Joseph Kossakowski
Grand veneur de Lituanie | |
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- | |
Député à la Diète de la République polono-lituanienne Grande Diète | |
Conseiller de la Confédération | |
Pisarz grodzki wiłkomierski (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Église de la Transfiguration (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Józef Dominik Kossakowski |
Nationalités | |
Famille | |
Père |
Michel Kossakowski (d) |
Mère |
Barbara Zyberk (d) |
Conjoint |
Ludwika Potocka (d) (à partir de ) |
Enfants |
Membre de | |
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Conflit | |
Distinctions |
Ordre de l'Aigle blanc (d) () Officier de la Légion d'honneur () Ordre royal des Deux-Siciles () |
Józef Dominik Korwin-Kossakowski, né le à Wojtkuszki (près de Wilkomierz dans le powiat de Kowno, aujourd'hui en Lituanie) et mort le à Varsovie, est un aristocrate polonais, colonel des confédérés de Targowica à partir de 1792, s'opposant à la Constitution polonaise du 3 mai 1791, et provoquant ainsi l'intervention russe du qui précipita le deuxième partage du royaume. Par la suite, il changea de camp et combattit du côté de Napoléon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Józef Kossakowski est le fils du maréchal de la cour et voïvode de Vitebsk, Michał Korwin-Kossakowski (1733-1798), et de son épouse, née Barbara Syberg zu Wischlingen (1740-1811), famille germano-balte restée catholique[1] dont les racines anciennes sont en Westphalie. Le colonel Józef Kossakowski fait partie de la Diète des Quatre Jours et reçoit du roi Stanisław-Auguste l'ordre de l'Aigle blanc en 1793.
Il se range néanmoins du côté de Napoléon pendant la campagne de Russie de 1812 et combat dans les rangs de la Grande Armée. Il est blessé à Borissov et pendant la bataille de la Bérézina. Il reçoit la légion d'honneur, le , pour faits d'armes devant la forteresse de Spandau et il est nommé chef de bataillon.
Plus tard, il fut partisan de l'insurrection de novembre 1830 contre les Russes. Il est propriétaire du château de Wieprze[2] (aujourd'hui Vepriai en Lituanie) à partir de 1808, dont sa fille Pélagie Bower-St. Clair hérite en 1840.
Joseph Kossakowski était certainement franc-maçon, d'après ses contemporains. Il fut enterré à l'église des Capucins de Varsovie.
Famille
[modifier | modifier le code]Le colonel Kossakowski épouse Ludwika Zofia Potocka (1779-1850) l'une des filles du comte Stanisław Szczęsny Potocki, partisan des Russes. De cette union sont issus :
- Stanisław-Feliks (1795-1872) qui épouse Alexandra de Laval de La Loubrerie (1811-1886), fille d'Ivan Stepanovitch Laval
- Josèphe (1796-1860) qui épouse le comte Léon Potocki (1799-1864)
- Pelagia (1798-1881) qui épouse Alexander Bower St. Clair (1800-1880)
- Zofia (1800 morte en bas âge)
- Wanda (morte en bas âge)
- Adèle (1801-1860) qui épouse le prince Eugène Poniatowski
Le colonel Kossakowski était le neveu de Mgr Joseph Kossakowski (1738-1794), évêque de Livonie et administrateur apostolique de Courlande, qui fut aussi partisan de la confédération de Targowica et défenseur du parti pro-russe. Il fut pendu le pendant l'insurrection de Kosciusko.
Le colonel Kossakowski était le cousin germain du général-comte Joseph Korwin-Kossakowski (1772-1842) (fils d'Antoine) qui combattit aussi dans les rangs de Napoléon, et fut nommé aide-de-camp de l'empereur. Il fut décoré de la légion d'honneur (officier en 1813), et plus tard décoré par Charles X.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Le château néogothique des Kossakowski au début du XIXe siècle
-
Les ruines du château aujourd'hui
Notes
[modifier | modifier le code]- Comme leurs cousins Plater-Syberg
- Nom officiel à l'époque en russe : Viepry (Вепры)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :