Aschères-le-Marché
Aschères-le-Marché est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Aschères-le-Marché | |||||
Carte postale ancienne du champ de foire. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loiret | ||||
Arrondissement | Pithiviers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Forêt | ||||
Maire Mandat |
Christian Legendre 2020-2026 |
||||
Code postal | 45170 | ||||
Code commune | 45009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aschèrois | ||||
Population municipale |
1 142 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 06′ 29″ nord, 2° 00′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 121 m Max. 133 m |
||||
Superficie | 20,9 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pithiviers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | ascheres.fr | ||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Aschères-le-Marché se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, à 23,8 km (à vol d'oiseau) au nord-est[1],[2] de sa préfecture Orléans[3]. Sa sous-préfecture Pithiviers est à 19,8 km[4] au nord-ouest[1] ; Outarville, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant [5], est à 11,6 km au nord[1],[2].
La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[5], à 5,3 km[6] au sud-est. Elle est dans la région agricole de la Beauce riche[7] et l'aire urbaine d'Orléans[5].
Communes limitrophes et proches
modifierLes autres communes proches sont : Lion-en-Beauce (6,3 km), Chaussy (7,2 km) et Montigny (7,5 km)[8].
Oison (4,5 km) |
Bazoches-les-Gallerandes (6,6 km) |
Crottes-en-Pithiverais (4,6 km) |
||
Ruan (5,1 km) |
N | |||
O Aschères-le-Marché E | ||||
S | ||||
Trinay (4,6 km) |
Villereau (4,4 km) |
Neuville-aux-Bois (5,4 km) |
Lieux-dits et écarts
modifierGlatigny, Rougemont, Tressonville, Boulay, la Borde, etc.[2].
Géologie et relief
modifierGéologie
modifierLa commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[9].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. Les plus anciennes sont de la marne de Blamont remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. Les plus récentes sont des limons et lœss remontant à l’époque Pléistocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°327 - Neuville-aux-Bois » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[10],[11] et sa notice associée[12].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène | non présent | |||||||
Pléistocène |
| |||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | ||||||||
Miocène |
| |||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||
Éocène | non présent | |||||||||
Paléocène | non présent |
Relief
modifierLa superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,9 km2[13],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,07 km2[11]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 12 mètres. L'altitude du territoire varie entre 121 m et 133 m[16].
Hydrographie
modifierAucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[17]. Il y a toutefois plusieurs sources captées sur la commune[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Moyenne vallée de la Loire »[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Trinay à 5 km à vol d'oiseau[20], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,3 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal d'Aschères-le-Marché ne comprend pas de ZNIEFF[24].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Aschères-le-Marché est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].
Elle est située hors unité urbaine[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[26]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,9 %), zones urbanisées (5,1 %)[29].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Planification
modifierPlan local d'urbanisme
modifierLa commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en septembre 1991 puis modifié à plusieurs reprises[30].
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . Après une enquête publique qui se déroule en , le document est approuvé le [30],[31].
Documents d'orientations intercommunaux
modifierLa commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Aschères-le-Marché), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le [32]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [33], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[34]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[35].
Logement
modifierVoies de communication et transports
modifierInfrastructures routières
modifierLa commune est traversée par l'autoroute A19 et quatre routes départementales : la RD 97 (2 910 véhicules/jour), qui relie Orléans à Pannecières[36], la RD 11 (1 266 véhicules/jour), qui relie Tigy à Tivernon[36], la RD 110 (220 véhicules/jour), qui relie la commune à Erceville[36] la RD 133 (713 véhicules/jour), qui relie Trinay à Escrennes.
L'autoroute A19, mise en service en 2009[37], traverse également la commune dans sa partie sud, mais n'a aucun échange avec son territoire. L'accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur de Beaune-la-Rolande, situé à 15 km[38] sur la commune d'Auxy et constituant la sortie n°6[39].
