[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/

Boeing 737

avion de ligne des années 1960

Le Boeing 737 est un avion de ligne court à moyen-courrier biréacteur à fuselage étroit développé et construit depuis 1967 par la Boeing Commercial Airplanes. Initialement développé comme un dérivé des 707 et 727, plus petit et plus abordable, le 737 se décline en une famille de dix modèles pouvant emporter de 85 à 215 passagers. Depuis 2004, le 737 est le seul avion de ligne à fuselage étroit de Boeing en production. Depuis son lancement jusqu'en , plus de 10 000 appareils ont été produits[4], ce qui a fait du Boeing 737 l'avion de ligne à réaction le plus vendu jusqu'en 2018[5].

Boeing 737
Un Boeing 737-200, le 1er modèle de 737 produit en série, ici opérant pour South African Airlink en 2007
Un Boeing 737-200, le 1er modèle de 737 produit en série, ici opérant pour South African Airlink en 2007

Rôle Avion de ligne
Constructeur Boeing
Équipage 2 membres
Statut En service, en production
Premier vol
Mise en service
Premier client Lufthansa
Client principal Southwest Airlines
Coût unitaire 737-700 : 76 M$[1]
737-800 : 90,5 M$[1]
737-900ER : 96,1 M$[1]
737 Max 7 : 85,1 M$[1]
737 Max 8 : 103,7 M$[1]
737 Max 9 : 109,9 M$[1][source insuffisante]
Années de production Depuis 1967
Commandes 14 861, en mai 2020[2]
Livraisons 10 578, en mai 2020[2]
En service 7 310, en juillet 2018[3]
Variantes 737 Classic, 737 Next Generation, 737 Max
Dimensions
Longueur 28,65 à 42,10 m
Envergure 28,35 à 35,79 m
Hauteur 11,07 à 12,57 m
Aire alaire 102 à 124,6 m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 28,10 à 44,70 t
Max. au décollage 50,30 à 85,10 t
Max. à l'atterrissage 50 à 66,36 t
Kérosène 17 900 à 29 660 l
Passagers 100 à 215
Fret 18,4 à 52 m3
Motorisation
Moteurs 2 turboréacteurs Pratt & Whitney JT8D, CFM56-3 ou CFM56-7, CFM LEAP-1B
Performances
Vitesse de croisière maximale 935 km/h (Mach 0,82)
Distance franchissable 2 850 à 6 230 km
Altitude de croisière 9 500 à 12 500 m

Le 737-100, dont la conception débute en 1964, effectue son premier vol en et est mis en service en par la Lufthansa ; le 737-200, à fuselage rallongé, fait son premier vol commercial en . Dans les années 1980, Boeing met sur le marché les modèles rallongés -300, -400 et -500, faisant partie de la série 737 Classic (Classique). Ces appareils sont équipés de turboréacteurs CFM56 et reçoivent d'autres améliorations. Le 737 Next Generation (Nouvelle Génération), lancé dans les années 1990, dispose d'une voilure améliorée, d'une planche de bord tout écran et d'un nouvel intérieur. Le 737 Next Generation comprend quatre versions : -600, -700, -800 et -900 dont la longueur varie entre 31,09 m (102 ft) et 42,06 m (138 ft). Le 737 Next Generation est également produit comme avion d'affaires. La quatrième génération apparaît dans les années 2010 avec le 737 Max à moteurs CFM International LEAP-1B et winglets améliorés. L'avion a un meilleur rendement. Il entre en service en 2017 mais est interdit de vol en pendant vingt mois à la suite de deux accidents mortels.

L'assemblage de l'avion est réalisé à l'usine Boeing de Renton, dans l'État de Washington. Un grand nombre de 737 occupent sur le marché les places précédemment pourvues par les 707, 727, 757, DC-9 et MD-80/MD-90 et son principal concurrent est l'Airbus A320. En 2006, on estime qu'il y a en moyenne 1 250 Boeing 737 en vol à un moment donné et deux décollages ou atterrissages toutes les cinq secondes. Chez Boeing le 737 possède le dernier cockpit dessiné à la main encore en service.

Développement

modifier

Contexte historique

modifier

En 1964, Boeing annonce étudier un nouvel avion à réaction destiné aux itinéraires courts et moyen-courriers en complément du 727[6]. Le travail de conception préliminaire commence le [7] et la recherche de marché de Boeing fournit des plans pour un avion de ligne d'une capacité de 50 à 60 passagers sur des routes de 100 à 1 600 km[6],[8]. Le projet initial présente des réacteurs placés dans des nacelles à l'arrière du fuselage et un empennage en T comme le 727 ; à l'intérieur, il doit accueillir des rangées de cinq sièges. Joe Sutter, ingénieur chez Boeing, souhaite toutefois que les réacteurs soient placés sous les ailes afin d'alléger la structure, ce qui permettrait d'élargir le fuselage afin d'accueillir des rangées de six sièges[9]. Le modèle 737 est présenté en à la conférence de maintenance et ingénierie de l'Air Transport Association par le chef ingénieur Jack Steiner, où ses dispositifs hypersustentateurs élaborés suscitent des préoccupations en ce qui concerne les coûts de maintenance et la fiabilité[9]. La décision de lancement est prise par le comité le pour un coût de développement de 150 millions de dollars[9].

 
Le prototype du 737, un modèle 100 utilisé par la NASA pour des essais.

La Lufthansa devient le client de lancement le [10], avec une commande de 21 avions pour un total de 67 millions de dollars[11], une fois la compagnie assurée que Boeing n'annulera pas le projet 737[12]. La consultation avec Lufthansa réalisée au cours de l'hiver précédent conduit à l'augmentation de la capacité de l'avion amenant à un total de 100 sièges[10]. Le , Boeing annonce une commande de quarante 737 par United Airlines. La compagnie souhaite un avion légèrement plus gros que le 737 d'origine. Boeing allonge par conséquent le fuselage de 91 cm (36 in) en avant des ailes et de 102 cm (40 in) et arrière de celles-ci[13]. Cette version est désignée 737-200 et la version initiale, à fuselage court, devient le 737-100[14].

Le travail minutieux continue sur les deux versions en même temps. Boeing est loin derrière ses concurrents lorsque le 737 est lancé puisque les avions rivaux BAC 1-11, Douglas DC-9 et Fokker F28 sont déjà en cours de certification[11]. Pour accélérer le développement, Boeing utilise 60 % de la structure et des systèmes du 727, le plus notable étant la section transversale du fuselage. Ce fuselage permet d'accueillir des rangées de six sièges là où les avions concurrents ne peuvent disposer que de rangées de cinq sièges[10].

Les ingénieurs décident d'installer les nacelles directement sur l'intrados des ailes afin de réduire la hauteur du train d'atterrissage et garder des moteurs assez bas par rapport au sol pour faciliter l'inspection et l'entretien[15]. Plusieurs variations de largeur des pylônes d'attache des moteurs sont testées en soufflerie ; la forme la plus appropriée pour les grandes vitesses apparaît comme étant relativement large, occupant l'espace étroit entre l'aile et le haut de la nacelle, en particulier sur le côté extérieur. Initialement, l'agencement des sections de profil de voilure du 737 doit être très similaire à ceux des 707 et 727, mais les ailes doivent être un peu plus épaisses. Une réelle réduction de la traînée à de grandes vitesses est obtenue en modifiant trois sections à proximité de la nacelle[16]. Les moteurs choisis sont des turboréacteurs à double flux Pratt & Whitney JT8D-1 à faible taux de dilution ; chacun délivrant une poussée de 64 kN (14 500 livre-force)[17]. Avec les moteurs placés sous les ailes, Boeing décide d'installer un empennage classique à la place de celui en T du 727[13].

Production et essais

modifier
 
Un des premiers Boeing 737-100 aux couleurs de la Lufthansa, client de lancement de l'avion, à l'aéroport de Stockholm-Arlanda en 1968.

Initialement, l'assemblage du 737 a lieu à côté de Boeing Field (aujourd'hui King County International Airport) car la production des 707 et 727 occupe la capacité de l'usine de Renton. Après la construction de 721 appareils, la chaîne d'assemblage est déplacée à Renton à la fin des années 1970[12],[18]. Une partie significative du fuselage est fabriquée à Wichita dans le Kansas, initialement par Boeing puis par Spirit AeroSystems qui possède quelques actifs de Boeing à Wichita[19],[20]. La voilure et le train d'atterrissage sont assemblés sur le fuselage, l'ensemble quitte la chaîne d'assemblage pour recevoir les moteurs, l'avionique et l'intérieur. Après la sortie d'usine de l'avion, Boeing teste les systèmes et les moteurs avant le premier vol vers Boeing Field, où l'avion est peint et entièrement achevé avant sa livraison au client[21].

