[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Roald Dahl

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Roald Dahl, né le 13 septembre 1916 à Llandaff au pays de Galles et mort le 23 novembre 1990 à Oxford en Angleterre, est un écrivain britannique et scénariste, auteur de romans et de nouvelles, qui s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes, mais mieux connu pour ses ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.

Citations de ses romans

[modifier]

James et la grosse pêche, 1961

[modifier]
Puis, un jour, les parents du petit James se rendirent à Londres pour faire des achats et il leur arriva une chose épouvantable. Tous deux furent dévorés, en plein jour qui plus est, dans une rue pleine de monde, par un énorme et très méchant rhinocéros échappé du jardin zoologique.
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 1, p. 9-10


Quelque chose va m'arriver, se dit-il. Quelque chose de plus étrange que jamais. Oui. Il en était sûr. Il sentait venir cette chose.
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 10, p. 36


Un insecte, voyons, c'est généralement quelque chose de plutôt petit, n'est-ce pas ? Un grillon, par exemple, c'est bien un insecte.
Mais que dire d'un grillon des champs aussi grand qu'un chien ? Aussi grand qu'un gros chien. Peut-on appeler cela un insecte ?
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 11, p. 39-40


Mille pattes, vous voulez rire ! Il n'en a que quarante-deux ! Vrai, la plupart des gens ne prennent pas la peine de les compter. Ils le croient sur parole.
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 12, p. 42


Pauvre ver de terre, glissa la coccinelle à l'oreille de James. Il a le goût du désastre. Il a horreur d'être heureux. Il n'est heureux que quand il est malheureux. N'est-ce pas bizarre ? Mais je suppose que le seul fait d'être un ver de terre peut assombrir toute une existence, qu'en penses-tu ?
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 18, p. 65


La pêche géante monta, ruisselante d'eau, plus haut, toujours plus haut, à la rencontre des nuages.
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 22, p. 81


Et soudain - oh ! la glorieuse image ! - on put voir la pêche géante perchée au sommet de l'Empire State Building.
  • James et la grosse pêche (1961), Roald Dahl (trad. Maxime Orange), éd. Folio junior édition spéciale, 1988, chap. 36, p. 125


Charlie et la Chocolaterie, 1964

[modifier]
Voir le recueil de citations : Charlie et la Chocolaterie

L'Enfant qui parlait aux animaux, 1977

[modifier]
C'était folie que de s'attarder sous un cocotier, car si l'un de ses fruits vous atterrissait sur la tête, il vous écrabouillait le crâne.
  • L'Enfant qui parlait aux animaux (1977), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1992, L'Enfant qui parlait aux animaux, p. 10


C'était une tortue, une tortue qui gisait sur le dos, dans le sable. Mais quelle tortue ! Elle était gigantesque, un vrai mammouth.
  • L'Enfant qui parlait aux animaux (1977), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1992, L'Enfant qui parlait aux animaux, p. 12


Vous êtes horribles et cruels ! Vous êtes tous horribles et cruels !
  • L'enfant, aux adultes sur la plage.
  • L'Enfant qui parlait aux animaux (1977), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1992, L'Enfant qui parlait aux animaux, p. 13


Le Bon gros géant, 1982

[modifier]
Un jour, quelqu'un lui avait dit que l'heure des ombres vient au milieu de la nuit ; c'est un moment très particulier où grands et petits dorment tous d'un sommeil profond ; les ombres sortent alors de leurs cachettes et le monde leur appartient.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. L'heure des ombres, p. 10


Hé ! tu as raison ! Les géants, c'est tous cannibalaires et patibules ! C'est vrai : ils mangent des hommes de terre !
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Le BGG, p. 29


Moi, c'est un géant farfelu ! Un gentil géant tout confus ! Je suis le seul gentil géant tout confus au pays des géants ! Je suis le Bon Gros Géant ! Je suis le BGG !
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Le BGG, p. 33


Et je ne peux pas permettre à qui que ce soit, même à une petite fille, de me voir et de rester ensuite à la maison. La première chose que tu ferais, tu irais gambiller alentour en t'égosillant à qui mieux mieux : « J'ai vu un géant ! J'ai vu un géant ! » et après, il y aurait une grande chasse au géant, une énorme battue, « cherchez le géant », ils s'y mettraient dans tout le monde entier avec plein d'hommes de terre qui fouilleraient partout pour trouver le géant que la petite fille a vu et ils deviendraient de plus en plus excités, je les aurais tous sur mes traces, à mes trousses, qui me suivraient, poursuivraient, avec Dieu sait quoi, et ils m'attraperaient, et ils m'enfermeraient dans une cage pour me regarder. Ils me mettraient au zoo ou dans un parc à fractions avec tous les hippogrossesdames et les alligrasporcs.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Les géants, p. 36-37


Quand tous les autres géants vont galoper sur les chemins pour avaler des hommes de terre, moi, je cours souffler des rêves dans les chambres des enfants qui dorment.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Les oreilles merveilleuses, p. 47


Alors, sous prétexte qu'on n'a jamais vu quelque chose avec ses deux petits quinquets, on croit que cette chose-là n'existe pas ? Et qu'est-ce que tu fais du grand bizarro sauteur d'Écosse ?
— Je vous demande pardon ?
— Et du frisabosse ?
— Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Sophie.
— Et le bossalo ?
— Le quoi ?
— Et le scrompgneugneu ?
— Ce sont des animaux ? interrogea Sophie.
— Ce sont des animaux tout à fait courants, assura le BGG d'un air très supérieur.