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
modifierEn 2016, Aschères-le-Marché est desservie par la ligne régulière no 21 du réseau d'autocars interurbains Ulys[40] qui relie Bazoches-les-Gallerandes - Aschères-le-Marché - Artenay - Orléans[41]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [42].
Risques naturels et technologiques
modifierLa commune d'Aschères-le-Marché est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses[43]. Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[44].
Risques naturels
modifierLe territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[45].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[46]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[47].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[48]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[44].
Risques technologiques
modifierLa commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[49] et d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)[43],[50].
Toponymie
modifierLe nom d’Aschères serait issu du vieux français aschier qui signifie « rucher ».
Histoire
modifier« Les Réages de Luyères » et « La Cardeuse » : habitats et nécropoles IXe – XIe siècle
modifierAux lieux-dits « Réages de Luyères » et « La Cardeuse », trois zones de fouille couvrent au total 1,7 ha. Deux zones domestiques sont situées à environ 300 m l'une de l'autre, séparées par une nécropole ; elles ont livré les traces d'une forge et de nombreuses structures de stockage des céréales. Les habitats, que les fouilles n'ont pas révélé, se situent vraisemblablement proches mais hors de la zone étudiée. Dans la nécropole, les sépultures sont organisées en deux ensembles répartis de part et d'autre d'un chemin[51].
Le site du « Marjolet » et son souterrain : des Gaulois au XIIIe siècle
modifierLe site du Marjolet se trouve à cheval sur les communes d'Aschères-le-Marché et de Villereau[52] au sud d'Aschères[53]. Il est occupé de façon inégale entre le début de la période gauloise et le XIIIe siècle[51].
L'âge du fer voit de nombreux silos de stockage ; la zone de fouilles n'a livré aucun habitat, qui se trouvait vraisemblablement tout proche. Les vestiges de l'époque gallo-romaine et du début du Moyen Âge sont peu nombreux ; ils indiquent toutefois la proximité d'une occupation[51].
Une cabane semi-excavée et un enclos rectangulaire sont installés au XIe ou XIIe siècle[51].
Au XIIe ou XIIIe siècle, l'intérieur de l'enclos est complété par une batterie de six silos et un bâtiment à armature de bois de plain-pied, et surtout par un souterrain[51] formant un réseau d'une trentaine de mètres de long, avec des galeries de différentes largeurs[54] desservant trois petites salles[51] : une première salle est facile d'accès ; une chatière à l'entrée de la deuxième salle[55] servirait à limiter l'accès d'un assaillant[56] ; et la troisième salle a peut-être servi de réserve d'eau (citerne)[55].
Ce souterrain a pu servir à la fois de refuge ponctuel pour les habitants et de réserve pour des denrées. La région a livré d'autres structures similaires mais le souterrain d'Aschères est une exception : on peut le relier aux constructions de surface[51]. Autre particularité sinon unique du moins exceptionnelle : lors de l'excavation du souterrain, les déblais de la salle de la chatière ont été sortis en les passant par une ouverture pratiquée à côté de la chatière : une sorte de « couloir technique » ; l'usage habituel, quand l'accès à la salle est délibérément rendu malaisé, est de creuser un puits (que l'on bouche une fois le travail réalisé) pour sortir les gravats au lieu d'avoir à les passer pas la complication de la chatière, comme le fait remarquer Jérôme Triolet, spécialiste des souterrains qui a visité le site avec son collègue Marcel Barbotte[57]. J. Triolet note aussi quelques autres éléments de défense : traces d'une porte imposante, couloir présentant un angle droit puis une division en deux, couloir très étroit terminé par la chatière de la salle 2, cette dernière servant de « salle forte »[58]. Il souligne également que l'endroit est sur un plateau, loin de toute défense naturelle et / ou d'un château où se réfugier, ce qui renforce la valeur défensive de ce refuge[59].
