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Amédée IV (comte de Savoie)

comte de Maurienne et de Savoie, marquis en Italie

Amédée IV de Savoie, né à Montmélian en 1197 et mort le dans la même ville, est un comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne et seigneur de Piémont dans la première moitié du XIIIe siècle.

Biographie

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Enfance

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Amédée, (Amé, Amadeus), naît au château de Montmélian (Savoie propre), au cours de l'année 1197 (selon Guichenon)[1],[2]. Il est le fils aîné de Thomas Ier, comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne, et Marguerite (ou Béatrice) de Genève (Guichenon la nomme Marguerite de Faucigny)[1],[3],[4]. Il a neuf frères et sœurs, selon les historiens[5],[6],[3]. Le site sabaudia.org en indique cinq de plus.

Ses frères Aymon, Thomas, Guillaume, Boniface, Pierre et Philippe, sont destinés à l'état ecclésiastique.

Il apprend à devenir comte, en étant présent comme témoin auprès de son père, le comte Thomas, lors de la signature d'actes importants. Il est ainsi mentionné lors de la signature du contrat de mariage entre sa soeur Marguerite, et Hartmann, fils du comte de Kybourg, le [7], d'une donation, par sa grand-mère à la chartreuse de Vallon, en [8], de la signature du traité de paix de 1224, entre le comte de Savoie et l'évêque de Sion, aux côtés de sa mère et trois de ses frères[9] ou encore comme l'un des quinze arbitres lors de la transaction de Thonex (), opposant le comte de Genève au baron de Faucigny[10].

Il épouse Anne (dite aussi Marguerite) de Bourgogne ou encore Anne Dauphine ( ), fille d'Hugues III, duc de Bourgogne et de Béatrix, Dauphine de Viennois[11],,[4]. Guichenon donne l'année 1222[11]. Le Regeste dauphinois (1913) publie quant à lui un acte daté du , dans lequel Anne (elle est nommée "Jeanne de Viennois" et sœur du dauphin André de Bourgogne) est dite épouse d'Amédée[12]. Le site de généalogie Foundation for Medieval Genealogy (Medlands) indique également avant 1221[4]. Ils n'auront pas d'héritier mâle[4].

Comte de Savoie

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Amédée succède à son père à la tête des États de Savoie. Il poursuit la politique d'accroissement territoriale engagée par ses prédécesseurs. Le médiéviste Bernard Demotz le décrit comme « moins guerrier que son père, […] brillant diplomate et aussi un organisateur »[13]. Il semble le premier comte à avoir adopté la qualification de comte de Savoie[14].

Une politique familiale

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Lorsque le comte Thomas Ier meurt, Amédée, en tant qu'aîné de la fratrie, hérite du pouvoir comtal[15]. Le comte Thomas, qui a eu de nombreux fils, a préparé sa succession. Organisant la gestion et la répartition du domaine comtal ainsi que de ses possessions, il a mis en place une « politique d'inféodation d'apanages, avec hommage de chaque cadet à l'aîné [… et ainsi] éviter la pulvérisation de l'héritage et de pénibles conflits de succession, tout en donnant satisfaction aux régions particularistes et en constituant de véritables marches »[15].

Le comte Amédée et ses frères se réunissent à Chillon (Chablais), en , afin d'effectuer la succession[15],[16]. Les négociations restent « difficiles avec ses plus remuants cadets »[13]. Certains de ses frères quittent l'état ecclésiastique obtenant un apanage : Aymon obtient le Chablais ; Thomas, le Piémont et Pierre le Bugey, il s'implantera par la suite autour du Léman et sur le Rhône supérieur, héritant d'une partie des droits d'Aymon. Les trois autres frères restent dans les ordres, toutefois Boniface reçoit des places fortes en Savoie propre et Philippe en Viennois, proche de Lyon, et en Novalaise[15],[13]. Seul Guillaume, alors évêque de Valence, semble rester en dehors de ce partage, jouant plutôt le rôle d'arbitre[15]. Le comte Amédée doit aussi constituer des dots pour ses sœurs. Marguerite obtient notamment Saint-Maurice en Chablais et le château de Monthey[7].

