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Rue de la Tuilerie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rue de la Tuilerie
Image illustrative de l’article Rue de la Tuilerie
Une maison, rue de la Tuilerie.
Situation
Coordonnées 48° 51′ 44″ nord, 2° 12′ 52″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Suresnes
Début Carrefour de la Croix-du-Roy
Fin Boulevard Henri-Sellier
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue de la Tuilerie
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue de la Tuilerie
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de la Tuilerie

La rue de la Tuilerie est une voie publique de la commune de Suresnes, dans le département français des Hauts-de-Seine.

Situation et accès

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Plaque de la rue.

Partant du nord-est du carrefour de la Croix-du-Roy, elle rencontre la rue Raymond-Cosson, la rue de l'Hippodrome, la rue Arthème-Genteur, l'avenue de la Criolla et se termine au croisement de la rue des Tourneroches et du boulevard Henri-Sellier.

Elle est desservie par la gare de Suresnes - Longchamp, sur la ligne de Puteaux à Issy-Plaine, soit la ligne 2 du tramway d'Île-de-France.

Origine du nom

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Cette rue tient son nom d'une ancienne tuilerie qui se trouvait au carrefour de la Croix-du-Roy, appellation s'accordant avec la présence de la « rue de la Poterie », toute proche. La tuilerie du Bel-Air, dont la raison sociale était « briqueterie du Bel-Air »[1], et qui lui donna son nom en 1892[2], exploitait les marnes et argiles vertes déposées sur les pentes des coteaux du mont Valérien[3]. Elle fabriquait encore à la fin du XIXe siècle des briques brunes, qui servirent notamment à la construction du pavillon des Travaux publics lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889[4].

Il s'agit historiquement du « chemin de Rueil à Suresnes », mentionné comme tel en 1782[2]. Les plaintes du milieu du milieu du XIXe siècle concernant la difficulté pour les voitures d'emprunter cette voie pentue pour rejoindre Rueil-Malmaison conduisent, à la fin du Second Empire, au lancement du projet de percement d'une voie large au dénivelé plus supportable, le boulevard de Versailles (actuel boulevard Henri-Sellier)[5].

En 1908, la partie orientale de la rue de la Tuilerie prend le nom de rue Jean-Jacques-Rousseau[6]. Le boulevard précédemment cité et le viaduc des voies ferroviaires L et U du réseau Transilien Paris-Saint-Lazare marquent par ailleurs la séparation des deux rues.

À l'été 1940, au début de l'Occupation, les Allemands désignent des pavillons et immeubles qui pourraient être réquisitionnés dans plusieurs voies de Suresnes, dont rue de la Tuilerie[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Maison de Noor Inayat Khan.
Plaque devant la maison.

Notes et références

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  1. Archives nationales, « Briqueterie du Bel-Air (à Suresnes, Hauts-de-Seine) (société de la) » [html].
  2. a et b Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 46.
  3. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 15.
  4. « Pavillon des Travaux publics », sur Worldfairs Forum - Expositions universelles et internationales, (consulté le ).
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 385 et 400.
  6. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 477-478.
  7. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 480.
  8. « Noor Inayat Khan, princesse espionne », sur www.mont-valerien.fr (consulté le ).
  9. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « La Maison des Artistes danois, une bohême nordique à Suresnes », Suresnes Mag n°336,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
  10. « La Maison des artistes danois de Suresnes », sur www.suresnes-tourisme.com (consulté le ).

Bibliographie

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  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968.
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
  • Philippe Barthelet, Les écrivains et les Hauts-de-Seine, Cyrnéa éditions, 1994.
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, .
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, .

Article connexe

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