Le premier des six prototypes 737-100 sort d'usine en et effectue son premier vol le piloté par Brien Wygle et Lew Wallick[22]. Le , l'administration fédérale de l'aviation (Federal Aviation Administration, FAA) certifie le modèle -100 pour des vols commerciaux[23], délivrant le certificat de type A16WE[24]. Le 737 est le premier avion à être homologué en catégorie II pour des approches à faible visibilité[25]. La Lufthansa reçoit son premier appareil le et, le , elle devient la première compagnie non américaine à mettre en service un nouvel avion de Boeing[23]. La Lufthansa est le seul client important du 737-100 ; seuls 30 appareils de ce type sont produits[26]. Le 737-200, quant à lui, vole pour la première fois le et est certifié par la FAA le [24],[27] ; United Airlines le met en service le avec un vol de Chicago à Grand Rapids (Michigan)[23]. Le modèle -200, plus long, est largement préféré au modèle -100 par les compagnies aériennes[28].

Les ventes restent faibles au début des années 1970 et après un pic de 114 livraisons en 1969, seulement 22 sont livrés en 1972 avec 19 encore en commande ; l'United States Air Force sauve le programme en commandant des T-43[9]. Les compagnies africaines permettent de garder active la chaîne de production jusqu'à l'acte de dérégulation des compagnies américaines (Airline Deregulation Act) de 1978 à partir duquel la demande augmente pour les avions à fuselage étroit à rangées de six sièges, en particulier ceux remotorisés avec des CFM56, qui sont alors en manque de commandes[9].

Premiers dérivés

modifier
 
Un 737-200 modernisé, aux couleurs de United Airlines, vu avec les inverseurs de poussée déployés.

Les premières nacelles moteur sont dotées d'inverseurs de poussée identiques à ceux des nacelles latérales du 727. Ils se montrent relativement peu efficaces et ont tendance à soulever l'avion lorsqu'ils sont déployés. Cela réduit la force appliquée sur le train principal ce qui diminue l'efficacité des freins des roues. En 1968, arrive une amélioration du système d'inversion de poussée ; une extension de tuyère de 120 cm (48 in) est ajoutée et de nouveaux inverseurs sont installés[29]. Les trappes des inverseurs forment un angle de 35 degrés par rapport à la verticale ce qui permet au flux d'air sortant du moteur d'être détourné vers l'intrados et l'extrados de l'aile[30]. Cette amélioration devient la norme sur tous les appareils à partir de mars 1969, et une modification est réalisée sur les appareils déjà en service. Boeing règle le problème de la traînée en installant de nouveaux carénages d'aile et de nacelle, améliore l'écoulement de l'air au-dessus des volets et des becs de bord d'attaque.

Sur la ligne d'assemblage est perfectionné le dispositif hypersustentateur, ce qui en permet une plus grande utilisation au décollage et à l'atterrissage. L'ensemble de ces modifications permettent d'accroître la capacité d'emport et la distance franchissable, et rendent l'avion plus performant sur les courtes pistes[23]. En , après la sortie de l'avion #135, toutes les améliorations, dont l'installation de moteurs plus puissants et l'augmentation de la capacité en carburant, sont incorporées sur le 737-200, augmentant de 15 % sa capacité d'emport et sa distance franchissable par rapport aux modèles -200 de départ[25]. Ces avions améliorés sont alors connus comme les 737-200 Advanced et deviennent standard en [31].

 
Vue de dessous d'un 737-200, exposant la voilure.

En 1970, Boeing ne reçoit que 37 commandes. Faisant face à des difficultés financières, Boeing envisage de fermer la ligne d'assemblage et de vendre le projet à des entreprises d'aviation japonaises[12]. Après l'annulation du projet d'avion de ligne supersonique 2707 et la mise en place de la production du 747, suffisamment de fonds sont débloqués pour continuer le projet[32]. Dans une tentative d'augmenter les ventes en proposant plus de choix, Boeing lance le modèle 737C (Convertible, convertible) disponible sur les versions -100 et -200. Le 737C est équipé d'une porte cargo de 340 cm par 221 cm (134 in par 87 in) placée juste derrière le cockpit, sur le côté gauche, et d'un plancher renforcé équipé de rouleaux, ce qui permet le transport de fret sur palettes. Une version 737QC (Quick Change, changement rapide) disposant de sièges amovibles permet des changements plus rapides de configuration entre cargo et transport de passagers[33]. Avec les performances accrues du 737 sur les courtes pistes, Boeing offre sur le -200 l'option d'un ensemble de protection contre les projections de gravier, ce qui autorise l'appareil à opérer depuis des terrains ne disposant que de pistes non revêtues[34],[35]. Cette option est utilisée par Alaska Airlines pour des opérations en dehors des grandes villes, en Alaska, jusqu'au retrait des 737-200 de sa flotte en 2007[36]. Les utilisateurs du nord du Canada Air Inuit, Air North, Canadian North, First Air et Nolinor Aviation continuent d'utiliser les protections contre le gravier dans le nord du Canada, où les pistes de gravier sont nombreuses.

Versions améliorées

modifier
 
Le 737-300 est la première version du 737 Classic.

La première refonte majeure du 737 voit son développement commencer en 1979. Boeing souhaite augmenter la capacité d'emport et l'autonomie, et améliorer l'avion selon les spécifications de l'époque tout en conservant des points communs avec les précédentes versions du 737. En 1980, les caractéristiques du nouvel avion sont annoncées lors du salon aéronautique de Farnborough[37]. Mark Gregoire, ingénieur chez Boeing, dirige une équipe qui travaille avec CFM International pour choisir un moteur et en développer une nouvelle version qui doit rendre le 737-300 plus rentable ; ils choisissent le CFM-56-3B-1 à haut taux de dilution, qui consomme moins de carburant et est moins bruyant. Toutefois, le grand diamètre des réacteurs fait que leurs nacelles sont trop bas par rapport au sol. Le problème est résolu par une diminution du diamètre de la soufflante et le placement des réacteurs légèrement en avant des ailes et non plus juste en dessous de celles-ci. De plus, les accessoires moteurs sont déplacés sur les côtés de la nacelle ce qui lui donne une entrée d'air non circulaire, en forme d'« abajoue de hamster[38],[39],[40] ». Parmi les premiers clients du CFM56 se trouve la United States Air Force qui souhaite remotoriser les ravitailleurs KC-135 Stratotanker[41].

Une augmentation de la taille du fuselage de 2,87 mètres (9 ft 5 in) permet d'emporter jusqu'à 149 passagers. L'aérodynamique de la voilure est améliorée via intégration de nombreuses modifications. Le saumon d'aile est agrandi de 23 cm (9 in) et l'envergure gagne 53 cm (1 ft 9 in). Les becs de bord d'attaque et les volets, ainsi que l'empennage sont revus[39]. Le poste de pilotage peut disposer d'un système électronique d'instruments de vol (RFIS, Electronic Flight Instrumentation System) et la cabine intègre des améliorations semblables à celles introduites sur le Boeing 757[42]. Le prototype -300, le 1001e 737 construit, effectue son premier vol le avec le pilote Jim McRoberts aux commandes[42]. Cet appareil, avec deux autres de production, participe au programme de certification qui dure neuf mois[43].

 
Un 737-400 de Transaero au décollage. Les moteurs CFM56, plus gros et plus courts, sont placés en avant des ailes.

En , Boeing annonce qu'il développe le 737-400[44], qui voit son fuselage allongé de trois mètres (dix pieds) par rapport au 737-300 ; il peut emporter 188 passagers[24]. Le premier vol du modèle 400 a lieu le et l'avion entre en service au mois d'octobre, après 500 heures d'essais en vol, avec Piedmont Airlines[45]. La version 737-500 est proposée comme remplaçant direct du 737-200, à la demande des clients. Il fait partie de la série Classic et incorpore par conséquent les modifications introduites sur le 737-300 ; plus court, il transporte moins de passagers que ce dernier mais peut parcourir de plus grandes distances. Son fuselage est 48 cm (1 ft 7 in) plus long que celui du 737-200 et il peut emporter jusqu'à 140 passagers[24]. Deux types de postes de pilotage sont proposés : le premier avec des instruments à aiguilles (analogiques) ou le deuxième avec une planche de bord tout écran[45]. Il est équipé de turboréacteurs CFM56-3 qui consomment 25 % de carburant en moins que les réacteurs Pratt & Whitney du 737-200[45]. Le 737-500 est mis sur le marché en 1987 et Southwest Airlines passe une commande portant sur 20 appareils[46]. Le premier vol a lieu le et le programme de certification, d'une durée de 375 heures est réalisé avec un seul prototype[45]. Le premier appareil est livré à Southwest Airlines le [47].