Ses frères ecclésiastiques, Guillaume et Boniface, lui permettent de se lier avec Henri III de Plantagenêt[13]. Ce dernier épouse, en 1236, Éléonore de Provence, sa nièce. Afin d'appuyer l'influence savoyarde en Provence, où sa sœur Béatrice de Savoie a épousé le comte Raimond-Bérenger IV de Provence, il se marie en secondes noces, avec Cécile des Baux, fille de Barral Ier des Baux, vicomte de Marseille, et de Sibylle d'Anduze[11],[4]. Le contrat est signé le , à Orange[17]. MedLands donne un contrat — la promesse de mariage — signé le et un mariage par procuration le [4]. Son fils, Boniface, serait né immédiatement après, le , selon la tradition[18],[19]. Le comte modifie son testament en faveur de son fils, qu'il fait son successeur, le [20]. Ce testament est complété un an plus tard[21].

Ses frères joueront également leur rôle dans l'extension territoriale des États de Savoie ou dans le rapprochement avec la Papauté.

Administration du comté

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Bien que les comtes de Savoie circulent beaucoup sur l'ensemble du comté et de leurs possessions, Amédée fait le choix de Montmélian, comme résidence principale[22]. Cette ville revêt une certaine importance pour ce comte, il y naît et il y réside de 1233 jusqu'à sa mort en 1253[23]. Il donne d'ailleurs, à la suite de son avènement, sa charte des franchises, le [23],[24]. Parallèlement, le rôle de Chambéry, dont les droits ont été achetés à partir de 1232 et l'acquisition du château en 1255 par son père, est de plus en plus renforcé, notamment avec la création d'un important atelier monétaire[13] (voir ci-après).

L'archiviste et historien Pierre Duparc démontre le développement du droit romain dans les domaines savoyards, alors soumises au droit coutumier[25]. Il observe que cette diffusion, en provenance d'Italie apparaît et à partir de la fin du XIIe siècle, passe par le recours à des notaires, qui prennent une place majeur dans la rédaction des différents actes[25]. Les testaments de 1235 et 1238 renvoient à cet usage du droit romain en instituant un héritier et la notion de révocabilité[25]. De même, les chartes des franchises font également appel à cette technique juridique[25]. La charte de Montmélian (1233)[23] autorise les bourgeois de tester[25].
Afin de rendre plus efficace l'administration de ses États, le comte a recours à des juristes et professionnalise le métier de juge[13]. Il met en place également un juge pour le comté de Savoie, cité dès 1250[26]. Ces juges, itinérants, sont par ailleurs indépendants des châtelains[13],[27].

Les châtelains, institutionnalisés sous le règne de Thomas Ier, sont des « [officiers seigneuriaux], nommé[s] pour une durée définie, révocable et amovible »[28],[29]. Ils sont chargés de la gestion de la châtellenie, de la défense du château et du territoire, de l'entretien et ils perçoivent les revenus fiscaux du domaine[30]. Ils sont une trentaine en ce début d'un XIIIe siècle[31]. Vers 1247-1252, sont mis progressivement en place ce que l'on nommera les bailliages, c'est-à-dire une circonscription tant administrative que militaire qui regroupe un certain nombre de châtellenies, dirigés par un bailli, placé sous l'autorité comtale[27],[32]. C'est surtout son frère, Pierre II, qui les officialisera[27],[32]. Les châtelains des forteresses stratégiques de Montmélian et de Chillon sont investis de pouvoirs spécifiques[32].

Le comte Amédée se préoccupe également des cités et du commerce. Il fait fonder Villefranche en Piémont, en 1235[13]. En plus de Montmélian (1233), il accorde des franchises à Sembrancher (1239), en Valais ; à Étroubles (1246), en Val d'Aoste, et à Villeneuve-de-Chillon (1252), en pays de Vaud[33].

Le , il donne à la chartreuse d'Aillon l'autorisation d'acquérir des biens situés dans la plaine de Montmélian[34], qui servira notamment à cultiver la vigne qui se développe à cette période[35]. En , il confirme l'ensemble des donations faites par ses prédécesseurs en faveur du monastère[36].

