Moustafa II
| Moustapha II | ||
 Le sultan Moustafa II | ||
| Titre | ||
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| 22e sultan ottoman 86e calife de l’islam | ||
| – (8 ans, 6 mois et 15 jours) |
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| Prédécesseur | Ahmet II | |
| Successeur | Ahmet III | |
| Biographie | ||
| Dynastie | Dynastie ottomane | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Edirne | |
| Date de décès | (à 39 ans) | |
| Lieu de décès | Constantinople | |
| Père | Mehmed IV | |
| Mère | Emetullah Rabia Gülnûş Sultan | |
| Fratrie | Ahmed III 
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| Conjoint | Saliha Sultan, Şehsuvar Sultan, Alicenab Kadın, Afife Kadın, Ivaz Kadın, Bahtiyar Kadın, Şahin Kadın | |
| Enfants | Mahmoud Ier , Osman III , Suleiman, Mehmed, Hasan, Hüseyn, Selim, Ahmed, Ayşe, Emine, Safiye, Rukiye, Hatice, Fatma, Ismihan, Ümmügülsüm, Zeyneb, Emetullah
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| Religion | Islam | |
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| Liste des sultans de l'Empire ottoman | ||
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Moustapha II (en turc : II. Mustafa), dit le victorieux (en turc : Gazi Mustafa), né le et mort le , est sultan de l'Empire ottoman et calife de l’islam du au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils du sultan Mehmed IV, déposé en 1687. Il succède à son oncle Ahmet II décédé en 1695.
L'Empire ottoman est depuis 1683 en conflit avec une coalition d'États européens menée par l'empire des Habsbourg (Sainte Ligue) et la Russie (depuis 1686), au cours duquel les Ottomans ont essuyé des revers (Mohács (1687), Slankamen (1691), défaites en Grèce). Moustapha prend des mesures énergiques pour tenter de reprendre l'avantage, en diminuant les dépenses de l'État, en augmentant les taxes sur le tabac et le café, en renforçant l'armée et la marine[1] et en menant une politique monétaire saine. Il obtient ainsi quelques succès en 1695 (reprise de Chios) et 1696, mais ne peut empêcher les Russes de prendre Azov en 1696. L'armée ottomane est finalement battue à Zenta par les Autrichiens en et l'empire doit céder de vastes territoires à ses ennemis à la suite du traité de Karlowitz en 1699 et au Traité de Constantinople en 1700[2].
Au cours des dernières années de son règne, il se désintéresse des affaires de l'État, passant la majeure partie de son temps dans le palais d'Edirne. Après 1699, son grand vizir Amjazade Hüseyin améliore la situation financière, réduit fortement le nombre de fonctionnaires et de janissaires et contrôle plus sévèrement le système des timars ; ces mesures sont en partie annulées après 1702 par ses successeurs[3].
En , les janissaires se révoltent à la suite d'un projet d'expédition en Géorgie ; après avoir essayé de désamorcer la situation en renvoyant ses principaux ministres, Moustafa abdique le en faveur de son frère Ahmet III[4]. Il meurt en décembre de la même année.
Descendance
[modifier | modifier le code]Il a huit fils, dont les sultans Mahmoud Ier et Osman III et dix filles.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- sous la direction de Mezzamorto Hüseyin Pacha
- Robert Mantran, « L'État ottoman au XVIIe siècle », dans Histoire de l'Empire ottoman, , p.249.
- Mantran 1989, p. 271-272.
- Mantran 1989, p. 272.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (sv + en) Nationalmuseum
- (en) Royal Academy of Arts
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
