Ru de Buzot
le ru de Buzot | |
Le ru du côté de la Tuilerie, commune de Chambourcy. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 9,2 km [1] |
Bassin collecteur | la Seine |
Régime | pluvial océanique |
Cours | |
Source | forêt domaniale de Marly-le-Roi, au lieu-dit les Prévosts |
· Localisation | entre Feucherolles |
· Altitude | 170 m |
· Coordonnées | 48° 53′ 37″ N, 2° 00′ 15″ E |
Confluence | la Seine |
· Localisation | Le Pecq |
· Altitude | 74 m |
· Coordonnées | 48° 53′ 23″ N, 2° 06′ 30″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Département | Yvelines |
Régions traversées | Île-de-France |
Sources : SANDRE, Géoportail | |
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Le ru de Buzot est une petite rivière française, affluent de rive gauche de la Seine, qui coule dans le département des Yvelines, région Île-de-France.
La dernière partie du parcours, traversant des zones urbanisées de Saint-Germain-en-Laye, a été enterrée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le cours du ru de Buzot suit un tracé est-ouest, de neuf kilomètres de long[1]. Il naît dans un thalweg orienté vers l'ouest qui commence dans la commune de Feucherolles près du hameau de Saint-Gemme à une altitude de 170 mètres environ. Le vallon s'enfonce progressivement dans la forêt de Marly puis s'élargit pour déboucher dans la Seine dans la commune du Pecq, à la limite du Port-Marly[2].
Communes traversées
[modifier | modifier le code]- Feucherolles (source), Aigremont (sur quelques dizaines de mètres)[notes 1], Chambourcy[1], Saint-Germain-en-Laye, Le Pecq (confluence).
Sites remarquables
[modifier | modifier le code]La partie supérieure du cours est un site classé par arrêté du sur 176 hectares[3]
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Rû de Buzot formait la limite entre d'une part la forêt d'Yveline de la cité des Carnutes et celle de Laye de la cité des Parisii, puis par la suite la limite entre les diocèses de Chartres et de Paris[4]. Par ce vallon passait une route commerciale importante de Lutèce à la mer, gardée par les Carnutes[4].
Au VIIe siècle, il s'y trouve le domaine de Feuillancourt qui appartenait à un leude de Dagobert Ier dont héritent ses deux fils: Gamart et Erembert; Ce dernier, nommé évêque de Toulouse par Clotaire II, sera cannonisé; il eut un fils, Hartbain, qui a rencontré Saint Léger à Palaiseau, puis entre à l'abbaye de Fontenelle[4].
Une chapelle dédiée à Saint Léger, évêque d'Autun mort martyr en 678 dans la forêt d'Yveline, y était établie par le roi Thierry III, elle deviendra une paroisse[4].
Au XVIe siècle des moulins à foulon, des teintureries, puis au XVIe siècle une manufacture royale de cuir, utilisent l'eau du cours d'eau.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Iconographie
[modifier | modifier le code]Le Ru de Buzot a été représenté par Maurice Denis vers 1899, huile sur carton 20 par 23,5. En juillet-, cette œuvre a été exposée à Honfleur au Grenier à sel lors d'une exposition Maurice Denis, présentée sous le no 43 sous le titre Rue de Buzot[5], elle appartenait alors au peintre Jean Souverbie.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la géographie :
- Bassin versant Seine de la Marne à l'Oise, Iaurif
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- source selon Géoportail
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - ru de buzot (F7125000) » (consulté le )
- Carte topographique au 1/25000 no 2214ET, Versailles, IGN
- Site protégés en Île-de-France, Diren Île-de-France
- Renée Auger, La vie religieuse à Saint-Germain-en-Laye de la préhistoire à nos jours, catalogue d'exposition, Manège Royal 1986, page 21.
- Sic.