Julien Roger
Julien Roger | ||
Naissance | à Paris 15e arrondissement |
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Décès | (à 25 ans) à Turini (Alpes-Maritimes) Mort au combat |
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Allégeance | France libre | |
Arme | Fusiliers marins | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | bataille de Bir Hakeimbataille du GariglianoVilla AdrianaClairegoutte et Frédéric-Fontainel'Authion | |
Distinctions | Compagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945Médaille de la Résistance | |
Liste des compagnons de la Libération | ||
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Julien Roger, né le dans le 15e arrondissement de Paris, mort au combat le à Turini dans les Alpes-Maritimes, est un sous-officier dans les fusiliers marins qui s'illustre dans les Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il se distingue notamment à la bataille de Bir Hakeim pendant la guerre du Désert, à la bataille du Garigliano et à Villa Adriana dans la campagne d'Italie, à Clairegoutte et Frédéric-Fontaine en Haute-Saône pendant la campagne de la Libération, enfin à l'Authion. Il est Compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse, engagement dans la Marine
[modifier | modifier le code]Julien Roger naît à Paris dans le 15e arrondissement le [1],[2]. Il est adopté[1], fils d'Édouard Roger, boucher, et de Berthe Anen, couturière[3].
Il souscrit à 17 ans un engagement dans la Marine nationale. Il passe d'abord six mois de stage à l'École des fusiliers marins, puis navigue sur le croiseur Duquesne et sur le Pluton[1].
Seconde Guerre mondiale, combats de la France libre
[modifier | modifier le code]Pendant la Seconde Guerre mondiale, Julien Roger participe à la campagne de France, puis il choisit de répondre à l'Appel du 18 Juin du général de Gaulle. Il passe en Angleterre et s'engage dans les Forces françaises libres le [1].
Il est affecté en juillet 1940 au 1er bataillon de fusiliers marins (1er BFM) en cours de création, et participe aux campagnes de la 1re division française libre (1re DFL) avec ce bataillon[1].
Il prend part ainsi en à la campagne du Gabon pour le rallier à l'Afrique française libre, puis part au Moyen-Orient pour la campagne de Syrie en 1941. Il participe ensuite à la bataille de Bir Hakeim en mai et , où il se distingue en forçant le blocus pour ravitailler les défenseurs en eau potable[1]. Il prend part à la bataille d'El Alamein en octobre 1942, puis à la campagne de Tunisie en 1943[1].
Le 1er BFM où il sert, considérablement renforcé, devient le 1er régiment de fusiliers marins (1er RFM), et Julien Roger participe avec lui à la campagne d'Italie. Il y est blessé le 14 mai 1944 à la bataille du Garigliano. Il est ensuite nommé maître fusilier. À Villa Adriana le , il réussit à soutenir l'infanterie malgré les difficultés du terrain et détruit une mitrailleuse[1].
Il participe ensuite à la campagne de la Libération, est chef de char et se distingue particulièrement le sur les communes de Clairegoutte et Frédéric-Fontaine en Haute-Saône en participant à la prise de 240 prisonniers[1]. Après la campagne d'Alsace, le régiment et toute la 1re DFL sont dirigés vers le massif de l'Authion dans les Alpes contre les Allemands[1].
Dans le massif de l'Authion, près du col de Turini et de Cabanes-Vieilles, son char saute sur une mine le . Rescapé, il sort du char un de ses hommes gravement blessé, le met à l'abri puis retourne au combat, où il est mortellement blessé à la tête[1].
Mort au combat
[modifier | modifier le code]Julien Roger meurt ainsi le à proximité du col de Turini dans les Alpes-Maritimes[1]. D'abord enterré au cimetière de la 1re DFL à l'Escarène dans les Alpes-Maritimes, il est réinhumé en 1949 à Nogent-sur-Marne en banlieue parisienne[1].
Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]Les principales distinctions de Julien Roger sont[1] :
- Compagnon de la Libération, par décret du ;
- Croix de guerre 1939-1945, avec trois citations ;
- Médaille de la Résistance.
Autres hommages
[modifier | modifier le code]- Son nom figure sur la grande stèle commémorative des compagnons de la Libération, au musée de l'Armée, à Paris.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
- Émile Chaline et André Bouchi-Lamontagne, Historique des Forces navales françaises libres: Mémorial, Marine nationale, Service historique de la Marine, (ISBN 211-0963212 et 978-211-0963215), p. 916.
- « Marins morts pour la France : Julien Roger », sur memorial-national-des-marins.fr, Association Aux marins (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Julien Roger », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Appel du 18 Juin
- Résistance intérieure française
- Forces françaises libres
- 1er régiment de fusiliers marins
- Compagnon de la Libération – avec la liste des Compagnons.
Liens externes
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- « Julien Roger », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
- « 1038 Compagnons de la Libération », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
- Militaire des Forces françaises libres
- Militaire des Forces navales françaises libres
- Résistant français
- Fusilier marin
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Naissance en décembre 1919
- Naissance dans le 15e arrondissement de Paris
- Décès en avril 1945
- Décès dans les Alpes-Maritimes
- Décès à 25 ans
- Mort pour la France