Une estimation chronologique de 2007 pour ce souterrain donne une fourchette entre XIIIe siècle et la première moitié du XVe siècle, c'est-à-dire en gros pendant l'occupation anglaise et la guerre de Cent Ans[60]. En 2009 il est annoncé que le site a été abandonné au cours du XIIIe siècle, probablement à la suite d'une réorganisation de l'habitat[51].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierBloc communal : Commune et intercommunalités
modifierLa paroisse d'Achêres acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[61] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[62]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[63].
La commune d'Achères prend le nom d'Aschères-le-Marché à la suite du décret du [64]. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[65].
La commune adhère à la Communauté de communes de la Forêt le , une communauté de communes créée par arrêté préfectoral le [66].
Circonscriptions de rattachement
modifierLa loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Achêres est alors incluse dans le canton d'Achêres, le district de Neuville et le département du Loiret[67].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[68]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[69]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[70]. L'acte II intervient en 2003-2006[71], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Aschères-le-Marché aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Neuville | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Neuville de 1790 à 1795[65],[67]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[72]. |
Canton | Achêres | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le , la municipalité d'Achêres est rattachée au canton d'Achêres[73],[65]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[72]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[74]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Bazoches-les-Gallerandes | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[75]. Achêres est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Bazoches-les-Gallerandes, sous le nom d'Acheres[76],[65]. | ||
Pithiviers | 2015- | Électorale | La loi du [77] et ses décrets d'application publiés en février et [78] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Pithiviers[78]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[79]. | |
Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | Acheres est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[65],[76]. |
Orléans | 1926-1942 | Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [80]. Aschères-le-Marché est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[81],[82]. | ||
Pithiviers | 1942- | La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[82]. Aschères-le-Marché est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[83]. | ||
Circonscription législative | 5e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[84],[85]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[86]. La réforme n'affecte pas Aschères-le-Marché qui reste rattachée à la cinquième circonscription[87]. |
Collectivités de rattachement
modifierLa commune d'Aschères-le-Marché est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[83], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
modifierConseil municipal et maire
modifierDepuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Aschères-le-Marché, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[88], pour un mandat de six ans renouvelable[89]. Il est composé de 15 membres[90]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Christian Legendre est maire depuis 2014.
Finances
modifierEn 2011, la commune disposait d’un budget de 763 000 € dont 663 000 € de fonctionnement et 100 000 € d'investissement[93], en augmentation de 12 % par rapport à 2005[94].
Le budget de fonctionnement était financé à hauteur de 44,5 % par les impôts locaux, 12,1 % par d'autres impôts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs étaient cette même année pour les communes de la même strate, de 500 à 2 000 habitants, respectivement de 36,3 %, 5 % et 23,6 %.
Les taux d’imposition fixés par la commune étaient de 12,7 % pour la taxe d'habitation, de 18,4 % pour la taxe foncière sur le bâti et 44,2 % pour la taxe foncière sur le non-bâti. Les taux de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants étaient respectivement de 11,4 %, 15,8 % et 46 %[93].
Le taux de la cotisation foncière des entreprises, qui a remplacé la taxe professionnelle en 2010, fixé par l’intercommunalité, était de 16,9 %[95].
La dette cumulée de la commune s’élevait au à 166 000 €, soit 140 € par habitant, en diminution de -63 % par rapport à 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants s'élevait quant à elle en 2011 à 592 €[93].
