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Prise de Pontorson (1799)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Prise de Pontorson
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue en 2011 de l'église Notre-Dame de Pontorson.
Informations générales
Date
Lieu Pontorson
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Inconnu Joseph Picot de Limoëlan
Forces en présence
~ 50 à 100 hommes[1] 140 à 250 hommes[2],[1]
Pertes
~ 50 à 100 prisonniers (relâchés)[1] 1 mort[2]
1 blessé[2]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 33′ 15″ nord, 1° 30′ 21″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Prise de Pontorson
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Prise de Pontorson
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
Prise de Pontorson

La prise de Pontorson se déroule le pendant la Chouannerie.

Déroulement

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Le [2],[3],[1], à trois heures du matin[1], une troupe de 140[3],[2] à 250[1] chouans commandés par Joseph Picot de Limoëlan[2], commandant de la division de Fougères, entre dans la ville de Pontorson[2],[3],[1]. La garnison, composée de la gendarmerie, de la garde nationale et des hommes de la colonne mobile[1], n'oppose aucune résistance[2],[3],[1].

Un seul des habitants, Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de résister[2],[3]. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô[2],[3]. Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, qui leur tue un homme et en blesse un autre[2],[3]. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s'enfuir à travers champs[2],[3]. En représailles, les chouans saccagent et pillent sa demeure[2],[3].

Craignant que les coups de fusil n'avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent en emmenant avec eux les jeunes conscrits[2],[3]. Les gendarmes, gardes nationaux et hommes de la colonne mobile sont quant à eux désarmés, puis laissés libres[2],[3],[1]. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d'Antrain sans être inquiétés[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k Jourdan, t. II, 1907, p. 203.
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o Le Bouteiller 1988, p. 678.
  3. a b c d e f g h i j et k Lemas 1894, p. 307.

Bibliographie

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  • Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Félix Jourdan, La Chouannerie dans l'Avranchin, t. II, Imprimerie de L'Avranchin, , 271 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article