À la suite de l'arrivée des modèles NG pour Next Generation ultérieurs (- 600 / - 700 / - 800 / - 900), les versions - 300 / - 400 / - 500 deviennent la série 737 Classics (classique)[48]. En 2008, le prix du carburant atteint un pic ; les compagnies aériennes consacrent alors 40 % du prix du billet pour payer le carburant au lieu de 15 % en 2000. Par la suite, les opérateurs remplacent leurs 737 Classics par des 737 Next Generation ou par des Airbus A320. Le , United Airlines annonce le retrait de ses 94 737 Classic (64 737-300 et 30 737-500) pour les remplacer par les A320 de sa filiale Ted qui a cessé ses opérations[49],[50],[51].

Modèles NG Next-Generation

modifier

En 1991, poussé par l'arrivée de l'Airbus A320 concurrent, Boeing commence le développement d'une série d'avions modernisée[52]. Après avoir travaillé avec les clients potentiels, Boeing annonce le lancement du programme 737 NG Next Generation (génération suivante) le [53]. Les 737 NG englobent un total de quatre versions (- 600, - 700, - 800 et - 900) et correspond à la modernisation la plus significative. De manière générale, les 737 NG apparaîssent comme de nouveaux avionx mais conservent une importante similitude par rapport aux 737 précédents[54].

 
Le fuselage d'un Boeing 737NG transporté par train.

La voilure reçoit un nouveau profil, la corde est allongée et l'envergure est augmentée de 4,9 m (16 ft) et la surface alaire de 25 %. Ces modifications permettent d'emporter 30 % de carburant supplémentaire. L'avion reçoit des moteurs CFM56-7B plus récents : ils sont moins gourmands en carburant et plus silencieux[55]. L'ensemble de ces modifications font passer la distance franchissable à plus de 5 600 km (3 000 NM)[54], ce qui permet l'exploitation sur des vols transcontinentaux[53]. L'augmentation de la capacité en carburant autorise une masse maximale au décollage plus élevée. Sur l'empennage, la dérive est remaniée et sur la plupart des modèles, les ailes peuvent être équipées de winglets[56]. Le cockpit se voit équipé d'avionique moderne. La cabine, quant à elle, reçoit des modernisations semblables à celles introduites sur le Boeing 777, dont des coffres à bagages plus grands que sur les précédents 737. L'intérieur du 737 Next Generation est adopté sur le 757-300[57],[58].

Le , le premier 737NG, un modèle -700, sort d'assemblage ; c'est le 2 843e 737 construit. Il effectue son premier vol le . Le -800 quitte l'usine le et vole pour la première fois le . Le plus petit de ces versions, le -600 a la même taille que le -500. En , il est le dernier de la série à sortir d'assemblage. Il réalise son premier vol le et reçoit sa certification le [53],[59]. Le programme d'essais en vol implique dix appareils : trois 737-600, quatre 737-700 et trois 737-800[53].

En 2004, pour satisfaire les besoins de Gol Transportes Aéreos dont les appareils doivent fréquemment utiliser des pistes courtes, Boeing propose un dispositif permettant d'améliorer les performances sur terrain court. Ce dispositif est disponible en option sur les 737NG et devient la norme pour le 737-900ER. À partie d', une nouvelle nacelle est étudiée pour le moteur CFM56-7B. Elle doit équiper le nouveau 737 PIP (Performance Improvement Package, dispositif d'amélioration des performances) qui doit entrer en service à la mi 2011. Ainsi équipé, l'avion doit être plus léger et avoir sa traînée réduite de 1 %. Globalement, la consommation doit être réduite de 2 % sur les longs vols[60]. À partir de 2010, le 737NG peut recevoir de nouveaux intérieurs, dont le Boeing Sky Interior qui équipe le 787[60].

Longtemps restées inférieures, les ventes d'avions de la famille Airbus A320 dépassent celles du 737NG en 2002[61],[62],[63],[64],[65] ; toutefois, l'ensemble des commandes comprennent des A321 et des A318 qui rivalisent respectivement avec le Boeing 757 et le 717. L'arrivée du 737NG a allongé la carrière de l'avion qui reste toujours l'avion de ligne à réaction le plus vendu au monde[66],[67],[68] et le plus répandu depuis sa mise en service[69],[70],[71],[72],[73],[74]. Le 5 000e 737 est livré à Southwest Airlines le . Boeing livre le 6000e appareil à Norwegian Air Shuttle en , et le 8000e à United Airlines le [75]. La 10 000e commande est passée en [76].

En 2015, la cadence de production du 737 est de 42 appareils par mois et l'avionneur souhaite la pousser à 52 par mois en 2018. Le 737-600, peu vendu, est retiré du catalogue de Boeing en 2016, sa place de plus petite version étant reprise par le 737-700, mieux vendu. La production s'interrompt en avec la livraison des deux derniers Boeing 737-800 pour China Eastern Airlines[77].

Remplacement ou remotorisation

modifier

Depuis 2006, Boeing envisage la possibilité de remplacer le 737 par un modèle entièrement nouveau, connu chez l'avionneur comme le Boeing Y1 ; il doit arriver sur le marché juste après le 787 Dreamliner[78]. Le projet de remplacement est reporté en 2011[79]. En , Boeing a l'intention de développer un nouvel avion destiné à remplacer le 737 prévu pour arriver sur le marché vers 2030. L'avion de ligne doit reprendre le fuselage du 737, construit cette fois en utilisant des matériaux composites comme sur le 787[80]. Boeing envisage également le développement d'un remplaçant du 757[81].

Le , Boeing annonce qu'il travaille sur une nouvelle version du 737, qui doit être équipée de moteurs CFM International LEAP, et qu'American Airlines projette de commander 100 de ces avions[82]. Le , Boeing confirme le lancement de la nouvelle version, appelée 737 MAX, qui incorpore des turboréacteurs LEAP-1B[83],[84],[85]. Le , Boeing annonce un partenariat avec la Commercial Aircraft Corporation of China afin de sous-traiter une partie de l'assemblage final et de la livraison du 737 en Chine, pour la première fois en dehors des États-Unis[86],[87]. Toutefois, cette sous-traitance ne porte initialement que sur les finitions intérieures, la majeure partie de l'assemblage restant réalisée à Seattle[88]. Le premier 737 MAX achevé en Chine est livré à Air China le  ; l'avion est d'abord assemblé à Seattle puis convoyé à Zhoushan pour y recevoir ses finitions et son aménagement final[88].

Versions

modifier

Il existe 12 modèles du Boeing 737 répartis en quatre générations.

 
Comparaison des différentes versions 737.

Modèles originaux

modifier

Il existe deux versions (737-100 et 200) construites à partir de 1965.

  • 737-100 : modèle initial, propulsé par des réacteurs Pratt & Whitney JT8D. L'avion partage 60 % de sa cellule avec le Boeing 727, y compris les moteurs de même type (3 sur le B 727); tout ceci dans le but de limiter les coûts de recherche et de production. Il a été lancé par la compagnie Lufthansa en 1964 et entra en service en 1968. Un total de 30 appareils a été construit et livré.
  • 737-200 : cette version est une extension du 737-100 ciblant le marché des États-Unis. United Airlines en est le premier acquéreur. Il est lancé en 1965 et entre en service en 1968. Il est ensuite mis à jour en tant que 737-200 Advanced qui devient la version standard de production. Au total, 1 118 737-200 ont été construits et livrés.

Modèles Classic

modifier
 
Boeing 737-500 de Belavia
 
Boeing 737-300 de Belavia

Deuxième génération, construite de 1984 à 2000 et déclinée en trois versions (737-300, le 737-400 et le 737-500). Elle est équipée de réacteurs CFM56-3 plus modernes et plus économiques (1 984 exemplaires ont été produits, répartis en 1110 737-300, 482 737-400 et 392 737-500).

