrénées, , 161 p..
  26. « Les coteaux de Carlus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur albi-tourisme.fr (consulté le ).
  27. a et b Jean-Claude Souyri, Le Canton d'Albi à la Belle époque : Avec historique des 17 communes, Albi, Des Presses Midi-Pyrénées, , 161 p..
  28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. Site ladepeche.fr 8 avril 2014
  31. Horizons - Délégués départementaux
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  42. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Carlus - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Tarn » (consulté le ).