Agathe Lacerte
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation |
Seton Hill University (licence (en)) Université complutense de Madrid (doctorat) |
| Activité | |
| Fratrie |
Antoine Lacourcière (d) Luc Lacourcière |
| A travaillé pour |
Université Laval (à partir de ) |
|---|---|
| Distinction |
Agathe Lacerte (née le à Saint-Victor et morte le à Québec[1]) fut la première professeure de l'Université Laval[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Agathe Lacerte, ou Agathe Lacourcière de son nom de jeune fille, nait à Saint-Victor en 1902 de l'union d'Emma Gosselin et du docteur Henri Lacourcière. La famille compte cinq filles et trois garçons. Elle obtient un baccalauréat du Seton Hill College à Greensburg en Pennsylvanie, une maîtrise à la Sorbonne ainsi qu'un doctorat de l'Université de Madrid. À son retour au Québec, à 32 ans, elle se marie avec le docteur Jean Lacerte, ophtalmologiste[3],[4]. Agathe Lacourcière-Lacerte commence à enseigner à l'Université Laval en 1937 en donnant des cours d'été, mais ce n'est qu'en 1948 qu'elle devient professeur titulaire[5].
Le Pavillon Agathe-Lacerte sur le campus de l'Université Laval a été nommé en son honneur[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « DÉCÈS ET AVIS DIVERS - LACERTE (Agathe Lacourcière) », sur BAnQ, Le Soleil, (consulté le ), p. 7 du Cahier B
- Yvon Larose, « Le passé toujours présent : Les résidences étudiantes mettent en valeur cinq personnalités ayant contribué au développement de l'Université », Le Fil, vol. 53, no 29, (lire en ligne)
- Emilia B. Allaire, Têtes de femmes : essais biographiques, Québec, Éditions de l'Équinoxe, 4e éd., 242 p. (OCLC 9859596), p. 183
- Marie Caouette, « Première à l’Université Laval , une femme enseignante : entretien avec Agathe Lacourcière-Lacerte », Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec, no 21, , p. 51–53 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
- Hélène Charron, « Un parcours inachevé! Les femmes à l’Université », Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec, no 72, , p. 62–66 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