Modèles Next Generation

modifier
 
737-800 de Royal Air Maroc

Troisième génération, déclinée en quatre versions (737-600, 700, 800 et 900), construite à partir de 1996. Elle est équipée de réacteurs CFM56-7B et d'un cockpit modernisé entièrement numérique. Déjà plus de 4 000 appareils de cette génération ont été produits. La version la plus petite, le 737-600, a été un échec commercial avec seulement 69 unités vendues[89]. Selon des responsables d'Airbus[Lesquels ?], Boeing avait prévu de lancer, à la fin 2007, une nouvelle famille de moyen-courriers pour remplacer les 737-600/700/800/900 reprenant des technologies développées pour le 777-200LR et pour le 787; le lancement a finalement été repoussé à une date ultérieure non déterminée.

Modèles Max

modifier
 
Un Boeing 737 Max 8 de TUIfly Belgium

Quatrième génération, déclinée en quatre versions (737 Max-7, 8, 9 et 10), construite à partir de 2011. Face au succès de l'A320neo, Boeing s'est engagé en juillet 2011 auprès d'American Airlines à développer une version améliorée du 737 NG, le 737 Max, remotorisée avec le LEAP[90]. Le grand diamètre de ce moteur et la faible distance moteur/sol implique des modifications de la hauteur du train d’atterrissage de l'ordre de 20 centimètres[91], et une position plus haute et plus en avant des nacelles dont l'effet déstabilisant a nécessité l'adjonction du Maneuvering Characteristics Augmentation System (MCAS). Les winglets ont aussi été redessinées pour diminuer la traînée et la consommation de carburant, ainsi que le cône de queue. Les quatre versions sont les 737 Max 7, Max 8, Max 9 respectivement basées sur le 737-700, -800 et -900, et le Max 10, une nouvelle variante destiné à concurrencer l’Airbus A321neo. En , à la suite de deux accidents mortels, tous les Boeing 737 Max sont cloués au sol pendant près de vingt mois.

Boeing Business Jet (BBJ)

modifier

Depuis 1996, Boeing propose le 737 BBJ spécialement aménagé en avion d'affaires. Il existe trois versions, les BBJ1 (ou BBJ), BBJ2 et BBJ3 respectivement basées sur les 737-700, 737-800 et 737-900.

Bombardier d'eau

modifier

Six 737-300 sont convertis en bombardier d'eau sous le nom de « Fireliner » pour la société canadienne Coulson Aviation depuis 2017[92]. Ils ont une capacité d'emport de 15 000 litres ou 63 passagers[93]. Leur première opération a lieu le en Australie[94]

Galerie photographique

modifier

Caractéristiques

modifier

Première et deuxième générations[95]

modifier
 
Boeing 737-200, ancienne génération.
737-100 737-200 737-300 737-400 737-500
Nombre de sièges 90-136 110-135 128-149 146-189 108-132
Capacité cargo 18,5 m3 28,4 m3 30,2 m3 38,9 m3 23,3 m3
Longueur 28,65 m 30,53 m 33,4 m 36,5 m 29,79 m
Hauteur de la queue 11,3 m
Envergure 28,35 m 28,35 m 28,88 m 28,88 m 28,88 m
Masse maximale au décollage 49 895 kg 52 390 kg 63 276 kg 68 039 kg 60 554 kg
Vitesse de croisière typique Mach 0,745
Vitesse de croisière maximale Mach 0,82
Altitude maximale 37 000 ft / 11 280 m
Rayon d'action typique 2 593 km

1 400 nmi

3 704 km

2 000 nmi

5 093 km

2 750 nmi

4 630 km

2 500 nmi

5 371 km

2 900 nmi

Kérosène transportable 17 860  18 092  23 827  23 827  20 103 
Réacteurs (x2) PW JT8D-7 PW JT8D-7 (ou -15) CFM56-3B-2 CFM56-3B-1
Poussée (x2) 62,28 kN 62,28 kN (68.95 kN) 98 kN 98 kN 89 kN

Troisième et quatrième générations[95]

modifier
 
Moteur CFM56-3 dont la nacelle est de forme non circulaire d'un Boeing 737-400 moderne.
 
Boeing 737-700, nouvelle génération
Caractéristiques des Boeing 737 NG
737-600 737-700 737-700ER 737-800 737-900ER
Nombre de sièges 110-132 120-149 110-130 162-189 180-215
Capacité cargo 20,4 m3 27,3 m3 23,3 m3 44 m3 51,7 m3
Longueur 31,2 m 33,6 m 33,6 m 39,5 m 42,1 m
Hauteur de la queue 12,6 m 12,5 m
Envergure 34,3 m ou 35,8 m (avec winglets)
Diamètre extérieur 3,53 m
Masse maximale au décollage 66 000 kg 70 080 kg 74 850 kg 79 010 kg 85 350 kg
Vitesse de croisière typique Mach 0,785
Vitesse de croisière maximale Mach 0,82
Altitude maximale 41 000 ft / 12 500 m
Rayon d'action maximal 5 648 km 6 230 km 10 200 km 5 665 km 6 230 km
Kérosène transportable 26 020  26 020  40 530  26 020  29 660 
Réacteurs (x2) CFM International CFM56-7
Poussée (x2) 101 kN 117 kN 117 kN 121 kN 121 kN
Caractéristiques du Boeing 737 MAX[96]
737 MAX 7 737 MAX 8 737 MAX 9 737 MAX 10
Nombre de sièges 153 (2 classes)

172 (1 classe)

178 (2 classes)

189 (1 classe) 200 (MAX 200)

193 (2 classes)

220 (1 classe)

204 (2 classes)

230 (1 classe)

Capacité cargo 32,3 m3 43,6 m3 51,3 m3 55,5 m3
Longueur totale 35,56 m 39,5 m 42,1 m 43,8 m
Hauteur de la queue 12,3 m
Envergure 35,9 m
Masse maximale au décollage 80 285 kg 82 191 kg 88 314 kg 89 765 kg
Vitesse de croisière typique Mach 0,79
Rayon d'action maximal 7 038 km 6 704 km 6 658 km 5 960 km
Réacteurs (x2) CFM International LEAP-1B
Poussée (x2) 100 à 120 kN

Planches architecturales des 737

modifier

Utilisateurs

modifier

Opérateurs

modifier

En juillet 2018, 7 310 sont en service dans les compagnies aériennes[3].

Commandes et livraisons

modifier
Année 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982
Commandes 83 35 61 47 28 21 48 14 42 47 35 39 37 145 78 95 121 71
Livraisons 0 0 4 105 114 37 29 22 23 55 51 41 25 40 77 92 108 95
Année 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Commandes 64 131 274 212 177 312 241 111 70 114 101 67 169 438 314 354 234 374
Livraisons 82 67 115 141 161 165 146 174 215 218 152 121 89 76 135 282 320 282
Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Total
Commandes 188 162 203 151 542 663 704 429 174 390 532 1 137 1 129 1 123 656 630 828 760 15 207
Livraisons 299 223 173 202 212 302 330 290 372 376 372 415 440 485 495 490 529 580 10 444

Chiffres en décembre 2018, données de Boeing[2],[76].

Compétition entre Boeing 737 et Airbus A320

modifier
 
Boeing 737-800 et Airbus A320-200 de la compagnie japonaise ANA.

La concurrence acharnée que se livrent les deux plus grands avionneurs mondiaux que sont Boeing et Airbus est d'autant plus forte sur le segment des avions moyen-courrier, appelé à croître dans les vingt prochaines années. Depuis l'introduction de la famille A320 par Airbus en 1988, les différentes versions du Boeing 737 affrontent un concurrent de taille[97]. Depuis 1988, l'avionneur américain a livré 7115 Boeing 737 et dispose de 4244 commandes en mars 2015[98]. Airbus a parallèlement livré 6623 appareils de la famille A320 et enregistre un total de 5181 commandes le 30 juin 2015[99].

Au total, 7 310 Boeing 737 étaient en service en juillet 2018, contre 7 506 appareils de la famille A320[3].

Liste par version

modifier
Séries de modèle Code
OACI
Commandes Livraisons Commandes
non livrées
737-100 B731 30 30 -
737-200 B732 991 991 -
737-200C B732 104 104 -
737-T43A B732 19 19 -
737-300 B733 1113 1113 -
737-400 B734 486 486 -
737-500 B735 389 389 -
737-600 B736 69 69 -
737-700 B737 1128 1128 -
737-700C B737 22 22 -
737-700W B737 17 14 3
BBJ B737 121 121 -
737-800 B738 4991 4989 2
737-800A B738 175 133 42
BBJ2 B738 23 21 2
737-900 B739 52 52 -
737-900ER B739 505 505 -
BBJ3 B739 7 7 -
737-700 MAX B37M 4559 387 4172
737-800 MAX B38M
737-900 MAX B39M
Total 14801 10580 4221

Données de Boeing, juin 2020[2].