En 1238, le comte rejoint l'armée impériale dans sa lutte contre la ligue lombarde[37],[38] (voir ci-après). Il rédige son premier testament à l'Hôpital d'Aiguebelle, le [39], où il institue pour héritier, Thomas, et à défaut d'héritier mâle de celui-ci, ses frères Philippe puis Pierre[37]. En 1240, n'ayant toujours pas d'héritier mâle, il informe Rostaing de La Rochette, châtelain de Suse, Ubert Mareschal, châtelain de Montmélian et Guy d'Ameysin, châtelain de Chillon en Chablais qu'il fait le choix de son frère cadet, Thomas, pour lui succéder[40].

 
Les États de Savoie ou comté de Savoie vers 1250.

Politique monétaire

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En 1235, le comte ouvre une « politique des deniers forts (1,28 g) »[41]. Il crée des ateliers monétaires à Chambéry (Savoie Propre), Bourg-en-Bresse et Pont-d'Ain (Bresse), à partir de 1238, ainsi qu'à Saint-Genix-sur-Guiers (Petit Bugey) et Donnas (Val d'Aoste)[41]. À Chambéry, ville acquise par son père en 1232[41], l'atelier monétaire est installé, hors de la première enceinte[42], entre 1238 et 1241[43]. Il fait ainsi figurer en légende, sur ces nouvelles pièces, son nom « Amedeus conms », associé à « Sabaudia » (Savoie)[44], remplaçant la légende qui comprenait jusque-là « Secusia » (Suse, Val de Suse)[14].

Politique gibeline et expansion territoriale

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Améedée hérite d'une principauté qui « n'était pas encore un État homogène » (Galland, 1998)[45]. De fait, ces États de Savoie sont partagés entre le comte et ses frères, mais paradoxalement « Ce partage n'entraîna pas de véritable scission, car les frères restèrent en relations étroites »[45]. D'ailleurs, les membres de sa vaste parenté joue un rôle ; sa sœur Béatrice comtesse de Provence et ses frères Guillaume évêque de Valence et Boniface archevêque de Cantorbéry favorisent les intérêts savoyards. Son autre frère Pierre poursuit l'expansion des domaines vers le nord dans le triangle Seyssel-Berne, Philippe fait de même en Viennois et en Bresse tout en créant un parti savoyard à Lyon pendant que Thomas œuvre dans le Piémont. Amédée IV peut enfin compter sur ses quatre nièces de Provence devenues reines, surtout Éléonore en Angleterre[46]. Le domaine savoyard s'étend vers le Viennois, la Bresse et le Lyonnais, mais aussi vers le Piémont, la Ligurie et la Suisse romande. Cette politique marque « la triple orientation des États de la maison de Savoie tournés vers la France, vers l'Italie et vers l'Empire. »[45]

Son frère, Pierre, est à l'origine de l'expansion en Bugey, en Chablais et en Pays de Vaud. En 1237, Pierre, soutient son beau-père, le baron de Faucigny, contre le comte de Genève, Guillaume II. Amédée était présent lors de la transaction de Thonex, de , où s'opposait déjà les deux parties[10]. Au cours de cette année 1237, alors qu'une trêve a été signée, son frère est capturé par, Rodolphe, fils aîné du comte de Genève[47]. Amédée arbitre la situation le et proclame une sentence en condamnant la maison de Genève[48] à une forte amende de 20 000 marcs d'argent[49]. Le comte de Genève ne pouvant payer se voit obligé, lors d'une seconde sentence en 1250[50], de mettre en gage sa seigneurie d'Arlod, dans le Bugey, qui était convoité par la maison de Savoie pour son rôle de contrôle sur le Rhône[51].
En 1244, Amédée doit intervenir à nouveau. Pierre, ayant obtenu des droits sur le château de Romont, en 1240, et fondé la ville neuve de Romont, en 1244, se trouve en conflit avec l'évêque de Lausanne[52],[53]. Ces droits sont confirmés le et le comte Amédée obtient l'autorité sur Romont, à la suite du traité d'Évian[54],[53],[55].

