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Espenel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Espenel
Espenel
Vue sur le village.
Blason de Espenel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité CC du Crestois et du pays de Saillans
Maire
Mandat
Damien Marché
2022-2026
Code postal 26340
Code commune 26122
Démographie
Gentilé Espenélois
Population
municipale
185 hab. (2021 en évolution de +14,2 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 05″ nord, 5° 14′ 06″ est
Altitude Min. 265 m
Max. 1 190 m
Superficie 15,06 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Die
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives 3e circonscription de la Drôme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Espenel
Géolocalisation sur la carte : France
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Espenel
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Espenel
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Espenel
Liens
Site web https://village-espenel.wixsite.com/blogespenel

Espenel est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Espenel est situé à 20 km à l'est de Crest et à 19 km au sud-ouest de Die.

Elle est aisément accessible par la RD 93, qui passe sur la rive opposée de la Drôme. La ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch traverse le territoire communal sans s'y arrêter depuis la fermeture de la gare du Pont-d'Espenel. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Saillans desservie par les trains TER PACA et TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation de Gap ou Briançon à Romans - Bourg-de-Péage.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Aurel, Chastel-Arnaud, Saillans, Saint-Benoit-en-Diois, Vercheny et Véronne.

Géologie et relief

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Le point culminant est la Serre de l'Aup (1 195 m).

Hydrographie

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La commune est traversée par la Drôme, ainsi que par l'un de ses affluents, la Roanne, qui rejoint son cours à Espenel.

La Drôme est elle-même l'un des affluents du fleuve le Rhône.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 041 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne »sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Espenel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), cultures permanentes (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 119, alors qu'il était de 106 en 2013 et de 101 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 68,1 % étaient des résidences principales, 30,3 % des résidences secondaires et 1,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Espenel en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,3 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,1 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Espenel en 2018.
Typologie Espenel[I 2] Drôme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 68,1 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 30,3 8 9,7
Logements vacants (en %) 1,7 8,6 8,2

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :

  • 1179 : mention du prieuré : Ecclesia de Espenel (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
  • 1210 : Castrum de Spennel (cartulaire de Die, 21).
  • 1234 : Espinel (hommage de G. de la Roche au comte de Valentinois).
  • 1259 : Il. des Penel (cartulaire de Léoncel, 194).
  • 1332 : Espenellum (Gall. christ., XVI, 130).
  • 1340 : Expenellum (archives de la Drôme, E 457).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : Prior de Espinello (pouillé de Die).
  • 1509 : mention de l'église Sainte-Anne : Ecclesia parrochialis Sancte Anne de Espenello (visite épiscopale).
  • 1521 : mention du prieuré : Prior de Espenello (pouillé de Die).
  • 1598 : Hespenel (correspondance de Lesdiguières, I, 329).
  • 1891 : Espenel, commune du canton de Saillans.

Les seigneuries[11] :

  • Terre du comté de Diois.
  • Début XIVe siècle : possédée indivisément par les Bordon, les Liotard et les Spaliard.
  • 1528 : possession des Derbon (Darbon) pour un tiers, et des Grammont pour deux tiers. Ce sont les derniers seigneurs

Temps modernes

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XVIe siècle : la commune est ravagée par la lèpre et la peste[12].

Avant 1790, Espenel était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest, formant une paroisse du diocèse de Die, dont l'église sous le vocable de Saint-Pierre (et auparavant sous celui de Sainte-Anne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit, filiation de Saint-Chaffre, qui fut uni vers le milieu du XVIe siècle au chapitre de Saint-Sauveur de Crest, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans cette paroisse jusqu'à la Révolution[11].

Révolution française et Empire

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Mémorial de la Compagnie Pons sur la route de Die.

Compris en 1790 dans le canton de Pontaix, Espenel fait partie de celui de Saillans depuis la réorganisation de l'an VIII[11].

Époque contemporaine

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La gare du Pont-d'Espenel, sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch, est desservie par le train de 1898 à 1950, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, le village est détruit par les troupes allemandes[12].
Un mémorial, aujourd'hui peu lisible, rend l'hommage des "Anciens de la Compagnie PONS et du Secteur ... à leurs Camarades tués le 21 juillet 1944 pour la défense du Vercors...".

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Die du département de la Drôme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saillans[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Diois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Drôme.

Intercommunalité

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Espenel était membre de la communauté de communes du pays de Saillans, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
août 1996 2020 Marie-Christine Darfeuille[15] PS Agricultrice
2020 été 2022 Jacques Bonnet   Cadre
août 2022[16],[17] En cours
(au 21 mars 1923)
Damien Marché   Ouvrier

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 185 habitants[Note 2], en évolution de +14,2 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
324309371334336350321316320
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
276253295302271272230232247
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
231211198192195189137110124
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1171089296112119119119147
2018 2021 - - - - - - -
176185-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête votive : deuxième dimanche d'août[12].

Sports et loisirs

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Enseignement

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La commune d'Espenel, qui dépend de l'académie de Grenoble, ne dispose pas d'école.

Les élèves de la commune doivent se rendre dans les communes voisines de Vercheny ou Saillans[21].

En 1992 : lavande, noyers, caprins, dindes, vin AOC (Clairette de Die) avec dépôt-vente[12].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Vieux village : ruelles, voûtes[12].
  • Église catholique ruinée[12].
  • Temple protestant : abside semi-circulaire[12].

Patrimoine naturel

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  • Source des Barcours[12].
  • Forêt domaniale[12].

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Borrel (Johannes Buteo), fils d'un seigneur d'Espenel (1492-1564 ?), religieux antonin à Saint-Antoine-l'Abbaye. Grand mathématicien de la Renaissance, il est célèbre pour ses travaux contre les tenants de la quadrature du cercle (comme Oronce Fine), sur les symboles algébriques, sur les cadenas à combinaison. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage sur la structure de l'arche de Noé. Jean Borrel est à l'origine du cadran solaire de Saint-Antoine.

Héraldique

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Blason de Espenel Blason
D'azur au lion d'or; à la barre d'argent brochante et chargée de trois taupes de sable passant dans le sens de la barre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Espenel et Beaufort-sur-Gervanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Die », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 133.
  12. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, , 50 p. (ISBN 2-7399-5026-8), Espenel.
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « Les maires de Espenel », sur francegenweb.org (consulté le ).
  15. « Marie-Christine Darfeuille réélue », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Damien Marché élu maire de la commune », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Caroline Bern, « Qui est Damien Marché, le nouveau maire d'Espenel ? : Son visage est bien connu dans le village d’Espenel où il est désormais maire. Damien Marché, 41 ans, est né à Valence et a passé toutes ses vacances dans cette petite commune de la vallée de la Drôme. Rien ne le prédestinait à en devenir le premier édile. Portrait », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Enseignement