Principaux accidents

modifier

Toutes versions confondues, le Boeing 737 affiche un taux d'accidents fatals de 0,23 accident par million de vols au [100]. À titre de comparaison, ce taux est de 0,08 pour la famille Airbus A320.

  •  : un 737-200 assurant le vol 553 de United Airlines s’écrase durant son approche vers l'aéroport Midway de Chicago au-dessus d’une zone résidentielle. Trois des six membres d’équipage et 40 des 55 passagers sont tués. Deux personnes au sol sont également tuées. Il s'agit du premier accident mortel impliquant un Boeing 737.
  •  : Indian Airlines 737-200, près de New Delhi, en Inde. L’avion s’écrase et s’enflamme pendant l’atterrissage. Le crash tue cinq des sept membres d'équipage, ainsi que 43 des 58 passagers.
  •  : un 737-200 effectuant le vol 314 de Pacific Western Airlines s’écrase à l'aéroport de Cranbrook, au Canada, lors de l’atterrissage, après que les inverseurs de poussée ne se sont pas déployés correctement. Le crash tue quatre membres d’équipage et 38 des 44 passagers.
  •  : le 737-200 effectuant le vol 103 de Far Eastern Air Transport se désintègre en plein vol près de Sanyi, à Taïwan, tuant les six membres d’équipage et les 104 passagers à bord[101].
  •  : le 737-200 d'Air Florida, effectuant le vol 90, lors du décollage à Washington. Le pilote n’a pas activé l’anti-givrage, la puissance moteur est insuffisante et l’avion décroche dans le Potomac gelé. Le crash tue cinq membres d’équipage et 70 des 74 passagers.
  •  : TAME 737-200; près de Cuenca, en Équateur. L’avion heurte le sol à l’atterrissage, tuant ses huit membres d’équipage et ses 111 passagers.
  •  : le 737-200 du vol TAAG 462, prés de Lubango, en Angola. L’avion se pose trop court sur la piste : cinq membres d’équipage et 121 de ses 126 passagers sont tués.
  •  : Cameroon Airlines 737-200, Douala, au Cameroun. Après l’atterrissage, un moteur s’enflamme et le feu se propage aux réservoirs, deux morts.
  •  : Thai Airways 737-200, Phuket, en Thaïlande. L’avion heurte le sol dans l’obscurité à l’atterrissage, aucun survivant.
  •  : le 737-200 effectuant le vol British Airtours 28M s’enflamme lors du décollage à Manchester, en Angleterre, l'incendie provoque la mort de 53 de ses 131 passagers et de deux de ses six membres d’équipage.
  •  : le 737-200 du vol VASP 210, à Brasilia, au Brésil. L’avion effectue un atterrissage brutal et se brise en deux, ce qui provoque la mort de deux passagers.
  •  : le 737-200 du vol China Airlines 2265 s'écrase en mer, au large des îles Pescadores, à Taïwan, lors de l’atterrissage, tuant les sept passagers et six membres d’équipage présents à bord.
  •  : le 737-200 effectuant le vol Thai Airways 365, à Phuket, en Thaïlande. Pendant l’approche par beau temps, l’équipage perd le contrôle de l’appareil qui s’abîme en mer, neuf membres d’équipage et 74 passagers sont tués.
  •  : Lors du vol Condor Flugdienst 3782 entre Stuttgart et Izmir, en Turquie, durant l’approche, le 737-200 percute le flanc d'une colline prés d'Izmir. La cause est attribuée à une erreur de navigation. Le crash tue cinq membres d’équipage et onze passagers.
  •  : le vol 243 d'Aloha Airlines transportant 89 passagers et six membres d'équipage est victime d'une décompression explosive qui fait une victime, une hôtesse éjectée en plein ciel. L'analyse de cet incident sera particulièrement utile aux enquêteurs pour réglementer les limites de vie en fatigue des avions ainsi que l'effet de la corrosion.
  •  
    Débris du vol British Midland 092.
     : un Boeing 737-400 qui assurait le vol British Midland 092 s'écrase sur un talus de l'autoroute M1 près de Kegworth dans le Leicestershire au centre de l'Angleterre. L'avion essayait de faire un atterrissage d'urgence à l'aéroport d'East Midlands tout proche à cause d'un problème de moteurs. L'accident tue 47 personnes et fait 74 blessés graves, dont les sept membres d'équipage. À la suite de cet accident, les 99 Boeing 737-400 alors en service furent cloués au sol en attente d'une modification de leurs moteurs, l'enquête ayant démontré une faiblesse des ailettes sur la nouvelle version des réacteurs des 400.
  •  : un Boeing 737-200 d'USAir, assurant le vol 1493, entre en collision lors de son atterrissage à l'aéroport de Los Angeles, à la suite d'une erreur des contrôleurs aériens, avec le vol SkyWest Airlines 5569, un Fairchild Metro III qui attendait l'autorisation de décollage à mi-piste. Le Metro III, beaucoup plus petit, est écrasé par le Boeing 737 qui finit sa course dans un hangar désaffecté. Les douze occupants du Metro III sont tués sur le coup. Vingt-deux des 89 personnes à bord du Boeing trouvent également la mort, parmi lesquelles le commandant de bord.
  •  : un Boeing 737-200 d'United Airlines, effectuant le vol 585, s'écrase à Colorado Springs, dans l'État américain du Colorado à la suite d'une perte de contrôle de l'appareil à l'atterrissage, ce qui tue les 25 passagers et membres d'équipage présents à bord.
  •  : un Boeing 737-204 de Copa Airlines, effectuant le vol 201, s'écrase à Tucuti, Panama, tuant ses 47 occupants.
  •  : un Boeing 737-300 d'USAir, effectuant le vol 427, décolle de l'aéroport O'Hare de Chicago en route pour Pittsburgh, en Pennsylvanie. À 19 h 3, le pilote perd le contrôle de l'appareil, les 127 passagers et cinq membres d'équipage meurent dans l'accident.

Les causes de ces deux accidents (vol 585 et vol 427) ne seront expliquées que quatre ans et demi plus tard à la suite d'un incident similaire survenu le sur le vol 517 de la compagnie Eastwind Airlines. Il s'agit de la plus longue enquête de l'histoire de l'aviation civile ; elle incriminera la servovalve (PCU) de gouverne de direction pouvant, à la suite d'un choc thermique, se bloquer voire fonctionner à l'envers. Une formation spécifique des pilotes de B737 à cette panne, et une modification des servovalves ont depuis été mises en œuvre.