  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Les schnockombres, p. 56


Ah, les mots... soupira-t-il, ils m'ont toujours tellement tracassé avec mes tics tout à trac ! Il faut simplement que tu essayes d'être patiente avec moi et que tu cesses de chicaner. Je te l'ai déjà dit, je sais très bien quels sont les mots que je veux prononcer, mais d'une manière ou d'une autre, ils finissent toujours par s'entortillembrouiller quelque part.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Les schnockombres, p. 61


L'homme de terre est le seul être qui tue son semblable.
  • (en) Human beans is the only animals that is killing their own kind.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Voyage au pays des rêves, p. 93


Votre Majestueuse, dit-il, je suis votre très humble serveur.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. La reine, p. 192


Je préfère la cornemuse.
  • La reine, après avoir appris ce qu'est un crépitage.
  • Le BGG (1982), Roald Dahl (trad. Jean-François Ménard), éd. Folio junior, 2007, chap. Le petit-déjeuner royal, p. 209


Sacrées sorcières, 1983

[modifier]
Un tour, deux tours de moulinette, et hop !... plus d'enfant ! Telle est la devise des sorcières.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Les vraies sorcières, p. 12


Une sorcière, c'est toujours une femme.

Je ne veux pas dire du mal des femmes. La plupart sont adorables. Mais le fait est que les sorcières sont toujours des femmes et jamais des hommes.
Il n'y a pas de sorcier, mais il y a des vampires ou des loups-garous, qui, eux, sont toujours des hommes. Les vampires et les loups-garous sont dangereux, mais une sorcière est deux fois plus dangereuse !

En tout cas, pour les enfants, une véritable sorcière est la plus dangereuse des créatures.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Les vraies sorcières, p. 13


Grand-mère était norvégienne, et les Norvégiens connaissent bien les sorcières. Avec ses sombres forêts et ses montagnes enneigées, la Norvège est le pays natal des premières sorcières.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Grand-mère, p. 16


C'était la seule grand-mère, que j'ai connue, qui fumait le cigare.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Grand-mère, p. 19


Un enfant propre sent horriblement mauvais pour une sorcière. Plus tu es sale, moins elle te sent.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Comment reconnaître une sorcière ?, p. 29


Regarde bien la pupille toujours noire chez les gens. La pupille d'une sorcière sera colorée et tu y verras danser des flammes et des glaçons !
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Comment reconnaître une sorcière ?, p. 31


Un dernier détail. La salive d'une sorcière est bleue.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. Comment reconnaître une sorcière ?, p. 32


C'est toujours agaçant de se rendre compte qu'on est observé, lorsqu'on se croit seul.
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior édition spéciale, 1990, chap. La Grandissime Sorcière, p. 44


Sorrcièrre idiote qui rrépond
Brroûlerra comme un brrandon

  • Formule magique de la Grandissime Sorcière
  • Sacrées sorcières (1983), Roald Dahl (trad. Marie-Raymond Farré), éd. Folio junior, 1990, chap. Frrite comme oune frrite !, p. 74


Citations de ses scénarios de films

[modifier]

On ne vit que deux fois, 1967

[modifier]
Voir le recueil de citations : On ne vit que deux fois (film)

Citations au sujet de Roald Dahl

[modifier]
Peu importe la manière dont vous l'enjolivez - et par endroits Donald Sturrock enjolive pas mal - Roald Dahl était un parfait connard. À force d'avancer dans la vie en cassant tout sur son passage comme un grand enfant méchant, il a réussi à s'aliéner à peu près toutes les personnes qu'il a rencontrées par sa prétention, sa malhonnêteté et son mépris. Tempéré par le désir d'être très riche, il a pu sublimer cette méchanceté innée pour en faire une entraînante série de livres pour enfants, lesquels ont adoré voir leur monde intérieur anarchique jeté sur le papier.
  • (en) No matter how you spin it – and at times Donald Sturrock spins quite hard – Roald Dahl was an absolute sod. Crashing through life like a big, bad child he managed to alienate pretty much everyone he ever met with his grandiosity, dishonesty and spite. Tempered by the desire to be very wealthy, he was able to finesse this native nastiness into a series of compelling books for children who loved to see their anarchic inner world caught on paper.
  • Au sujet d'une biographie de Roald Dahl publiée par Donald Sturrock en 2010.
  • (en) « Storyteller: The Life of Roald Dahl by Donald Sturrock », Kathryn Hughes (trad. Wikiquote), The Guardian, 11 septembre 2010 (lire en ligne)


Ce besoin d'être toujours à la barre - pour ne pas mentionner les poussées d'antisémitisme, son côté coureur de jupons, et une sorte d'attitude désagréable généralisée - fait de Dahl un client compliqué pour un biographe. Tout particulièrement lorsque, comme dans le cas de Donald Sturrock, il a été choisi par la famille Dahl pour écrire ce qui se rapproche le plus d'une biographie autorisée.
  • (en) This need to be always in charge – not to mention the bouts of anti-semitism, womanising, and a kind of generalised ungraciousness – makes Dahl a tricky customer for a biographer. Especially when, as in the case of Donald Sturrock, he has been chosen by the Dahl family to write the closest thing to an authorised life.
  • Au sujet d'une biographie de Roald Dahl publiée par Donald Sturrock en 2010.
  • (en) « Storyteller: The Life of Roald Dahl by Donald Sturrock », Kathryn Hughes (trad. Wikiquote), The Guardian, 11 septembre 2010 (lire en ligne)


Liens externes

[modifier]

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :