[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Lanouaille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lanouaille
Lanouaille
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Lanouaille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Christophe Boulanger
2020-2026
Code postal 24270
Code commune 24227
Démographie
Gentilé Lanouaillais
Population
municipale
948 hab. (2021 en évolution de −6,6 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 34″ nord, 1° 08′ 20″ est
Altitude Min. 198 m
Max. 342 m
Superficie 23,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lanouaille
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lanouaille
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Lanouaille
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Lanouaille
Liens
Site web www.lanouaille.fr

Lanouaille est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1801 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Lanouaille.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]

Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, la commune de Lanouaille est bordée au nord-ouest par la Loue et traversée par son affluent, la Haute Loue.

À l'intersection des routes départementales (RD) 75, 81, 704 et 707, le bourg de Lanouaille se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-est d'Excideuil et quinze kilomètres au nord de Hautefort.

Le territoire communal est également desservi par les RD 4 et 75E.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Lanouaille est limitrophe de huit autres communes dont Preyssac-d'Excideuil au sud par un quadripoint.


Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lanouaille est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l’ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Lanouaille.

Relief et paysages

[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 198 m[6] à l'extrême sud-ouest, là où la Haute Loue conflue avec la Loue qui quitte la commune et entre sur celle de Saint-Médard-d'Excideuil, et 342 m[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,78 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,43 km2[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Loue et la Haute-Loue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[17],[18]. Elle borde la commune à l'ouest sur plus de sept kilomètres, face à Sarlande et Dussac.

La Haute Loue (ou Coulon dans sa partie amont), d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Payzac et se jette dans la Loue en rive gauche, en limite de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil[19],[20]. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur huit kilomètres, servant de limite sur deux kilomètres et demi face à Saint-Médard-d'Excideuil.

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 21 km à vol d'oiseau[26], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Au , Lanouaille est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[31] et hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,1 %), forêts (26,6 %), prairies (20,1 %), terres arables (10,2 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), cultures permanentes (0,2 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lanouaille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Lanouaille est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lanouaille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 7,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007 et 2008, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lanouaille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

La première mention écrite connue du lieu apparait au XVe siècle sous la forme latine Nobilia, probablement erronée car ensuite on trouve « La Noaille » au XVIe siècle, « La Nouailhe » en 1652 et « La Noilie » en 1742[43]. Le nom pourrait dériver de l'occitan noalha signifiant « étang, marais »[44],[45]. Cependant, son origine serait plus probablement issue du latin novalia correspondant à une « terre nouvellement défrichée »[43],[46]. Cette hypothèse s'appuie sur les noms successifs du lieu entre XVIe et XVIIIe siècles et le fait qu'anciennement, une terre récemment défrichée s'appelait une « nouaille »[43].

En occitan, la commune porte le nom de La Noalha[46].

Lanouaille est une commune créée à partir des territoires de Savignac-Lédrier et de Dussac[réf. nécessaire]. Son développement est dû :

  • à son emplacement sur la grande route de Limoges à Sarlat par Saint-Yrieix et Montignac (D 704) ;
  • à son statut de chef-lieu de canton obtenu aux dépens de Dussac[6].

En , la commune subit la répression du 4e régiment SS « Der Führer », appartenant à la division Das Reich, en route vers la Normandie[47].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune de Lanouaille a, dès 1790, été rattachée au canton de Dussac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune devient le chef-lieu du canton de Lanouaille nouvellement créé et dépendant de l'arrondissement de Nontron[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère, dont le bureau centralisateur se trouve à Excideuil.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Fin 2002, Lanouaille rejoint la communauté de communes Auvézère Loue qui, quelques mois plus tard, prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1935 1942 Georges Bouet    
         
1947 1977 Georges Bouet    
1977 1983 Jean Lataste[Note 4] DVD Médecin
1983 1995 Jane Lataste[Note 5] DVD Conseillère générale (1985-1998) du canton de Lanouaille
juin 1995[51] juillet 2017[Note 6],[52] Jean-Pierre Cubertafon UDF puis MoDem[53] Retraité
juillet 2017
(réélu en mai 2020[54])
En cours Jean-Christophe Boulanger[55]   Responsable de production

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[56].

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Depuis , une maison de services au public (MSAP) a été implantée dans le bourg, permettant d'aider les citoyens pour leurs démarches auprès de des impôts, de la justice, de la préfecture, de la Caisse d'allocations familiales, de la Caisse nationale de l'assurance maladie, de la Caisse nationale d'assurance vieillesse, de La Poste, de la Mutualité sociale agricole et de Pôle emploi[57].

Dans le domaine judiciaire, Lanouaille relève[58] :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Lanouaille se nomment les Lanouaillais[59].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].

En 2021, la commune comptait 948 habitants[Note 7], en évolution de −6,6 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1304588961 0811 2251 4451 5541 7281 607
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6331 6651 5741 5461 6431 7191 7611 7761 791
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7321 7611 6741 5121 4251 2941 2461 2961 166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0851 0251 0261 006976966988984990
2015 2020 2021 - - - - - -
1 015963948------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
Bovins de race limousine lors du comice agricole de 2016.
  • Corso fleuri pascal depuis 1980 (43e édition en 2024)[63].
  • Chaque année, Salon du livre Périgord-Limousin. La 11e édition qui devait avoir lieu les 28 et 29 juin 2024[64] est annulée compte tenu qu'elle devait se dérouler dans la salle des fêtes, réservée le 30 juin pour les élections législatives[65].
  • Fête patronale sur deux jours, un week-end de début août[66].
  • Comice agricole chaque automne (199e édition en 2023)[67].
  • Le , une tarte aux pommes de 15,20 mètres de diamètre et 47,752 m de circonférence a été réalisée à Lanouaille[68].

En football, le Lanouaille Football Club (LFC) a été champion de Dordogne en 1983 ; en 2013, il devient intercommunal et prend le nom de Entente Sportive du Périgord Vert (ESPV)[69].

En 2015[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 418 personnes, soit 41,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,2 %.

Établissements

[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 102 établissements[71], dont quarante-trois au niveau des commerces, transports ou services, vingt-et-un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, vingt relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatorze dans la construction, et quatre dans l'industrie[72].

Entreprises

[modifier | modifier le code]

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux sociétés implantées à Lanouaille se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

  • dans le secteur du BTP, la société « Helcom » (construction de réseaux électriques et de télécommunications) se classe en 10e position avec 6 605 k€[73] ;
  • dans l'agroalimentaire, la « Scierie de Miremont » (exploitation forestière) se classe en 39e position avec 1 979 k€[74].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]


Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Lanouaille Blason
Parti, au 1er d'azur au chevron d'or accompagné en pointe d'une étoile de même, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or, au 2d, coupé au 1, d'or à une épée haute de sable, au 2 de sable au soc de charrue d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Décédé en fonctions.
  5. Veuve de Jean Lataste.
  6. Démissionne de sa fonction de maire tout en restant conseiller municipal, pour ne pas cumuler avec son mandat de député.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lanouaille » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Lanouaille » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Lanouaille », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lanouaille », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Lanouaille », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  17. « Confluence Loue-Isle au sud du Pont de Vetz » sur Géoportail (consulté le 6 août 2022)..
  18. Sandre, « La Loue »
  19. « Confluence Haute Loue-Loue au sud du lieu-dit la Forge » sur Géoportail (consulté le 6 août 2022)..
  20. Sandre, « la Haute-Loue »
  21. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  22. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  24. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  25. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  26. « Orthodromie entre Lanouaille et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  27. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  28. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  29. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  30. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  31. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  32. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Lanouaille », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  38. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  39. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  43. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 191-192.
  44. Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, IEO, 1966-1976.
  45. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « NOUAILLE (LA) », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 27 juillet 2016.
  46. a et b Le nom occitan des communes du Périgord - La Noalha, Conseil général de la Dordogne, consulté le 25 septembre 2021.
  47. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p 43
  48. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  49. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.
  50. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.
  51. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 20 août 2014.
  52. « Un conseil municipal remanié lundi », Sud Ouest édition Périgueux, 5 août 2017, p. 20c.
  53. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 13.
  54. « Ils ont aussi été élus », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 16.
  55. « Le député laisse la mairie », Sud Ouest édition Dordogne, 1er août 2017, p. 15.
  56. Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  57. « Des services étendus pour les usagers », Sud Ouest édition Périgueux, 4 janvier 2020, p. 23.
  58. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  59. Fiche commune Lanouaille, Union des maires de la Dordogne, consultée le 24 novembre 2016.
  60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  63. Jacqueline Poltorak, « Malgré les intempéries, les chars ont pu défiler lors du 43e corso fleuri », Sud Ouest, édition Dordogne, , p. 20.
  64. Grégoire Morizet et Jacqueline Poltorak, « Blanquer, Denormandie : la Macronie au Salon du livre », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 15.
  65. « Le salon du livre de Lanouaille annulé », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 13.
  66. « Fête patronale », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
  67. Jacqueline Poltorak, « Le 199e anniversaire du comice agricole se prépare », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20a.
  68. Livre des Records sur le site de la mairie de Lanouaille, consulté le 8 mars 2011.
  69. Jacqueline Poltorak, « Les footballeurs ont fêté les 40 ans de leur titre », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20c.
  70. Dossier complet - Commune de Lanouaille (24227) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 25 novembre 2018.
  71. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  72. Dossier complet - Commune de Lanouaille (24227) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 25 novembre 2018.
  73. « BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 37.
  74. « Agroalimentaire », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 34.
  75. Mairie de Lanouaille, consultée le 8 mars 2011.