Tout comme son père, il poursuit une « politique pro-impériale et gibeline », alors même que ses frères Boniface et Philippe ont les faveurs du pape Innocent IV[56]. Il sait toutefois se montrer opportuniste, et être un « [gibelin] accommodant » (Demotz)[57]. Il laisse ainsi passer le pape Innocent IV par son comté, pour rejoindre la ville de Lyon[57]. Philippe jouera un rôle majeur dans le rapprochement entre la Papauté et la Savoie[57].

En échange de son soutien dans la lutte contre la ligue lombarde et la papauté, le comte Amédée obtient certains avantages de l'empereur Frédéric II[38],[56]. En 1238, l'empereur lui donne les titres de duc de Chablais et d’Aoste[58]. La fille aînée d'Amédée, Béatrice, veuve du marquis Manfred III de Saluces, se remarie avec le fils naturel de l'empereur, Manfred Lancia (1232-1266)[56],[59]. Le contrat est signé le [60].
L'empereur octroie des avantages au comte de Savoie car il souhaite marcher sur Lyon, en 1247, et en ménageant son allié, il se garantit le passage de ses armées par les Alpes[56],[57]. Le projet est abandonné puisque Frédéric II doit intervenir en Italie[56]. Le comte de Savoie empêche cependant au Pape de recevoir de l'aide en fermant ces fameux cols alpins qu'il contrôle[56]. Amédée V prend le commandement suprême de l'armée impériale, en [61]. Le comte obtient, notamment en faveur de son frère Thomas, seigneur de Piémont, de nombreux fiefs en Piémont, parmi lesquels Turin, Ivrée et le Canavais, ainsi que Rivoli, en aval du val de Suse[56],[61],[62]. Il échoue toutefois à s'emparer de Turin. Lorsqu'à la fin de l'année 1248, le mont Granier s'écroule, certains ont pu y voir une punition du comte qui s'était allié à l'empereur contre le pape[61].

Au lendemain de la mort de Frédéric II (1250), le frère d'Amédée, Thomas II recouvre son autorité sur le Piémont et n'est plus frappé d'excommunication, en [56]. Il épouse l'année suivante Béatrice Fieschi, une nièce du souverain pontife[56]. Le pape met un peu plus de temps à pardonner au comte Amédée sa position pro-impériale[56]. Il faut attendre l'année 1252 pour que le comte reçoive l'absolution pontificale[56].

Fin de règne et succession

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Amédée IV affirme le titre de « Comte de Savoie » et institue définitivement l'abbaye d'Hautecombe comme nécropole pour sa lignée. Il meurt en le , au château de Montmélian, selon Guichenon[63], puis repris par ses successeurs (Flour de Saint-Genis)[64], Germain[2]).

Au cours de son règne, le comte Amédée réalise plusieurs testaments (1235, 1238, 1252 et 1253), afin d'éviter les problèmes observés à la mort de son père[65]. Ces divers testaments doivent permettre ainsi une meilleure succession[65]. Dans son testament de 1252, il fait le choix de faire enterré son corps dans l'abbaye du Betton, dans la vallée du Gelon[66]. Le dernier testament de 1253 désigne l'abbaye d'Hautecombe, « In primis eligimus sepulturam nostram in cimiterio Altecumbe »[66].

Deux amendements viennent modifier le testament de [21],[65]. Son fils, Boniface, bien que troisième dans l'ordre de succession, après ses deux sœurs, est fait héritier universel[65]. Par ailleurs, il établit « des clauses de substitution en faveur de ses frères », apparaissent dans les différentes clauses Thomas et ses fils éventuels, Pierre et ses fils éventuels, Aymon qui n'est pas cité en 1235 et a disparu lors des suivants, quant à Guillaume qui effectue une carrière ecclésiastique n'est pas pris en compte[65].

Dans le testament de 1252, son fils Boniface devient le premier dans l'ordre de succession[20], devant Thomas II, son oncle[65]. Bien que ses filles ne puissent hériter du titre, son testament leur lègue tout de même une part de l'héritage[65]. Thomas II devient le tuteur de Boniface et défend ses intérêts notamment au moment du partage de l'héritage contre ses oncles Pierre et Philippe[67]. Thomas permet ainsi le maintien de l'unité du comté[67]. Le testament comporte également une donation de mille sous pour le repos de son âme aux chartreuses d'Aillon, d'Arvières et l'abbaye d'Hautecombe[20]. La mort du jeune comte en 1263 posera un problème de succession avec notamment le cas de sa jeune sœur, Béatrice la jeune, qui s'est mariée après la mort de leur père[65].

