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Jean Théodoridès

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Jean Théodoridès
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Fonction
Directeur de recherche au CNRS
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Phrixos ThéodoridèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Abréviation en botanique
Théodorid.Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Phrixos Théodoridès (né le à Paris et mort le à Paris[1],[2]) est un parasitologiste[3] et historien des sciences biologiques et médicales[4],[5].

Il soutient en 1950, à Paris, une thèse de doctorat en sciences sur les parasites et phorétiques de coléoptères ; il est également titulaire d’un doctorat en lettres.

« Entré au CNRS en 1949, il effectua la majeure partie de sa carrière au laboratoire d'Évolution des Êtres Organisés. Pendant plus de trente ans, il y poursuivit l’étude des grégarines, classe des Apicomplexa exclusivement représentée chez les invertébrés. Il restera le spécialiste mondial de ces protozoaires parasites auxquels il a consacré près de 100 publications[6]. Avec Pierre-Paul Grassé, il entreprit en 1955 l'étude des grégarines en microscopie électronique et c'est ce matériel qui révéla la présence de l’ergastoplasme chez les protozoaires[6]. Directeur de recherche au CNRS, il fut le premier président non médecin de la Société Française d’Histoire de la Médecine. Il était membre de la Royal Society of Medicine[6]. »

Théodoridès était aussi membre de l'Académie Internationale d'Historie des Sciences[7].

Parmi ses ouvrages d'histoire des sciences biologiques et médicales, on citera :

  • Histoire de la zoologie des origines à Linné, écrite avec Georges Petit ;
  • Histoire de la Rage qui lui valut un prix de l’Académie des Sciences en 1986 ;
  • Des miasmes aux virus, 1991, Pariente ;
  • Histoire de la Biologie, coll. « Que sais-je ? », 1re éd., 1965, 7e éd., 2000.

En tant qu'historien des sciences biologiques et médicales, il a étudié et produit de nombreuses publications sur Casimir Davaine, un médecin et chercheur français jusque-là méconnu, premier à démontrer le caractère pathogène de certains microorganismes:

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Françoise Criquebec, « Le Professeur Jean Théodoridès et le Val-de-Grâce », Histoire des sciences médicales, tome XXXV, n°2, 2001, p.171-180.
  3. Jean-Jacques Rousset et Isabelle Desportes-Livage, « L'œuvre scientifique de Jean Théodoridès », Histoire des sciences médicales, Tome XXXV, N°2, 2001, p.189-192.
  4. Alain Ségal et Michel Valentin, « Jean Théodoridès et la Société française d'histoire de la médecine », Histoire des sciences médicales, Tome XXXV, N°2, 2001, p.181-188.
  5. Georges Boulinier, « Théo et ses amis : Le Professeur Jean Théodoridès, naturaliste, historien de la médecine et spécialiste de Stendhal », Histoire des sciences médicales, tome XXXV, n°2, 2001, p.192-202.
  6. a b et c Isabelle Desportes, INSERM U511, Pitié Salpêtrière, Paris, article nécrologique en ligne.
  7. « Jean Theodorides | Académie Internationale d'Histoire des Sciences », sur www.aihs-iahs.org (consulté le )

Liens externes

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Théodoridès est l’abréviation habituelle de Jean Théodoridès en zoologie.

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