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Montry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montry
Montry
La mairie.
Blason de Montry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Val d'Europe Agglomération
Maire
Mandat
Francoise Schmit
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77315
Démographie
Gentilé Montéricultois
Population
municipale
3 799 hab. (2021 en évolution de +6,3 % par rapport à 2015)
Densité 1 328 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 18″ nord, 2° 49′ 38″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 128 m
Superficie 2,86 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Montry
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Montry
Liens
Site web mairie-montry.fr

Montry est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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La ville est située à 2 km au sud-est d'Esbly et à 12 km au sud-ouest de Meaux sur la rive gauche du Grand Morin.

Localisation dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Montry.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

L'aqueduc de la Dhuis franchissant le canal latéral du Grand Morin.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis du nord-est au sud-ouest ;

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,82 km[4].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Au , Montry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[22] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,1% ), terres arables (26% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3% ), forêts (4% ), prairies (1,7 %)[23].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

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La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[26],[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 553 dont 82,9 % de maisons et 16,2 % d’appartements.

Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 81,7 % contre 16,2 % de locataires[28], dont 1,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et 2,1 % logés gratuitement.

Intercommunalité

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Montry fait partie de Val d'Europe Agglomération avec 9 autres communes.

Elle s'y est rattachée en 2020, en faisant le choix de quitter son ancienne intercommunalité avec les communes d'Esbly et Saint-Germain-sur-Morin, après Villeneuve-le-Comte et Villeneuve-Saint-Denis en 2018.

Les 5 communes historiques de l'intercommunalité sont Chessy, Serris, Coupvray, Bailly-Romainvilliers et Magny-le-Hongre.

Auparavant, la commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Créçois, de 2013 à 2020[29].

Voies de communications et transports

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Gare de Montry - Condé.

Voies routières

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La commune est traversée par la route nationale no 34 de Paris à Vitry-le-François ; la route départementale no 34 de Montry à Esbly ; le chemin de grande communication no 93 de Serris à Esbly[30].

Transports communaux

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La commune est desservie par la gare de Montry - Condé, sur la ligne Esbly - Crécy-la-Chapelle, dont la gare est située près de l’allée de Condé.

Montry est aussi desservie par les lignes 14, 12, 60 et 19 du réseau de bus Meaux et Ourcq.

  • De « mons Erici » ou « mons Hairici », appellation d’origine saxonne ou franque signifiant, montagne d’Eric[réf. nécessaire].
  • Montericus, Monthery, Montry[31].
Le château des Hautes-Maisons en 1900.

Les premiers documents font mention d'un lieu nommé Mons Erici ou Mons Hairici, appellations d'origine franque ou saxonne signifiant « la montagne d'Erick ». Une charte de 847, traitant des biens appartenant à l'abbaye de Saint-Denis, situés à l'entour de Paris fait mention d'un lieu appelé Montericus qui ne serait autre que Montry[31]. Simple hameau dépendant à l'origine de la paroisse de Couilly, puis à partir de 1109 de Saint-Germain les Couilly, Montry fut doté d'une église dont la construction débuta en 1134, et érigée en paroisse par l'évêque de Meaux en 1185[31].

Le village est dominé par le château des Hautes-Maisons (du XVe siècle, détruit par un incendie et reconstruit entre 1587 et 1591, puis restauré entre 1883 et 1885), qui appartenait depuis le XVIe siècle à la famille de Reilhac. Jules Favre et Otto von Bismarck y eurent une entrevue le , continuée le lendemain par les conférences de Ferrières, qui s'avérèrent rétrospectivement inutiles. Bismarck et Favre se rencontrèrent initialement dans une maison de l'entrée du village, la maison de l'Octroi (la petite maison située entre la RN 34 et la rue Pascal, face à la route de Magny) appartenant au cultivateur Happert, qui était un ancien carabinier. Devant l'état de délabrement de la maison, Bismarck demanda une demeure plus convenable. et tous montèrent vers le château des Hautes-Maisons, en laissant le prince de Lynar garder la maison de Happert car celle-ci ne fermait plus. Les discussions exactes ne furent pas rapportées, si ce n'est l'inquiétude de Bismarck qui en oublia son pistolet, qui fut récupéré et encadré par le comte de Reilhac.

En 1940, le château des Hautes-Maisons accueille pendant quelques mois le Grand quartier général des forces terrestres françaises et devient ainsi l'un des trois états-majors alliés.

Politique et administration

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Ancienne mairie.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1977 André Robert    
mars 1977 mars 1983 Louis Le Guinio    
mars 1983 mars 1989 Albert Bayart   Retraité SNCF
mars 1989 1992 Gérard Arlen RPR Directeur de CREPS
1992 juin 1995 Jean-Claude Lavalloir    
juin 1995 1998 Jacques Marchadier    
1998 mars 2008 Danièle Carrez MPF Cadre en assurances retraitée
mars 2008 mars 2014 Alain Sueur DVG Économiste en bâtiments
mars 2014 juin 2015
(démission)
Michel Camus DVG Directeur technique retraité
juillet 2015 En cours Françoise Schmit[32] SE-DVD[33] Retraitée
6e vice-présidente de Val d'Europe Agglomération

La commune est jumelée avec Drapeau de l'Italie Campegine[34].

Politique environnementale

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Projet du Parc Naturel Régional de la Brie et des Deux Morin[35]

La commune de Montry rentre dans le périmètre du projet de parc naturel régional de la Brie et des deux Morin qui doit devenir, d’ici à quelques années, le 5e parc naturel régional (PNR) d’Île-de-France.

Il s’agit d’aménager le territoire de façon équilibrée et durable, d’affirmer un développement économique maîtrisé, s’appuyant en premier lieu sur les ressources et les filières locales, et de mettre en valeur les patrimoines et l’identité rurale. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur de la région (Sdrif), outil d’aménagement et de planification territoriale à l’horizon 2030.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montry est assurée par Val d'Europe Agglomération (CAVEA) pour la collecte, le transport et la dépollution[38],[39],[40].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[42].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par Val d'Europe Agglomération (CAVEA) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [38],[43].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[44].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 3 799 habitants[Note 6], en évolution de +6,3 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
421430455388425438416410409
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
364405412411411416446450446
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
454495480527637822854838955
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0051 2242 2882 6252 7813 0663 2273 2373 398
2017 2021 - - - - - - -
3 6313 799-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Revenus de la population et fiscalité

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Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 1 375 (dont 73 % imposés) représentant 3 542 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 462 [28].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 515, occupant 1 691 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,8 % contre un taux de chômage de 6,3 %. Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5 % de retraités ou préretraités et 4 % pour les autres inactifs[49].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 243 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 59 dans la construction, 63 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,9 dans l’Information et communication, 4 dans les activités financières et d'assurance, 11 dans les activités immobilières, 46 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 21 étaient relatifs aux autres activités de services[50].

En 2019, 45 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 35 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[51].

Agriculture

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Montry est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[52].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[53]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 50 ha en 1988 à 77 ha en 2010[52]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montry, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Montry entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[52],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 3 2 1
Travail (UTA) 3 3 2
Surface agricole utilisée (ha) 149 153 77
Cultures[54]
Terres labourables (ha) 140 s s
Céréales (ha) s s s
dont blé tendre (ha) s s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[52]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 23 16 0

Culture locale et patrimoine

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Le clocher, vestige de l'église disparue.

Lieux et monuments

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  • Le château de Montry, domaine des Hautes Maisons, construction de la fin du XIXe siècle (style Louis XIII).
Ancien CREPS (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives), ce château est devenu en 2005 le premier EPIDE (Établissement pour l'insertion dans l'emploi) de France[55].
Son parc boisé de 42 hectares est un site inscrit[56].
En 1940, durant l’offensive allemande, le château de Montry devient l'un des trois état-majors alliés, commandé par le général Weygand[31],[57] en étant transformé en Grand Quartier Général français. Il le restera jusqu'au 8 juin de la même année. De Gaulle, alors encore Colonel, y fut nommé Général.
Cet arbre vieux de plus de 140 ans avait déjà été désigné arbre de l’année d’Île-de-France en 2016. Il ne mesure que dix mètres de haut, mais occupe une surface au sol de 1 000 m2.
En 2019 il apparaît dans le film documentaire Les Arbres Remarquables, un patrimoine à protéger.
  • Le clocher de Notre-Dame-de-l'Assomption, reste de l'église construite en 1185 par Simon, l'évêque de Meaux, et qui fut détruite en 1903[59].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au lion d'or, au deuxième et au troisième d'azur à la barre d'argent ; sur le tout d'or à trois besants d'argent ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois besants d'argent.

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Montry », p. 369–370
  • Georges Husson, Crécy, Esbly et leurs environs, Le Livre d'Histoire - Lorisse, 1er janvier 1989 (réédition de l'ouvrage paru en 1893), 356 (14 cm x 20 cm) (ISBN 2877601552, EAN 9782877601559)
  • Roger Faro, Passant par Montry (ouvrage épuisé), Lys Editions Amatteis, , 200 p., 160 x 240 (ISBN 2868490603) Historique du village, des origines à nos jours. Nostalgie du temps passé, avec ses 120 reproductions de cartes postales, de documents, de photographies anciennes, ce très bel ouvrage, soigneusement présenté, couverture couleur pelliculée, représentant le centre du village d'après une aquarelle de Jacques Verbecq-Morlot.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers comprend cinq villes-centres (Bailly-Romainvilliers, Crécy-la-Chapelle, Esbly, Magny-le-Hongre, Quincy-Voisins) et neuf communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Montry - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grand Morin (F65-0400) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Lochy (F6586000) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal du Lateral Canal Lateral du Grand Morin (F6--3302) » (consulté le ).
  4. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 septembre 2018.
  5. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  6. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  7. site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Montry et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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