  •  : un Boeing 737-200 assurant le vol 6289 d'Air Algérie s'écrase à Tamanrasset, l'accident fait 102 morts et laisse un survivant.
  •  : un Boeing 737-200 assurant le vol 139 de Sudan Airways s'écrase lors d'un vol intérieur. On ne retrouve qu'un seul survivant parmi les 117 passagers.
  •  : le vol Flash Airlines 604, un Boeing 737-300 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines, s'abîme dans la Mer Rouge peu après son décollage de Charm el-Cheikh et 148 personnes, en grande majorité des touristes français, meurent dans l'accident. L'enquête démontre que l'accident est dû à une erreur de pilotage.
  •  : le 737-200 du vol 904 de Kam Air, une compagnie privée afghane, s'écrase dans la région de Kaboul, aucun survivant parmi les 104 occupants.
  •  : le vol 522 de la compagnie chypriote Helios Airways s'écrase avec 115 passagers à son bord, dont 48 enfants et six membres d'équipage. En provenance de Larnaca (Chypre) et à destination de Athènes (Grèce), l'appareil s'écrase sur une zone non habitée à Varnava, à 40 kilomètres d'Athènes en Grèce, l'avion n'avait plus de carburant. Il n'y a aucun survivant. 20 octobre 2005 : Il se confirmerait qu'à la suite d'une intervention technique, la vanne de pressurisation soit restée en position manuelle, donc ouverte. Durant la montée (dépressurisée), l'équipage n'aurait pas clairement identifié l'alarme « cabin altitude » en la confondant avec l'alarme de configuration décollage (dont ils n'ont pas tenu compte puisqu'ils étaient déjà en vol).
  •  : un Boeing 737-200 de la TANS Peru, assurant le vol 204, s'écrase peu avant l'atterrissage à Pucallpa au Pérou, 40 de ses 98 passagers et membres d'équipage sont tués.
  •  : un 737-200 de la compagnie indonésienne Mandala Airlines, assurant le vol 091, s'écrase peu après le décollage sur une zone habitée de la ville de Medan dans l'île de Sumatra. Le bilan est lourd : 101 des 117 occupants de l'avion et 47 victimes au sol.
  •  : un Boeing 737-200 de la compagnie Bellview Airlines (Nigeria), assurant le vol 210, s'écrase trois minutes après son décollage de Lagos, près d'Otta. Ce vol en direction d'Abuja transportait 116 passagers, aucun survivant.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie brésilienne Gol disparaît des écrans radar, à la suite d'une collision avec un Embraer Legacy 600 (avion d'affaires à réaction, capacité de seize personnes), durant le vol 1907 entre Manaus et Brasilia. L'avion transportait 154 personnes dont 149 passagers). L'accident ne laisse aucun survivant tandis qu'aucun des sept occupants du Legacy 600 n'est blessé. La cause de l'accident est que les deux appareils circulaient à la même altitude. L'enquête démontrera une faille dans le système de gestion de la circulation aérienne brésilien et révélera un manque de formation des contrôleurs.
  •  : un Boeing 737-400 de la compagnie indonésienne Adam Air, effectuant le vol 574, disparaît avec 102 personnes à bord.
  •  : un Boeing 737-400 de la compagnie indonésienne Garuda Indonesia rate son atterrissage sur une des pistes de l'aéroport de Yogyakarta, dans l'île de Java. Selon la compagnie aérienne, le bilan est de 22 morts et 108 blessés sur les 140 passagers que comptait le vol. Il semblerait que la vitesse trop élevée lors de l'atterrissage soit à l'origine de l'accident.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways, assurant le vol 507, dont on avait perdu la trace après son décollage au Cameroun, s'écrase. L'appareil transportait 106 passagers et 8 membres d'équipage, en plus du pilote. Il effectuait la liaison entre Abidjan, en Côte d'Ivoire et la capitale du Kenya, Nairobi, avec escale dans la ville camerounaise de Douala. Aucun survivant.
  •  : un des deux moteurs du Boeing 737-800 du vol 120 de la compagnie taïwanaise China Airlines prend feu quelques instants après son arrivée au parking à l'aéroport de Naha (Japon). Les 157 passagers et huit membres d'équipage sont sains et saufs.
  •  : un Boeing 737-400 de la compagnie marocaine à bas prix Atlas Blue, filiale de Royal Air Maroc, sort de la piste lors de son atterrissage à l'aéroport de Deauville St Gatien en France. Il semblerait que la vitesse trop élevée lors de l'atterrissage, aggravée par la présence de verglas en fin de piste, soit à l'origine de l'accident. Les 168 passagers et les cinq membres d'équipage sont indemnes.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie irlandaise Ryanair en provenance de l'aéroport de Charleroi fait une sortie de piste à l'aéroport de Limoges. Cet accident serait dû au mauvais temps à l'arrivée, notamment au verglas et au vent fort au moment de l'atterrissage. Il y a six blessés légers.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie australienne Qantas est contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Adélaïde, dans le sud de l'Australie, après l'ouverture d'une porte en plein vol. L'appareil avait quitté Adélaïde à 18H08 locales pour Melbourne et a fait demi-tour après 37 minutes de vol.
  •  : un Boeing 737-200 de la compagnie kirghize Itek Air, assurant le vol 6895, s'écrase au décollage près de l'aéroport de Bichkek, capitale du Kirghizistan. L'avion était en partance pour l'Iran avec 90 personnes à bord dont 65 sont mortes dans l'accident[102]
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie Ryanair en provenance de Bristol et à destination de Gérone-Barcelone subit une dépressurisation en vol à 8 500 m d'altitude vers minuit. Le Boeing se pose en urgence à l'aéroport de Limoges. Il y a eu seize blessés.
  •  : un Boeing 737-500, assurant le vol 821 de la compagnie Aeroflot-Nord, s'écrase près de Perm, dans l'Oural. Les 83 passagers, dont un bébé, et les cinq membres d'équipage sont morts. Le crash a eu lieu peu avant l'atterrissage du vol en provenance de l'aéroport de Sheremetyevo de Moscou.
  •  : le Boeing 737-800 assurant le vol 1951 de la compagnie Turkish Airlines s'écrase à Amsterdam, près de la piste 18 R de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. Sur les 127 passagers, neuf sont morts et 50 sont blessés. Une cinquantaine de personnes sont indemnes. L'avion s'est brisé en trois parties, la partie avant fut la moins endommagée. Le crash a eu lieu peu avant l'atterrissage du vol en provenance de l'aéroport Atatürk d'Istanbul.
  •  : un Boeing 737-800 d'American Airlines, effectuant le vol 331, qui assure la liaison Miami-Kingston, se casse en deux à l'aéroport de Kingston, en Jamaïque, après une sortie de piste à l'atterrissage. Il transportait 148 passagers et six membres d'équipage mais aucune victime n'est à déplorer : les passagers ont pu être évacués de l'appareil. Certains ont dû être hospitalisés[103].
 
Boeing 737-800, Air Berlin.
  •  : à Dortmund, en Allemagne, un Boeing 737-800 de la compagnie Air Berlin sort de la piste après un décollage avorté. Tous les passagers s'en sortent sans blessure grave.
  •  : au large de Beyrouth, un Boeing 737-800 de la compagnie Ethiopian Airlines, assurant le vol 409, s'abîme en mer en pleine nuit. Les 90 passagers et membres d'équipage périssent.
  •  : à Mangalore, en Inde, un Boeing 737-800 de la compagnie Air India, effectuant le vol 812, s'écrase après avoir fait une sortie de piste pour une raison indéterminée. Dans un premier temps, le premier bilan officiel fait état de 166 morts. Il s'agit du pire accident d'aviation en Inde depuis près de dix ans. Huit survivants ont été découverts dans les décombres.
  •  : sur l'île de San Andres, en Colombie, un Boeing 737-73V assurant le vol 8250 de la compagnie Aires se brise en trois morceaux au moment de son atterrissage. Le mauvais temps et la foudre semblent être à l'origine de l'accident qui fait un mort et 120 blessés.
  •  : sur l'aéroport de Georgetown au Guyana, un B737-800 manque son atterrissage et se brise en deux à l'extrémité de la piste. L'ensemble des 164 passagers et membres d'équipage survit, mais plusieurs blessés sont dénombrés.
  •  : un 737-200 assurant le vol First Air 6560 s'écrase près de Resolute Bay au Nunavut, dans le nord du Canada. Douze des quinze personnes à bord meurent dans l'accident[104].
  •  : le 737-200 du vol Bhoja Air 213 s'écrase près de l’aéroport international d’Islamabad, faisant 127 morts.
  •  : un 737-800 effectuant le vol 904 de la compagnie à bas coût Lion Air manque son atterrissage à Bali et finit sa course par un amerrissage en urgence. Le bilan ne fait état que de sept blessés légers[105] parmi les 108 passagers et membres d'équipage.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie Flydubai, opérant le vol 981 reliant Dubai à l'aéroport de Rostov, dans le sud de la Russie, s'écrase sur la piste principale, à 3h23 heure locale (MSK, UTC+3). Les mauvaises conditions météorologiques en seraient la cause. Cet accident tue les 62 occupants de l'avion, soit les 55 passagers et les sept membres d'équipage[106]. L'immatriculation de l'avion était A6-FDN.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie Pegasus Airlines immatriculé TC-CPF, opérant le vol 8622 reliant l’aéroport d’Ankara à l'aéroport de Trabzon dévie de sa trajectoire à l’atterrissage et sort de la piste. L’appareil s’abime sur une falaise à 20:25 UTC (23:25 locale), l’un des moteurs se détache de l’appareil et termine sa course dans l’eau en contrebas. Les pilotes accusent un dysfonctionnement du moteur droit. Aucun mort n’est à déplorer et l’enquête est toujours en cours.
  •  : un Boeing 737-600 d'Air Algérie immatriculé 7T-VJQ partant de l'aéroport d'Alger Houari Boumedienne à destination de Beyrouth fait demi-tour après 30 minutes de vol, un des deux réacteurs prend feu.
  •  : un Boeing 737-700 de Southwest Airlines immatriculé N772SW, opérant le vol 1380, reliant l'aéroport de NewYork LaGuardia à l'aéroport de Dallas Love Field subit une explosion du moteur gauche à 32 000 pieds (environ 10 000 mètres). L’équipage se déroute vers Philadelphie où l’avion se pose normalement. L'explosion fait un mort. L'enquête est toujours en cours.
  •  : lors du vol Cubana 972, un Boeing 737-200 Advanced affrété pour Cubana de Aviacion par la compagnie mexicaine Global Air s'écrase peu après son décollage de l'aéroport international de la Havane[107]. Il devait emmener ses 107 passagers et six membres d'équipage vers Holguín, à Cuba, seule une passagère survit. L'enquête conclut à une erreur humaine de la part de l'équipage qui a fait décoller l'appareil sous une incidence trop importante qui a conduit au décrochage.
  •  : un Boeing 737 Max 8 (PK-LQP), le vol 610 de Lion Air, s’abîme en mer peu de temps après son décollage de Jakarta, avec 189 personnes à bord[108], ne laissant aucun survivant. L'enquête de ce premier accident mortel du Boeing 737 Max conclut à une perte de contrôle due au système de prévention du décrochage MCAS et met en cause des fautes de Boeing dans le processus de certification du 737 Max.
  •  : un Boeing 737 Max 8 effectuant le vol 302 d'Ethiopian Airlines (ET-AVJ, mis en service mi-novembre 2018) s'écrase six minutes après le décollage d'Addis-Abeba (Éthiopie), aucun survivant parmi les 149 passagers et huit membres d'équipage. À la suite de ce deuxième accident d'un 737 Max, très similaire au précédent, tous les Boeing 737 Max sont interdits de vol pendant près de deux ans, jusqu'à fin 2020.
  •  : un Boeing 737-800 effectuant le vol 752 d'Ukraine International Airlines s'écrase peu après son décollage de Téhéran après avoir essuyé un tir accidentel de missile sol-air du corps des Gardiens de la révolution islamique. Aucun survivant parmi les 176 personnes à bord. L'avion, immatriculé UR-PSR, avait moins de quatre ans.
  •  : le Boeing 737-800 effectuant le vol Pegasus Airlines 2193 sort de piste à Istanbul (Turquie) et se brise en trois, l'accident fait trois morts et 179 blessés.
  •  : un Boeing 737 d'Air India Express, assurant le vol 1344 à destination de l'Aéroport de Calicut, sort de piste lors de son atterrissage, tuant 21 des 191 occupants de l'appareil, dont le commandant de bord. L'accident est attribué à des erreurs de pilote.
  •  : le Boeing 737-500 effectuant le vol Sriwijaya Air 182 s'abîme en Mer de Java, quatre minutes après son décollage de Jakarta, aucun survivant parmi les 62 personnes à bord.
  •  : un Boeing 737-800 de la compagnie China Eastern Airlines, emportant 132 personnes et assurant le vol 5735 à destination de Canton, s'écrase à proximité de la ville de Wuzhou dans le sud-ouest de la Chine[109].

