[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Ligier JS37

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ligier JS37

Présentation
Équipe Ligier Gitanes Blondes
Constructeur Ligier
Année du modèle 1992
Concepteurs Gérard Ducarouge
Frank Dernie
Loïc Bigeois
Spécifications techniques
Châssis Monocoque en fibre de carbone
Nom du moteur Renault RS3C
Cylindrée 3 497 cm³
Configuration V10 ouvert à 67°
Position du moteur Longitudinal arrière
Nombre de rapports 6 + marche arrière
Dimensions et poids Empattement : 2 990 mm
Carburant Elf
Pneumatiques Goodyear
Histoire en compétition
Pilotes 25. Thierry Boutsen
26. Érik Comas
Début Grand Prix automobile d'Afrique du Sud 1992
CoursesVictoiresPole positionsMeilleurs tours
16 0 0 0
Championnat constructeurs 8e avec 6 points
Championnat pilotes Érik Comas : 11e
Thierry Boutsen : 14e

Chronologie des modèles (1992)

La Ligier JS37 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie française Ligier dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 1992. Propulsée par un moteur V10 Renault, elle est pilotée par le Belge Thierry Boutsen et le Français Érik Comas, qui effectuent leur deuxième saison au sein de l'équipe française.

Durant l’intersaison 1991-1992, Ligier envisage de recruter le triple champion du monde Alain Prost. Or, celui-ci exige le recrutement de John Barnard en qualité de directeur technique, Hugues de Chaunac comme directeur sportif, et l'établissement d'un budget de 500 millions de francs afin de lutter pour le titre des pilotes et des constructeurs. L'arrivée de Prost entraînerait alors le licenciement de Thierry Boutsen, pourtant recruté comme chef de file en 1991. Le , Prost se rend sur le circuit du Castellet pour tester la Ligier JS37. Afin de ne pas être reconnu par les journalistes, il porte un casque appartenant à Érik Comas et une combinaison immaculée. Quelques jours plus tard, le Français essaie à nouveau la JS37 sur le circuit d'Estoril. Guy Ligier propose alors à Prost un contrat de trois ans et une entrée dans le capital de l'écurie, mais celui-ci refuse et réclame la prise de contrôle totale de l'équipe pour . Finalement, Renault, qui soutient le pilote français, conseille à ce dernier de rejoindre Williams, l'équipe d'usine du constructeur français, puisque Ligier n'est qu'une équipe cliente à qui elle revend ses moteurs[1].

En championnat, la Ligier JS37 est une monoplace peu performante qui se bat régulièrement dans le ventre mou du peloton. Elle marque ses premiers points lors de la septième manche de la saison, disputée au Canada, où Comas, qualifié en vingt-deuxième place sur la grille, termine sixième, tandis que son équipier finit dixième[2],[3]. Lors du Grand Prix suivant, en France, Comas franchit la ligne d'arrivée en cinquième position, alors que Boutsen abandonne à la suite d'un tête-à-queue[4]. En Allemagne, les deux pilotes Ligier terminent sixième et septième[5].

Après le Grand Prix d'Allemagne, Comas ne parvient plus à terminer une seule course, en raison des problèmes de fiabilité de sa monoplace et d'erreurs de pilotage. Lors de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Belgique, disputé sur le circuit de Spa-Francorchamps, le Français est victime d'une violente sortie de piste à hauteur du virage de Blanchimont et est assommée par l'une de ses roues, projetée dans les airs. Alors que le moteur Renault de la JS39 tourne toujours, menaçant ainsi la monoplace d'exploser, Ayrton Senna quitte le volant de sa McLaren MP4/7A et coupe le contact de la Ligier. Conduit à l'hôpital de Liège, Comas, qui ne souffre que d'une légère commotion cérébrale, n'est pas autorisé à poursuivre l'épreuve par le professeur Sid Watkins, le médecin du paddock[6].

De son côté, Thierry Boutsen inscrit deux points lors de la dernière manche de la saison, en Australie, où il termine cinquième après s'être élancé depuis la vingt-deuxième place sur la grille, alors que Comas, qualifié neuvième, abandonne à la suite de la casse de son moteur[7],[8].

À l'issue du championnat, Ligier termine huitième du championnat du monde des constructeurs avec six points ; Érik Comas se classe onzième du championnat des pilotes avec quatre points, et Thierry Boutsen est seizième avec deux points[9].

Résultats en championnat du monde de Formule 1

[modifier | modifier le code]
Résultats détaillés de la Ligier JS37 en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Moteur Pneumatiques Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
1992 Ligier Gitanes Blondes Renault
V10 RS3C
Goodyear AFS MEX BRÉ ESP SMR MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP AUS 6 8e
Thierry Boutsen Abd 10e Abd Abd Abd 12e 10e Abd 10e 7e Abd Abd Abd 8e Abd 5e
Érik Comas 7e 9e Abd Abd 9e 10e 6e 5e 8e 6e Abd Nq Abd Abd Abd Abd

Légende : ici

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Le feuilleton Prost-Ligier », sur statsf1.com (consulté le )
  2. « Qualifications du Grand Prix du Canada 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  3. « Classement du Grand Prix du Canada 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  4. « Classement du Grand Prix de France 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  5. « Classement du Grand Prix dd'Allemagne 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  6. « Présentation du Grand Prix de Belgique 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  7. « Qualifications du Grand Prix d'Australie 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  8. « Classement du Grand Prix d'Australie 1992 », sur statsf1.com (consulté le )
  9. « Classements du championnat du monde 1992 », sur statsf1.com (consulté le )