Famille et descendance

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Amédée de Savoie épouse en premières noces Anne (appelée aussi Marguerite) de Bourgogne ( )[11],[4], avant (Régeste dauphinois)[12] ou en 1222 (Guichenon)[11]. Ils ont[68] :

Veuf, il se remarie en 1244 avec Cécile des Baux, dite « Passerose » en raison de sa beauté ( )[11],[4]. Ils eurent trois[4], voire peut-être quatre enfants, selon Guichenon[69] :

Le site MedLands avance une autre épouse qui s'intercalerait entre Anne de Bourgogne et Cécile des Baux[4]. Il s'agirait d'une Marguerite de Viennois, fille supposée d'André Dauphin de Bourgogne[4].

Notes et références

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  1. a et b Guichenon, 1660, p. 267 (lire en ligne).
  2. a et b Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 21.
  3. a et b Demotz, 2000, p. 30, 468.
  4. a b c d e f g h i j et k (en) Charles Cawley, « B. Comtes de Savoie et de Maurienne 1060-1417 — Amédée IV », sur Medlands - Foundation for Medieval Genealogy (consulté en ).
  5. Thérèse Leguay et Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, Paris, Éditions Jean-paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-804-5, lire en ligne), p. 28.
  6. Cox, 2015, p. 417 (lire en ligne).
  7. a et b Régeste genevois, 1866, p. 153-154 (lire en ligne).
  8. Régeste genevois, 1866, p. 154 (lire en ligne).
  9. Régeste genevois, 1866, p. 162 (lire en ligne).
  10. a et b Régeste genevois, 1866, p. 163 (lire en ligne).
  11. a b c d e et f Guichenon, 1660, p. 272 (lire en ligne).
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  13. a b c d e f g et h Demotz, 2000, p. 39-40.
  14. a et b Adolphe Gros, Histoire de la Maurienne — Des origines au XVIe siècle, t. Ier, Editions des Régionalismes, (réimpr. 2013), 214 p. (ISBN 978-2-8240-5017-1, lire en ligne), p. 139.
  15. a b c d et e Demotz, 2000, p. 157-160, partie 2, chap. 1 « La solidité de la maison princière ».
  16. Régeste genevois, 1866, p. 179-180 (lire en ligne).
  17. Régeste genevois, 1866, p. 195 (lire en ligne).
  18. Guichenon, 1660, p. 277 (lire en ligne).
  19. Jean Frézet, Histoire de la Maison de Savoie (vol. 1), vol. 2, Alliana et Paravia, , 463 p. (lire en ligne), p. 205-222.
  20. a b et c Régeste genevois, 1866, p. 211 (lire en ligne).
  21. a et b Régeste genevois, 1866, p. 213-214 (lire en ligne).
  22. Histoire de Savoie, 1984, p. 117.
  23. a b et c Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 306-316. ([PDF] lire en ligne).
  24. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 142-143.
  25. a b c d et e Pierre Duparc, « La pénétration du droit romain en Savoie (première moitié du XIIIe siècle) », Revue historique de droit français et étranger, Éditions Dalloz, vol. 43, Quatrième série,‎ , p. 22-86.
  26. Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe – XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN 978-2-901102-18-2), p. 183.
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  28. Christian Sorrel, Histoire de la Savoie : images, récits, La Fontaine de Siloé, , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, lire en ligne), p. 146-147.
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  42. Christian Sorrel, Histoire de Chambéry, Éditions Privat, , 328 p., p. 33.
  43. Paul Guichonnet, Histoire de la Savoie, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones. Série Histoire des provinces », , 480 p., p. 175.
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe au début du XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X). Document utilisé pour la rédaction de l’article 
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  • Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3). Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 267-276. Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
  • Charles William Previté-Orton, The Early History of the House of Savoy : 1000-1233, Cambridge, Cambridge University Press (réimpr. 2013) (1re éd. 1912), 512 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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