Notes et références

modifier
  1. a b c d e et f (en) « Boeing Commercial Airplanes prices »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Boeing (consulté le ).
  2. a b c et d (en) « 737 Model Summary », sur active.boeing.com, (consulté le ).
  3. a b et c (en) « World Airliner Census 2018 », Flight International,‎ , p. 36-39 (ISSN 0015-3710, lire en ligne).
  4. « Boeing franchit le cap des dix mille 737 produits - Air&Cosmos », Air & Cosmos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Note : le B737 possède également le record de commandes fermes jusqu'en novembre 2019 où il est détrôné par l'Airbus A320 avec 15193 commandes contre 15136 commandes pour la famille B737.
  6. a et b (en) « Transport News: Boeing Plans Jet » [« Nouvelles des transports : Boeing conçoit un avion à réaction »], The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  7. Endres 2001, p. 122.
  8. Sharpe et Shaw 2001, p. 12.
  9. a b c d et e (en) Stephen Trimble, « Analysis: Half-century milestone marks 737's enduring appeal » [« Analyses : le cap du demi-siècle marque l'attrait persistant du 737 »], FlightGlobal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b et c Sharpe et Shaw 2001, p. 13.
  11. a et b (en) « German Airline Buys 21 Boeing Short-Range Jets », The Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286).
  12. a b et c (en) James Wallace, « Boeing delivers its 5,000th 737 : After a bumpy youth that it almost didn't survive, jet ages into a 'timeless classic' » [« Boeing livre son 5000e 737 »], Seattle Post-Intelligencer, Seattle,‎ (ISSN 0745-970X, OCLC 3734418, lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b Sharpe et Shaw 2001, p. 17.
  14. Redding et Yenne 1997, p. 182.
  15. Sutter et Spencer 2010, p. 76–78.
  16. (en) M. L. Olason et D. A. Norton (Article 65-739 de l'AIAA, présenté au AIAA/RAeS/JSASS Aircraft Design and Technology Meeting), « Aerodynamic Design philosophy of the Boeing 737 » [« Philosophie de conception de l'aérodynamique du Boeing 737 »], Journal of Aircraft, Los Angeles (Californie), réimprimé dans le Journal of Aircraft de l'AIAA, vol. 3, no 6,‎ , p. 524-528 (lire en ligne, consulté le ).
  17. Shaw 1999, p. 6.
  18. (en) Dominic Gates, « Successor to Boeing 737 likely to be built in state », The Seattle Times, Seattle,‎ (ISSN 0745-9696, OCLC 9198928, lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) John W. McCurry, « Spirit of Expansion : A former Boeing division widens its 'global footprint.' », sur siteselection.com, Site Selection Online, (consulté le ).
  20. (en) Jon Ostrower, « Spirit AeroSystems CEO Says Boeing Exploring Increasing 737 Production », The Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, OCLC 781541372, lire en ligne, consulté le ).
  21. Shaw 1999, p. 16.
  22. (en) Boeing, « Original 737 Comes Home to Celebrate 30th Anniversary », sur boeing.mediaroom.com, (consulté le ).
  23. a b c et d Sharpe et Shaw 2001, p. 20.
  24. a b c et d (en) FAA, « Type Certificate Data Sheet A16WE » [PDF], sur rgl.faa.gov, (consulté le ).
  25. a et b Redding et Yenne 1997, p. 183.
  26. Sharpe et Shaw 2001, p. 120.
  27. Endres 2001, p. 124.
  28. (en) « Boeing 737 History », sur modernairliners.com (consulté le ).
  29. Sharpe et Shaw 2001.
  30. (en) « Power Plant, Reverse Thrust » [« Moteurs, Inversion de poussée »], sur b737.org.uk (consulté le ).
  31. (en) « 737 Airplane Characteristics for Airport Planning » [« Caractéristiques de l'avion 737 pour la planification des aéroports »] [PDF], sur boeing.com, (consulté le ).
  32. Sharpe et Shaw 2001, p. 21.
  33. Sharpe et Shaw 2001, p. 19.
  34. (en) « Unpaved Strip Kit », sur b737.org.uk (consulté le ).
  35. (en) « Boeing 737-2T2C/Adv - Canadian North », sur airliners.net, (consulté le ).
  36. (en) Susan Carey, « Arctic Eagles Bid Mud Hens Farewell At Alaska Airlines », The Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, OCLC 781541372, lire en ligne, consulté le ).
  37. Endres 2001, p. 126.
  38. (en) Chris Brady, « History & Development of the Boeing 737 - Classics », sur b737.org.uk (consulté le ).
  39. a et b Endres 2001, p. 128.
  40. (en) Bill Sweetman, « All mouth », Air & Space,‎ , p. 14.
  41. (en) Robert V. Garvin, Starting Something Big : The Commercial Emergence of GE Aircraft Engines, American Institute of Aeronautics and Astronautic, , 341 p. (ISBN 1-56347-289-9 et 9781563472893, présentation en ligne), p. 137.
  42. a et b Shaw 1999, p. 10.
  43. Shaw 1999, p. 12–13.
  44. Redding et Yenne 1997, p. 185.
  45. a b c et d Shaw 1999, p. 14.
  46. Shaw 1999, p. 40.
  47. Endres 2001, p. 129.
  48. (en) Boeing, « Boeing : Next-Generation 737 », sur boeing.com (consulté le ).
  49. (en) « UAL Cuts Could Be Omen », The Wall Street Journal,‎ , B3 (ISSN 0099-9660, OCLC 781541372).
  50. (en) David Grossman, « Why Ted's demise is a boost for business travelers », USA Today,‎ (ISSN 0734-7456, lire en ligne, consulté le ).
  51. (en) « Airline Shares Gain Despite Losses », The Wall Street Journal,‎ , B3 (ISSN 0099-9660, OCLC 781541372).
  52. Endres 2001, p. 132.
  53. a b c et d Shaw 1999, p. 8.
  54. a et b (en) Boeing, « Boeing Next-Generation 737 », sur boeing.com (consulté le ).
  55. Endres 2001, p. 133.
  56. (en) « Blended Winglets », Aero Magazine, Boeing, no 17,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. Birtles 2001, p. 28–29.
  58. Norris et Wagner 1999, p. 101–102.
  59. Shaw 1999, p. 14–15.
  60. a et b (en) Max Kingsley-Jones, « Narrow margins : Airbus and Boeing face pressure with the A320 and 737 » [« Marges étroites : Airbus et Boeing font face à la pression avec l'A320 et le 737 »], Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  61. (en) Airbus, « Airbus A320 Family passes the 5,000th order mark », sur airbus.com, Airbus, (consulté le ).
  62. (en) « Airbus 320 Aircraft History : Information, Pictures and Facts », sur aviationexplorer.com (consulté le ).
  63. (en) Brian Gorman, « Boeing's Continuing Climb », The Motley Fool,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. (en) Max Kingsley-Jones, « Boeing-Airbus 2007 orders race closes with 'diplomatic' finish », Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  65. (en) « Global aircraft orders, deliveries and backlog in units for Boeing vs Airbus », Interavia Business & Technology,‎ .
  66. (de) « Boeing 737 - Das meistverkaufte Flugzeug der Welt », Kölner Stadt-Anzeiger,‎ (OCLC 224741931, lire en ligne, consulté le ).
