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Pray

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pray
Pray
L'église Saint-Pierre.
Blason de Pray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Érick Gougé
2020-2026
Code postal 41190
Code commune 41182
Démographie
Gentilé Prayens
Population
municipale
279 hab. (2021 en évolution de −6,06 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 37″ nord, 1° 07′ 04″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 132 m
Superficie 10,48 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pray
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Pray
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Pray
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Pray

Pray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Brenne et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 48 en 1988, à 7 en 2000, puis à 5 en 2010.

Ses habitants sont appelés les Prayens. Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Pray se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 18,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 13,5 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 20,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Lancôme (3,2 km), Tourailles (3,4 km), Gombergean (3,8 km), Lancé (4,2 km), Landes-le-Gaulois (5,7 km), Crucheray (6,1 km), Nourray (6,2 km), Villeromain (6,3 km) et Françay (6,6 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

L'altitude du territoire communal varie de 123 mètres à 132 mètres[12],[13].

Hydrographie

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La commune est drainée par la Brenne (2,187 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,7 km de longueur totale[14].

La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans lala Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 8 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 « la Petite Beauce ».

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[23]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[24] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[25].

Au , Pray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,5 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (78,9 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (3,5 %)[14].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29],[30].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [32].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Pray en 2016.
Pray[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
Résidences principales (en %) 85,2 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 8,1 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Pray est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[36],[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Periacum en 1095[40] ; « Ad obedienciae Perediaci a nobis construendae augmentum »[41] et Perediacum en 1101[42] ; Pireium au XIIe siècle[43] ; Pereion en 1212[44] ; Pereium au XIIIe siècle[45] ; Peray au XVe siècle[46],[47] ; Preus en 1364[48] ; Pré au XIVe[49] ; Péroy au XIVe siècle[50] ; Prays en 1479[51] ; Pray en 1740[52] ; Pré au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).

Du bas latin Periacus. Anthroponyme Perius et suffixe acus.
La forme latine Pereium pourrait signifier : « poirier ou pierrier ».

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[53], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Pray devient formellement « commune de Pray »[53],[54].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[54]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[55],[56]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[55]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[57]. Pray est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[58],[54],[59]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Liste des maires

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Découpage territorial

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La commune de Pray est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [60].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[61] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[62].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Pray, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[63] avec listes ouvertes et panachage[64]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[65].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Monique David SE  
2008 2014 Emile Villedieu SE  
mars 2014 mai 2020 Erick Gougé[66]   Employé (secteur privé)
mai 2020 En cours Érick Gougé[66],[67]   Chauffeur

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[68].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[69]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Landes Le Gaulois qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [70].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Pray ne dispose pas d'assainissement collectif[71].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[72]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[73].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selommes qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[74].

En matière de justice, Pray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[75], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[76].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[78].

En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 3], en évolution de −6,06 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
224175202252300299301337338
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
371407390370379394425414400
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
380361377323300290306317313
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
299219215218244262275273298
2014 2019 2021 - - - - - -
293285279------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 158 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 54,86 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[81]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
6,4 
75-89 ans
10,1 
16,0 
60-74 ans
17,8 
21,2 
45-59 ans
19,4 
17,3 
30-44 ans
24,8 
14,7 
15-29 ans
12,4 
24,4 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[82]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Pray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[83] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[84]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 27 100,0 (100) 23 4 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 14,8 (11,8) 3 1 0 0 0
Industrie 1 3,7 (6,5) 1 0 0 0 0
Construction 4 14,8 (10,3) 2 2 0 0 0
Commerce, transports, services divers 16 59,3 (57,9) 16 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 8 29,6 (17,5) 8 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 7,4 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (16 entreprises sur 27) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (14,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 27 entreprises implantées à Pray en 2016, 23 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[85].

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[86]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[87]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 7 en 2000 puis à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 56 ha en 1988 à 87 ha en 2010[86]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pray, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Pray (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[86]
Nombre d'exploitations (u) 16 7 5
Travail (UTA) 22 8 6
Surface agricole utilisée (ha) 903 556 434
Cultures[88]
Terres labourables (ha) 899 553 434
Céréales (ha) 581 428 300
dont blé tendre (ha) 296 202 138
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 78 s
Tournesol (ha) 140 s s
Colza et navette (ha) 119 s 75
Élevage[86]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 88 15 157

Produits labellisés

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Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[89], les volailles de l’Orléanais[90] et les volailles du Maine[91],[92].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Louis XI (visite le ).
  • Jules Séverin Pierre Tanviray, né le à Pray, décédé le à Cottenchy (80). Héros de la guerre de 1870 ; chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1885 ; fondateur du 1er syndicat agricole de France en 1883.

Héraldique

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Les armoiries de Pray se blasonnent ainsi :

D'azur au lion d'argent, à la bordure componée d'argent et de gueules.

Création J.P. Fernon, adoptée par délibération municipale du 27 février 1998.

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Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
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