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Echarlens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Echarlens
Echarlens
Église Notre-Dame de l'Assomption à Echarlens
Blason de Echarlens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Fribourg Fribourg
District Gruyère
Syndic Laurent Gremaud
NPA 1646
No OFS 2131
Démographie
Population
permanente
839 hab. (31 décembre 2022)
Densité 181 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 38′ 55″ nord, 7° 04′ 27″ est
Altitude 785 m
Min. 729 m
Max. 960 m
Superficie 4,63 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Echarlens
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Echarlens
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
Voir sur la carte administrative du canton de Fribourg
Echarlens
Liens
Site web echarlens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Echarlens ou Écharlens (/e.ʃaʁ.lɑ̃s/[3]) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère.

Le nom « Echarlens » ou « Écharlens »[4] provient du nom de personne germanique masculine Scarilo et du suffixe germanique –ingōs, qui signifie « chez les gens de ». Le nom veut donc signifier « chez les gens (ou chez le clan) de Scarilo », Scarilo étant probablement le nom de la personne qui a fondé la localité. L'étymologie est identique à celle d’Échallens[5].

En allemand, Echarlens se disait anciennement Zärlingen ou Schärlingen (prononcé /ˈʃæːrlɪŋə/ en alémanique). Ces noms sont rarement utilisés maintenant. La forme francoprovençale est /tsɛrˈlɛ̃/[5] Écouter. Selon le dictionnaire français-patois publié par la Société cantonale des patoisans fribourgeois, ce nom s’écrit Tsèrlin en patois fribourgeois[6].

Le lieu est attesté pour la première fois en 855 sous la forme in Escarlingus villa, puis comme Scarlens en 1145, Escharlens en 1172, et Escharleins en 1225.[réf. souhaitée]

La forme française moderne ainsi que la plupart des attestations historiques montrent un /e/ prothétique au début du nom, un changement phonétique régulière en francoprovençal. Par contre, les formes allemandes et francoprovençales modernes ne montrent pas la prothèse d’un /e/ pour des raisons inconnues[5].

Géographie

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Echarlens mesure 463 ha[2]. 9,5 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 75,1 % à des surfaces agricoles, 13,7 % à des surfaces boisées et 1,7 % à des surfaces improductives[2].

Située sur les bords du lac de la Gruyère, Echarlens est limitrophe des communes de Bulle, Corbières, Marsens, Morlon, Riaz, Villarvolard. Elle possède également une enclave à 3 km à l'ouest de la partie principale de la commune, entre Bulle, Riaz et Vuadens.

Patrimoine bâti

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Ancienne église paroissiale, reconstruite en 1626. Il en subsiste la nef et le chœur[7].

Nouvelle église, élevée en 1924-1926 par l'architecte Fernand Dumas[8].

Démographie

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Echarlens possède 839 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 181 hab./km2.

Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Echarlens entre 1850 et 2008[9] :

Références

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  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Prononciation en français de Suisse standard retranscrite selon la norme API.
  4. Nicolas Pépin, « Echarlens » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
  5. a b et c Kristol, A. (Ed.). (2005). Dictionnaire toponymique des communes suisses - Lexikon der schweizerischen Gemeindenamen - Dizionario toponomastico dei comuni svizzeri. Frauenfeld, Lausanne: Huber, Payot. p. 310
  6. Dictionnaire-Dikchenéro : Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 152
  7. (de) Hans Jenny (dir.), Kunstführer durch die Schweiz : Basel-Landschaft, Basel-Stadt, Bern, Freiburg, Jura, Solothurn, vol. 3, Zurich, Société d’histoire de l’art en Suisse /Büchler Verlag, , 1108 p. (ISBN 3-7170-0193-0), p. 775
  8. Aloys Lauper, « L’architecture relieuse de Fernand Dumas », Patrimoine fribourgeois, no 5,‎ , p. 57-60.
  9. [xls] « Évolution de la population des communes 1850-2000: Canton de Fribourg », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )

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