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Piem

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Piem
Piem en 2016.
Fonction
Conseiller municipal de Notre-Dame-d'Oé
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Georges Marie de Barrigue de Montvallon
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Serge de Montvalon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Élisabeth Lefebvre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Barrigue
Christophe de Montvallon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Pierre de Barrigue de Montvallon, dit Piem, est un dessinateur français né le à Saint-Étienne et mort le à Notre-Dame-d'Oé en Indre-et-Loire[1].

Famille et entourage

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Pierre Georges Marie de Barrigue de Montvallon est issu d'une famille descendant de la noblesse de robe d'Aix-en-Provence. Fils de Serge de Montvallon, directeur de la Maison de la Chimie, et de Madeleine Champavère, il est le frère de Robert de Montvalon[2]. Piem décrit : « J'étais l'enfant rachitique et rouquin d'une famille d'Aix-en-Provence, le troisième d'une fratrie de cinq enfants, destiné à vivre dans l'ombre de ses frères aînés si forts et si brillants »[3].

Il épouse le Élisabeth Lefebvre, d'une famille d'industriels de Roubaix propriétaire du château de l'Hôtel-Noble à Vernou-sur-Brenne, avec qui il a six enfants[4] (trois garçons, trois filles), dont Thierry, connu sous le pseudonyme de Barrigue, dessinateur de presse[5],[6] et Christophe, généalogiste propriétaire des arbres fraternelle et wikifrat sur le site de généalogie Geneanet[7].

Vers 1953, il est parrain religieux de Philippe Bouvard (né en 1929), après que ce dernier décide de se faire baptiser discrètement, afin de se marier religieusement[8].

Après des études secondaires à l'école Massillon (congrégation de l'Oratoire), Pierre de Barrigue de Montvallon est diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts[5] et de l'École Paul-Colin[4].

Dessinateur et artiste peintre

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Piem est un dessinateur humoristique et artiste peintre[4]. Il « affichait clairement ses idées de gauche »[5].

En , il termine la guerre comme « caporal décorateur »[9] à Trèves.

À partir de 1947, il collabore à Témoignage chrétien et au Figaro (jusqu'en 1981). Les lecteurs du Point et de La Croix ont pu également voir ses dessins[4].

Parallèlement, il défend la profession journalistique en se syndiquant au Syndicat national des journalistes (SNJ). Il est aussi le créateur du personnage de Turlupin, qui paraissait en strips dans certains quotidiens comme L'Est républicain, notamment dans les années 1970.

Il passe également par le cabaret : La Tête de lard, l'Olympia, et Bobino.

Il se fait connaître du grand public en participant aux émissions télévisées Le Petit Rapporteur (1975-1976) où Jacques Martin l'appelle « l'ancêtre »[5] alors qu'il n'a que 51 ans ; il participe à l'émission La Lorgnette, qui suit le même principe que Le Petit Rapporteur, en 1977 et 1978[5],[10],[11]. Il y réalise une revue de presse en dessins, « La petite semaine de Piem », qui déplaît parfois à l'exécutif de Valéry Giscard d'Estaing[3].

Piem est connu pour fumer la pipe[12], et en 1975 il lui était possible de fumer pendant l’émission Le Petit Rapporteur[13].

Après avoir vécu à Paris, durant son enfance (île de la Cité, en face des écuries du Bazar de l'Hôtel de Ville) puis, pendant sa vie adulte (place de la Contrescarpe)[3], Piem s’est retiré à Notre-Dame-d'Oé, commune d’Indre-et-Loire, au nord de Tours, où il a été élu conseiller municipal, et continue à fumer la pipe[14].

La vie de Piem et sa carrière ont été résumées par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, dans son discours prononcé le avant qu'il le promeuve commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres[15].

Nom de plume

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Le nom de plume Piem est créé à partir des premières lettres de son prénom (Pierre) et de la première lettre de son nom de famille (Montvallon).

Piem aimait à décliner en riant son nom d'artiste de la façon suivante: « Prodigieux, Irrésistible, Extraordinaire, Modeste »[16],[3].

Piem meurt le , le jour de son 97e anniversaire, à Notre-Dame-d'Oé (Indre-et-Loire), où il habitait depuis plus de vingt ans[8],[16]. Il est inhumé au cimetière communal de la même ville, à côté de son fils Vincent mort en 1997.

Publications

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Aux éditions du Cherche midi :

Chez d'autres éditeurs :

  • Un trait ... C'est tout, 1972
  • À la petite semaine, 1975
  • Aux larmes, citoyens, 1976
  • Dipapacequoi, recueil d'articles, 1977
  • La France et les Français (en collaboration), 1979
  • Les Mordus du tennis, 1984
  • Cent dessins choisis, 1984
  • Les Mordus du foot, 1985
  • Un cœur gros comme ça, 1986
  • Les Mordus du ski, 1987
  • Les Mordus de l'automobile, 1988
  • Petits enfants grands parents, mode d’emploi, 1989
  • Santé, mode d'emploi, 1991
  • Piem se met à table, mai 1994 (ISBN 978-2-86553-097-7)
  • Les Mordus du ballon rond, 1998
  • Vive la retraite, 2001
  • L'Ombre et la grâce, en collaboration avec Marie de Solemne, novembre 2004 (ISBN 978-2-84454-251-9)

Outre ses propres livres, Piem a illustré un grand nombre d'ouvrages d'autres auteurs, par exemple l'une des rééditions de Ouilla ! docteur... de Jean Dautriat[17].

Émissions de télévision

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Piem a participé régulièrement aux émissions de télévision suivantes :

Distinctions

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Le , Piem est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « dessinateur de presse, écrivain ; 56 ans d'activités professionnelles et de services militaires »[18].

Chevalier de l'ordre national du Mérite, il en est promu officier le au titre de « dessinateur ; 62 ans d'activités artistiques et de services militaires »[19] puis commandeur le au titre de « dessinateur humoristique et satirique »[20].

Piem est commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[4].

Piem est président d’honneur d’une fédération de voitures à pédales et de l'association SOS Gaspillage Argent Public, il est membre d’honneur de la confrérie des fumeurs de pipes de Morez et de Saint-Claude[21].

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « L'ancien journaliste Robert de Montvalon est mort », sur le site du quotidien La Croix, (consulté le ).
  3. a b c et d « Mort de Piem, dessinateur satirique du Petit Rapporteur et du Figaro », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  4. a b c d et e Who's Who in France, édition 2015, p. 1796.
  5. a b c d et e Ph.L. avec AFP, « Mort du dessinateur Piem, complice de Jacques Martin dans le "Petit Rapporteur" », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
  6. « Barrigue », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne..
  7. Christophe Michel Marie de Barrigue de Montvalon.
  8. a et b « Le dessinateur de presse Piem est mort à l'âge de 97 ans, annonce sa famille », sur le site francetvinfo.fr, (consulté le ).
  9. Caporal à Trèves.
  10. Extrait de l’émission Le Petit Rapporteur en 1975 où Piem intervient.
  11. Extrait de l’émission Le Petit Rapporteur en 1975 où Piem intervient.
  12. « Liste de personnalités », sur fumeursdepipe.net (consulté le ).
  13. Extrait de l’émission Le Petit Rapporteur en 1975 où Piem fume la pipe.
  14. « Chez le dessinateur Piem à Notre-Dame d’Oé », sur le site du quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  15. « Discours de Renaud Donnedieu de Vabres - Remise des insignes de commandeur dans l’Ordre des arts et des lettres à Piem », sur le site du ministère de la culture, (consulté le ).
  16. a et b « Mort de Piem, dessinateur satirique du Petit Rapporteur et du Figaro », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  17. « Docteur Jean Dautriat, le chantre du gaga », sur leprogres.fr, .
  18. Décret du 13 juillet 2001 portant promotion et nomination.
  19. Décret du 14 novembre 2008 portant promotion et nomination.
  20. Décret du 13 mai 2016 portant promotion et nomination.
  21. ’’Piem à Hondschoote ‘’, in Bulletin municipal de la ville d’Hondschoote, numéro 31, septembre 2005, p. 7, [lire en ligne].