  67. (en) David Robertson, « Boeing gets ready for all-new 737 », The Times,‎ .
  68. Anderson et Eberhardt 2009, p. 61.
  69. (en) Matt O'Sullivan, « Boeing shelves plans for 737 replacement », The Sydney Morning Herald,‎ (ISSN 0312-6315, OCLC 226369741).
  70. (en) « Boeing airliner deliveries rise 11% », Chicago Tribune, Chicago,‎ (ISSN 1085-6706, OCLC 60639020, lire en ligne, consulté le ).
  71. (en) Rachel Layne, « Bombardier’s Win May Prod Airbus, Boeing to Upgrade Engines », Bloomberg Businessweek,‎ (ISSN 0007-7135, lire en ligne, consulté le )BusinessWeek, February 26, 2010. Retrieved: April 22, 2010.
  72. (en) Kim Rahn, « B737 _ Best-Selling Aircraft in the World », The Korea Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. (en) « Boeing 737 Aircraft Profile », Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  74. (en) Steven Jiang, « Jetset : 'Tianjin Takes Off », The Beijinger,‎ , p. 32 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  75. (en) Justin Bachman, « Boeing's 737 Turns 8,000 : The Best-Selling Plane Ever Isn't Slowing », Bloomberg Businessweek,‎ (ISSN 0007-7135, lire en ligne, consulté le ).
  76. a et b (en) « Orders & Deliveries », sur boeing.com (consulté le ).
  77. Antony Angrand, « Clap de fin pour le Boeing 737NG », sur Air&Cosmos, .
  78. (en) « Boeing firms up 737 replacement studies by appointing team » [« Boeing renforce les études d'un remplaçant du 737 en nommant une équipe »], Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  79. (en) Scott Hamilton, « 737 decision may slip to 2011: Credit Suisse » [« La décision du 737 peut être reportée en 2011 : Crédit suisse »], Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  80. (en) Stanley Carvalho, « Boeing plans to develop new airplane to replace 737 MAX by 2030 » [« Boeing envisage de développer un nouvel avion afin de remplace le 737 MAX en 2030 »], Reuters, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  81. (en) Guy Norris et Jens Flottau, « Boeing Revisits Past In Hunt For 737/757 Successors » [« Boeing retourne dans le passé en quête de successeurs pour les 737 et 757 »], Aviation Week & Space Technology,‎ (ISSN 0005-2175, lire en ligne, consulté le ).
  82. (en) Boeing, « Boeing and American Airlines Agree on Order for up to 300 Airplanes » [« Boeing et American Airlines se mettent d'accord sur une commande de jusqu'à 300 avions »], sur boeing.mediaroom.com, Seattle (Washington), (consulté le ).
  83. (en) Boeing, « Boeing Launches 737 New Engine Family with Commitments for 496 Airplanes from Five Airlines » [« Boeing lance la famille de 737 à nouveaux moteurs avec les engagements de cinq compagnies aériennes pour 496 avions »], sur boeing.mediaroom.com, Seattle (Washington), (consulté le ).
  84. (en) Dominic Perry, « Boeing officially launches re-engined 737 » [« Boeing lance officiellement le 737 remotorisé »], Flight International, Londres,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  85. (en) Guy Norris, « Boeing Board Gives Go-Ahead To Re-Engined 737 » [« Le conseil de Boeing donne un nouvel élan au 737 remotorisé »], Aviation Week & Space Technology,‎ (ISSN 0005-2175, lire en ligne, consulté le ).
  86. (en) Loren Thompson, « Boeing To Build Its First Offshore Plane Factory In China As Ex-Im Bank Withers » [« Boeing doit construire sa première usine aéronautique à l'étranger en Chine comme Ex-Im Bank Withers »], Forbes,‎ (ISSN 0015-6914, lire en ligne, consulté le ).
  87. (en) Boeing, « Boeing Hosts China President Xi Jinping, Announces Airplane Sales, Expanded Collaboration with China's Aviation Industry » [« Boeing accueille le président chinois Xi Jinping, annonce des ventes d'avions, accroît la collaboration avec l'industrie aéronautique chinoise »], sur boeing.mediaroom.com, Everett (Washington), (consulté le ).
  88. a et b (en) « Pictures : Boeing delivers first China-completed 737 Max », Flight International, Londres (Royaume-Uni), Reed Business Information,‎ (ISSN 0015-3710, lire en ligne, consulté le ).
  89. Yann Cochennec, « Air Algérie prendrait des Boeing 787 et 777 », air-cosmos.com, (consulté le ).
  90. « Le Leap-X fabriqué par Safran et General Electric équipera la méga-commande d'American Airlines », L'Express, (consulté le ).
  91. « Quelle remotorisation pour le Boeing 737 ? », Air & COsmos, (consulté le ).
  92. http://www.b737.org.uk/fireliner.htm
  93. « Coulson Aviation Fireliner – révolutionnaire dans la lutte contre les incendies aériens - AeroMorning.com », sur AeroMorning.com, (consulté le ).
  94. « Et le Boeing 737 devint pompier du ciel - Aerobuzz », sur Aerobuzz, (consulté le ).
  95. a et b « 737 Airplane Characteristics for Airport Planning », sur www.boeing.com, (consulté le )
  96. Boeing, « 737 MAX Airplane Characteristics for Airport Planning », sur www.boeing.com, (consulté le )
  97. Alain Ruello, « L'A320 d'Airbus franchit la barre des 10.000 commandes », Les Échos,‎ (ISSN 0153-4831, lire en ligne, consulté le ).
  98. (en) « Orders & Deliveries », sur boeing.com.
  99. (en) « Orders & Deliveries », sur airbus.com (consulté le ).
  100. AirSafe.com, LLC, « Fatal plane crash rates by model », sur www.airsafe.com (consulté le ).
  101. (en) Associated Press, « Airliner that crashed in Taiwan, killing 110, had pressure snags » [« L'avion de ligne qui s'est écrasé à Taïwan, tuant 110, avait des problèmes de pressurisation »], The New York Times, (consulté le ).
  102. Reuters 25.08.2008.
  103. « Un avion d'American Airlines se brise en deux en Jamaïque », sur lci.tf1.fr, (consulté le ).
  104. (https://www.theglobeandmail.com/news/national/nunavut-plane-crash-kills-12-near-resolute-bay/article2136238/).
  105. « Bali : un avion Lion Air s'abîme en mer sans faire de mort », sur Le Point, (consulté le ).
  106. Airline crashes in Russia – CNN (en).
  107. (en) Oppmann et Sanchez, « More than 100 killed in Cuba plane crash, state media reports », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  108. « Indonésie : un vol de la compagnie Lion Air avec 188 personnes à bord s'abîme au large des côtes »
  109. Thomas Pierre & AFP, « Chine : un avion avec à bord 132 personnes s'écrase dans le sud-ouest », sur rtl.fr, (consulté le )

Voir aussi

modifier
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Boeing 737.

Aéronefs comparables

Variantes

Articles connexes

Bibliographie

modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :