[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Francis Magnard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Francis Magnard
Portrait de Francis Magnard, par Albert Besnard, coll. Petit Palais.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Passy, Grave of Magnard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Émilie Bauduer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Vue de la sépulture.

Francis Magnard, né le à Bruxelles et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un journaliste français.

En 1859, il commence à écrire pour Le Gaulois et La Causerie.

En 1863, il rejoint Le Figaro[2]. Il est vite devenu l'assistant éditorial d'Hippolyte de Villemessant.

Il épouse Émilie Bauduer (1837-1869) qui lui donne un fils Albéric en 1865 (ce dernier deviendra compositeur de musique).

En 1868, il est l'un des auteurs de La Revue présenté au théâtre des Menus-Plaisirs[3].

En plus de son travail au Figaro, il écrit pour le Grand Journal et L’Illustration. Il y signe ses articles de ses initiales, et parfois avec son nom de plume Charles Devitz (Devits est le nom de sa mère), Louis Fyx er A Reader[3].

En 1869, il publie un roman très anticlérical, La Vie cléricale : L'Abbé Jérôme[4] puis, en 1875, Vie et aventures d'un positiviste, histoire paradoxale[5].

Francis Magnard (au centre), entre Fernand de Rodays et Antonin Périvier, cogérants du Figaro (d'après Castellani, 1889).

En 1876, Francis Magnard devient rédacteur en chef du Figaro alors que son fondateur M. de Villemessant est encore en vie. À la mort de ce dernier, Francis Magnard devient l'un des trois propriétaires du titre de presse. Sous sa direction, Le Figaro collecte l'équivalent de $800 000 pour des œuvres caritatives.

Durant cette position, il contribue aussi à la rédaction d'autres journaux, comme Le Temps, Le Journal de Paris, La Revue Française, et Le Vogue Parisien[3].

En 1879, il se remarie avec Olympe Broye, alors qu'il est veuf depuis 1869 et le suicide de sa femme [6].

Albert Besnard exécute son portrait en 1885 (reproduction ci-contre)[7].

Il publie dans Le Figaro en le premier article sur La France Juive d'Édouard Drumont[8].

Il meurt en novembre 1894, âgé de 57 ans. Goncourt ne le pleure pas, en rapportant dans son Journal, le 20 et 22 novembre, deux ou trois anecdotes négatives[9].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Mairie de Neuilly-sur-Seine, « Acte de décès n° 452 du 19/11/1896 photo 178/230 E_NUM_NEU_D18941894 », sur AD Hauts-de-Seine (consulté le ) : « Francis Magnard, 57 a, homme de lettres, né à Bruxelles, décédé hier à 2h du soir, fils de Charles Magnard et de Elisabeth Isabelle Devits décédés, vf de Emilie Bauduer, ep de Olympe Broye. témoins Albéric Magnard »
  2. Voir notice nécrologique, Le Figaro du 19/11/1894
  3. a b et c The Obituary Record, The New York Times, 19 novembre 1894
  4. Francis Magnard, La Vie cléricale. L'Abbé Gérôme, (lire en ligne)
  5. Francis Magnard, Vie et aventures d'un positiviste : histoire paradoxale, (lire en ligne)
  6. Acte n°1105 du 10/12/1879 à Paris 17e, Archives de Paris en ligne
  7. Portrait exposé au Petit Palais à Paris dans le cadre de l'exposition Albert Besnard, Modernités Belle Époque du 24 octobre 2016 au 29 janvier 2017
  8. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ).
  9. « ANNÉE 1894 », dans Journal des Goncourt : Mémoires de la vie littéraire, Bibliothèque-Charpentier, 1896 (6e mille), 185–293 p. (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]