Année | Population | Fonctionnement | Investissements | Autofinancement | Endettement | Fiscalité | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produits (en k€) |
Charges (en k€) |
Résultat (en k€) |
Ressources (en k€) |
Emplois (en k€) |
CAF (en k€) |
encours au 31/12 (en k€) |
encours par habitant (en € par habitant) |
TH | TFb | TFnb | Tpfa | Potentiel fiscal par habitant |
Produits impôts locaux | |||
commune | strate | |||||||||||||||
2005[94] | 1070 | 527 | 413 | 114 | 154 | 173 | 114 | 407 | 381 | 11,5 % | 15,5 % | 42 % | 6,6 % | 287 | 552 | 245 |
2006[96] | 1070 | 566 | 434 | 132 | 433 | 179 | 132 | 464 | 433 | 11,5 % | 15,5 % | 42 % | 6,6 % | 287 | 583 | 237 |
2007[97] | 1070 | 621 | 504 | 118 | 112 | 379 | 119 | 318 | 297 | 11,1 % | 15 % | 40,6 % | 6,4 % | 306 | 456 | 245 |
2008[98] | 1070 | 599 | 520 | 79 | 224 | 74 | 80 | 276 | 258 | 11,1 % | 15 % | 40,6 % | 6,4 % | 282 | 463 | 248 |
2009[99] | 1191 | 634 | 537 | 97 | 295 | 252 | 97 | 260 | 219 | 11,6 % | 15,7 % | 41 % | 6,6 % | 316 | 486 | 269 |
2010[100] | 1186 | 663 | 535 | 128 | 199 | 87 | 129 | 214 | 181 | 12,6 % | 18,1 % | 44,2 % | 0 % | 331 | 527 | 287 |
2011[93] | 1185 | 663 | 501 | 162 | 100 | 92 | 162 | 166 | 140 | 12,7 % | 18,4 % | 44,2 % | 0 % | 0 | 0 | 301 |
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bâti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bâti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle) |
Équipements et services
modifierEnvironnement
modifierGestion des déchets
modifierAu , la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 3], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[101]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Bazoches-les-Gallerandes[102].
L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[103], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[104].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du [105].
Production et distribution d'eau
modifierLe service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[106]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat de production d'eau potable de la Sevinerie, un syndicat créé en 2002 desservant cinq communes : Aschères-le-Marché, Attray, Bazoches-les-Gallerandes, Crottes-en-Pithiverais et Montigny[107],[108], et la distribution par la commune elle-même[109].
La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[110],[111].
Assainissement
modifierLa compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[112], est assurée par la commune elle-même[113].
La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 1 267 EH, soit 210 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par la commune[114],[115].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[116]. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[117],[118].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont nommés les Aschèrois[119].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[120]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[121].
En 2021, la commune comptait 1 142 habitants[Note 4], en évolution de −0,52 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierAschères-le-Marché se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Orléans Saran.
L'école maternelle accueille les élèves de la commune.
Économie
modifierLa commune annonce en 2012 son souhait de se doter d'un parc éolien[123]. En 2016, ce projet comportant quatre éoliennes développé par l'entreprise ABO Wind est ouvert au financement participatif sur la plateforme Lendosphere pendant l'instruction de son dossier[124].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Halle du XVIIIe siècle, remaniée au XIXe et récemment restaurée, classée monument historique depuis le [125].
- Église Notre-Dame datant de 1203, le clocher et l'abside sont classés monuments historiques depuis le [126].
- Château de Rougemont des XIIIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
- Souterrain-refuge de Marjolet ou Carbane des XIe – XIIIe siècles[127].
Personnalités liées à la commune
modifier- Salomon Lazare Johanet (1763-1824), homme politique français, est né dans la commune.
Héraldique
modifierLes armes d’Aschères-le-Marché se blasonnent ainsi : De gueules à la fasce échiquetée d'argent et d'azur de trois tires, accompagnée en chef de deux abeilles d'or et en pointe d'une gerbe de blé du même[128]. |
Manifestations culturelles et festivités
modifier- La fête de la halle chaque deuxième dimanche de juin.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
- Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 978-2-85157-003-1, BNF 36619081, présentation en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
Références
modifier- « Aschères-le-Marché », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires").
- « Aschères-le-Marché, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
- « Orthodromie entre "Aschères-le-Marché" et "Orléans" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Aschères-le-Marché" et "Pithiviers" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Aschères-le-Marché" et "Neuville-aux-Bois" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Villes les plus proches d'Aschères-le-Marché »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
- « Carte géologique d'Aschères-le-Marché » sur Géoportail (consulté le 31 mai 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Aschères-le-Marché », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°327 - Neuville-aux-Bois de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Aschères-le-Marché », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aschères-le-Marché et Trinay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Trinay », sur la commune de Trinay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Trinay », sur la commune de Trinay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aschères-le-Marché », sur inpn.mnhn.fr, Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orléans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 84.
- « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
- « Arrêté du 19 février 2016 portant modification des statuts du syndicat mixte pour le développement du Pays Forêt d'Orléans – Val de Loire », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
- « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysloirebeauce.fr (consulté le ).
- « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysloirebeauce.fr (consulté le ).
- « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
- « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
- « Autoroute A19 - Bilan environnemental final »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur vinci-autoroutes.com, (consulté le ), p. 5.
- « Itinéraire Aschères-le-Marché - Diffuseur d'Escrennes », sur ViaMichelin (consulté le ).
- « Autoroute française A19 », sur routes.wikia.com (consulté le ).
- « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com (consulté le ).
- Fiche horaire de la ligne Bazoches-les-Gallerandes - Orléans pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
- Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
- « Risques recensés sur la commune d'Aschères-le-Marché »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr.
- « Aschères-le-Marché - Recensement des cavités souterraines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur d'Aschères-le-Marché »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
- « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs - le risque itransport de matières dangereuses. », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
- « La campagne archéologique de l'autoroute A19 », sur inrap.fr, INRAP, 08 juin 2009, dernière modification 28 avril 2016 (consulté en ).
- [Vidéo 2007 Inrap] « Découverte d'un souterrain sur le tracé de l'A19 », vidéo (durée 07:19) de visite avec Sophie Gilotte, archéologue responsable d'opération de l'Inrap, sur inrap.fr, INRAP, 2007, mise à jour en 2016 (consulté en ).
- « Le Marjolet, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- Vidéo 2007 Inrap, 1 min 15 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 1 min 20 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 4 min 00 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 2 min 30 s et 4 min 30 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 5 min 30 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 7 min 00 s.
- Vidéo 2007 Inrap, 1 min 50 s.
- Motte 2003, p. 24.
- Motte 2003, p. 23.
- « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
- Dossier des archives départementales du Loiret coté 15 M 4.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aschères-le-Marché », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
- Prudhomme 1798, p. 162.
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
- « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
- Masson 1984, p. 395.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Denis Jeanson, « Arrondissements dans la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune d'Aschères-le-Marché », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
- « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
- « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
- « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
- « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Compte communal détaillé 2011 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2005 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Taux des impôts locaux de la commune en 2010, sur http://www.taxe.com/, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2006 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2007 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2008 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2009 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- Compte communal détaillé 2010 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
- « SITOMAP de la région Pithiviers - Rapport annuel 2015 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sitomap.fr (consulté le ), p. 4.
- « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur sirtomra.fr (consulté le ), p. 11.
- site officiel de BEGEVAL
- « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur sirtomra.fr (consulté le ), p. 8.
- « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
- [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Syndicat de production d'eau potable de la Sevinerie », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Syndicat de production d'eau potable de la Sevinerie », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
- « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
- AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
- Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
- « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
- « Station d'épuration de Aschères-le-Marché », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
- « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
- « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « CC de la Forêt - SPANC »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cc-foret.fr (consulté le ).
- Gentilé des communes du Loiret
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Hamoudi Fellah, « Neuville étoffe le parc éolien du Loiret », sur larep.fr, (consulté le ).
- Elsa Cadier, « Quatre éoliennes à Aschères-le-marché financées par les internautes », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Halle », notice no PA00098678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Notre-Dame », notice no PA00098677, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 51.
- Le blason de la commune sur le site du Conseil général du Loiret