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Rien à déclarer (recueil)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rien à déclarer
Auteur Richard Ford
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Sorry for Your Trouble
Éditeur Ecco Press / HarperCollins
Lieu de parution New York
Date de parution
ISBN 978-0062999108
Version française
Traducteur Josée Kamoun
Éditeur L'Olivier
Collection Littérature étrangère
Date de parution
Nombre de pages 384
ISBN 9782823617283

Rien à déclarer (titre original en anglais Sorry for Your Trouble) est un recueil de nouvelles de l'écrivain américain Richard Ford publié originellement aux États-Unis le chez Ecco Press et paru en français le aux éditions de l'Olivier.

Historique du recueil

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Accueil de la critique

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La publication du recueil de nouvelles dans le monde anglophone en 2020 reçoit des critiques partagées. Le New York Times y voit le travail « artisanal » d'un écrivain expérimenté, à la prose adoptant parfois un « rythme hemingwayesque », qui traite de l'« ambivalence par défaut » de ses personnages se retournant sur leurs passés comme approche de chacune des nouvelles du recueil avec cependant le risque de voir certaines d'entre elles « dériver et s'embourber »[1]. Plus mitigé, The Guardian considère qu'il s'agit d'un « recueil inégal » d'un des grands écrivains contemporains américains qui, par « paresse dans l'observation », manque trop souvent de « prévenance » pour ses personnages « emprisonnés dans le jugement de l'auteur » selon la critique[2].

En revanche, lors de sa parution en France le recueil reçoit un très bon accueil de la critique littéraire. Éric Neuhoff, dans Le Figaro, apprecie la maîtrise de l'auteur pour la forme courte de la nouvelle et « sa prose lumineuse », avec un recueil mettant en scène des personnages « qui regardent dans le rétroviseur et découvrent des champs de regrets »[3]. Le sentiment est le même pour Livre Hebdo qui considère qu'il s'agit de « dix nouvelles douces-amères du maître américain Richard Ford, autour du temps qui passe et de la solitude »[4]. Enfin, Les Échos l'incluent dans la liste de leurs douze « coups de cœur » de la rentrée littéraires 2021 y voyant « dix [nouvelles] de haute volée, avec lesquelles [Ford] tutoie ses maîtres Alice Munro et James Salter » mettant particulièrement en avant la première nouvelle du recueil que le journal qualifie de « sommet »[5].

Notes et références

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